Sylvia Bongo – femme du président déchu a été jetée dans la prison centrale de Libreville, le jeudi 12 octobre 2023. Mondafrique revient en deux volets sur le parcours de cette reine d’Afrique désormais déchue.
Par Jocksy Andrew Ondo-Louemba
Lorsqu’Ali Bongo est foudroyé par un Accident Vasculaire Cérébral (AVC) en marge du « Davos du Désert » en Arabie Saoudite le 24 octobre 2018, Sylvia Bongo prend les choses en main. Si dans un premier temps elle se heurte au Colonel Frédéric Bongo (patron du plus puissant service de renseignement du Gabon) qui s’oppose à ce que son frère aille à Londres pour sa convalescence, elle finit par l’écarter du pouvoir après avoir écarté 18 personnes du premier cercle d’Ali Bongo dont le Coréen Park Sang Chul dit « maître Park ». C’est sous sa régence qu’un certain Colonel Brice Clotaire Oligui Nguema revient aux affaires après plusieurs années « d’exil » et remplace un autre colonel – Frédéric Bongo – à la tête de la très puissante Direction Générale des Services Spéciaux (DGSS) de la Garde Républicaine
C’est encore elle qui valide la nomination de Brice Clotaire Oligui Nguema à la tête de la Garde Républicaine sur proposition de Brice Laccruche Alihanga. Une Garde
« Revenez demain »
Envers les militaires, notamment ceux de la Garde Républicaine (G.R.), Sylvia Bongo n’a que mépris. Un des soldats de sa garde raconte sous couvert d’anonymat qu’un jour, alors qu’il faisait partie de l’équipe de nuit et que la relève n’était pas arrivée, ils avaient demandé au personnel s’ils pouvaient manger les restes du petit déjeuner de la résidence, ce qui avait été accepté. Ce garde raconte que lorsque Sylvia Bongo a vu cela, elle leur a arraché la nourriture qu’elle a piétiné…
La nuit du renversement de son mari, Sylvia Bongo éconduit des militaires menés par un très haut gradé qui voulaient absolument « Parler au Président ». « Revenez demain » avait-elle lancé avec mépris aux hommes en armes qui finiront par l’arrêter…
Sweat rose
Placée en résidence surveillée dans une villa destinée aux hôtes de marques du Gabon, Sylvia Bongo est finalement traduite devant des magistrats le 12 octobre 2023. Dans une salle de l’école Supérieure de la Magistrature de Libreville où se trouvent des caméras des chaînes des médias locaux, Sylvia Bongo fait face à Brice Lacruche Alihanga ancien bras droit d’Ali Bongo qu’elle lui avait recommandé avant de le clouer au pilori et de le jeter dans la sinistre prison bidonville de Libreville. « Pourquoi tu m’as envoyé en prison?» Demande l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo à Sylvia Bongo qui ne répond pas.
« C’est monsieur Laccruche ? »
Toute de noir vêtu avec un sweat rose attachée à la taille, assise sur une chaise à coté de laquelle est posée un sac Hermès marron, Sylvia Bongo a perdu de sa superbe, mais pas de son orgueil. Elle répond avec arrogance aux questions qui lui sont posées. À la fin de la confrontation avec Brice Laccruche Alihanga qui s’en va elle demande :
– « C’est monsieur Laccruche ? »
– « Oui » répond une personne.
– « Holala » lance l’épouse d’Ali Bongo toujours cassante.
Lorsqu’elle est conduite à la prison centrale de Libreville, Sylvia Bongo dissimule son visage avec la capuche de son sweat rose.
La triste fin d’une reine de pacotille.
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cest à cause de ce genres de chefs d etas africains que plusieurs
pays d Afrique n ont pas pus se développer . Le pays devient une part d héritage pour eux et le peuples devient de simples serviteurs . Voilà la réalité morose de cette Afrique qui possède les plus grands richesses de la planète ,c’est le moment de changer tous ça , car il y aura toujours des gens qui possèdent des valeurs , des gens justes et qui ne veulent pas vendre ces richesses aux plus offrant.
Où est la France Afrique pour sortir l’épouse de leur serviteur de mari ?