Niger, Mahamadou Issoufou ignoré par les chefs de la junte

Tout le Niger a commenté mardi les images retransmises par la télévision nationale de la prière de la fête de Ramadan à la grande mosquée de Niamey. Et pas pour des raisons religieuses. 

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Protocole oblige, les anciens Présidents étaient assis au premier rang. Le général Abdourahmane Tiani est arrivé le dernier et il a pris place au centre, juste derrière l’imam. Entre le général Tiani, chef de la transition, et son ancien patron et protecteur Mahamadou Issoufou, il y avait un homme : le général Modi. Bouclier du président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie à l’égard de son ancien patron, le chef incontesté du parti socialiste renversé : la parabole était belle. A aucun moment, aucun des deux généraux n’a tourné le regard vers Mahamadou Issoufou. 

A la droite de l’ancien Président, était assis, visage fermé, Salou Djibo, le tombeur militaire du général Mamadou Tandja, en 2010. C’est à l’issue de la transition qu’il avait conduite que Issoufouavait remporté l’élection présidentielle. 

A la gauche de l’ancien commandant de la Garde présidentielle, qui a mis fin, le 26 juillet dernier, à douze ans de règne du parti rose en s’emparant de Mohamed Bazoum, on pouvait voir, souriant, l’ancien Président Mahamane Ousmane, très visible en boubou vert, dans un océan de boubous blancs brodés, lui aussi renversé par un coup d’Etat militaire en 1996.   

Ainsi va la vie politique au Niger. 

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