Mahsa (Jina) Amini, une jeune fille de 22 ans, a été frappée à mort après avoir été interpellée par « la sécurité des moeurs ». La diaspora iranienne manifeste dans plusieurs villes en France, en Europe mais aussi désormais en Iran; Au point que le président iranien Raïssi a du demander l’ouverture d’une enquête.
Les gardiens de la Révolution surveillent la moralité des femmes depuis des années. Mais la pression des patrouilles dites « du vice » se multiplient, ces dernières semaines, pour contenir la colère populaire due à la crise économique. Et cela sous couvert de négligences dans le port de tenue vestimentaire. On assiste ainsi à une croissance spectaculaire des exécutions dans l’ensemble du pays.
Mahsa Amini, une jeune Kurde 22 ans, originaire de Saqez qui s’est rendue à Téhéran avec sa famille, a été arrêtée par «la police des mœurs» le 14 septembre alors qu’elle sortait de la station de métro avec son frère, car son voile ne couvrait pas « bien » ses cheveux.kElle a ensuite été emmenée au service répressif connu sous le nom de « sécurité des moeurs «.
Passage à tabac
Parce qu’elle protestait contre cette arrestation, la malheureuse a été rouée de coups par des agents de sécurité. En raison de la gravité de ses blessures, elle a été conduite à l’hôpital Kasra de Téhéran.
Après avoir examiné Mahsa, les médecins ont annoncé qu’elle avait été victime en même temps d’une crise cardiaque et d’une mort cérébrale. Il est dit que la mort cérébrale de Mahsa est due à une fracture du crâne provoquée par les coups violents que lui ont porté à la tête les agents.