Mondafrique qui rentre dans sa neuvième année d’existence souhaite une belle et heureuse rentréedeSeeptembre à ses fidèles lecteurs qui résident pour moitié en Europe (majoritairement en France) et pour moitié dans les pays du Maghreb, du Sahel et du Moyen Orient (notamment le Liban).
Avec quelques 300000 visiteurs par mois pour le site fondé en 2014, 35000 abonnés sur Instagram et 3000 fidèles de nos pages WhattsApp (Afrique, Liban, Niger, Gabon, Algérie, Maroc…etc), « Mondafrique » a imposé une vision pluraliste et originale en matière d’information sur le monde arabe et africain. Depuis le début de la guerre en Ukraine, nous ne nous interdisons pas d’accueillir des analyses sur les grands équilibres mondiaux.
Notre positionnement critique vis à vis des pouvoirs en place, la diversité des contributeurs du site -journalistes, diplomates, universitaires ou simples citoyens-, la volonté enfin d’apporter des informations et des analyses qui tranchent avec la « grande presse » (ou supposée telle) ont été nos seules lignes de conduite.
Nous saluons en cette rentrée le renforcement de l’équipe par l’arrivée de Norbert Navarro, une voix connue et appréciée des auditeurs de RFI qui quitte, en ce mois de septembre, la grande radio francophone pour nous rejoindre.
Notre indépendance est totale.
Nous revendiquons une totale transparence. Deux hommes d’affaires et actionnaires du site, l’un mauritanien et l’autre libanais, nous permettent de disposer d’un budget annuel de près de 100000 euros. et cela dans une totale indépendance. Qu’ils en soient remerciés. La seule publicité dont nous disposons est celle de Google, qui nous verse 200 euros par mois. Le fondateur de Mondafrique, Nicolas Beau, contrôle l’actionnariat à hauteur de 70%, ce qui place notre media à l’abri de toutes les pressions. Tous les contributeurs du site disposent de revenus autres que la rémunération de leurs articles dans Mondafrique
Le ton sans complaisance qui est le nôtre nous vaut quelques solides inimitiés. La cellule diplomatique de l’Élysée à Paris, la plupart des entourages des chefs d’état à l’étranger, les responsables du Quai d’Orsay refusent tout contact avec Mondafrique. Ce qui nous oblige à sortir des sentiers rebattus par les services de communication officiels. Tant mieux !
En Algérie, où le site a connu jusqu’en 2019 un immense succès, nous sommes désormais interdits, comme tous les médias indépendants algériens ou étrangers. Cette censure, indigne, est surtout inutile alors que les internautes ont les moyens désormais, via les réseaux sociaux, de communiquer d’une rive à l’autre de la Méditerranée.
Mondafrique souhaite nouer un dialogue plus régulier avec ses lecteurs pour corriger les interprétations abusives qui peuvent être les nôtres, compléter nos informations et nos analyses et s’ouvrir sur d’autres éclairages, fussent-ils ceux des autorités en place à qui nous donnons sans doute trop rarement la parole.
Nicolas Beau, directeur de Mondafrique, nicolasbeau7@gmail.com
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Pour information, aucun journaliste de Mondafrique n’a été reçu aux frais du Maroc dans un palace
de Marrakech ou d’ailleurs. Le régime marocain est loin d’être parfait mais on peut se rendre dans ce pays,
interroger les responsables et rencontrer des citoyens qui s’expriment en privé en tout cas très librement.L’obsession
anti marocaine des responsables algériens et de leurs porte parole sur les réseau sociaux est juste lassante.
le régime algérien est un régime totalement répressif et à bout de souffle qui ne survit que grace à la rente pétrolière et à une police politique hémas performante. Les mobilisations exceptionnelles du Hirak n’ont donné lieu à aucune recomposition politique et encore moins à une refondation d’un système dominé par quelques dizaines de généraux et par les services secrets/ Lesquels se livrent une guerre sans merci qui fragilise la capacité de l’institution militaire à répondre autrement que par la répression aux aspirations du peuple algérien. Le tous sur fond d’une crise économique sans fin qui a fait fondre les réserves financières du pays. Voici en quelques mots le bilan qu’on peut dresser de la situation en Algérie. De plus, le régime interdit l’accès du pays aux visiteurs étrangers désireux de se rendre sur place pour vérifier leurs analyses, censure les sites d’information et enfin embastille en interne les derniers journalistes indépendants.
Si Mondafrique est si indépendant que ça , pourquoi tous les articles sur l’Algérie sont des pamphlets d’une rare violence, traitement que vous ne réservez jamais à aucun autre pays du Maghreb et surtout pas son voisin de l’ouest que vous essayez de faire passer pour un paradis, certainement en reconnaissance à des séjours haut de gamme tous frais payés a la Mamounia de Marrakech avec fourniture de chaure fraîche à la demande.