Les résultats extravagants de la province du Haut Ogooué qui ont permis à Ali Bongo de combler son retard de 60.000 voix sur Jean Ping et de l’emporter avec près de 5000 voix présentent deux anomalies majeures. Non seulement ils annoncent un taux de participation inconcevable (99,93% !) mais en plus, les résultats du Ministère de l’Intérieur font apparaitre un nombre de votants supérieurs à celui des votants consignés sur le procès-verbal de centralisation des résultats du Haut Ogooué (voir les documents publiés ci-dessous).
Selon le code électoral gabonais (Article 113 Loi 7/96), le Ministère de l’intérieur est uniquement habilité à annoncer les résultats et aucunement à les modifier. Il ne s’est pourtant pas privé cette fois, au mépris de la loi qu’il est censé pourtant faire appliquer, en ajoutant des votants pour assurer « la victoire » à Ali Bongo.
Dans les documents ci-dessous on voit bien que dans le procès-verbal de centralisation des résultats, il y a 68.766 votants tandis que dans ceux annoncés par le ministère de l’intérieur du Gabon ils sont 71.667 soit un ajout par le Ministère de l’Intérieur de 2.901 « votants ». Miracle ? Non, fraude.