Le mouvement islamiste Hamas (Gaza) et le Fatah fondé par Yasser Arafat (Cisjordanie), ont signé jeudi 13 octobre 2022, à Alger, un accord visant à organiser des élections d’ici un an à Gaza et en Cisjordanie après une ultime rencontre entre le président Abdelmajif Tebboune, Ismaïl Haniye, représentant du Hamas et Azzam al-Ahmad, haut représentant du Fatah..
Après des mois de discussion sous médiation algérienne, l’accord vise à mettre fin à 15 ans de discorde entre les deux représentants officiels de la population arabe palestinienne.
S’exprimant après la cérémonie de signature, le haut responsable du Fatah, Azzam al-Ahmad, a promis que l’accord « sera mis en œuvre et ne restera pas lettre morte », qualifiant les années de division de « cancer ».Le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, a déclaré que l’accord marquait « un jour heureux pour les Palestiniens et un jour de tristesse pour l’occupation (israélienne) ».
Frères ennemis
De retour sur leurs territoires respectifs, – Gaza pour le Hamas et Ramallah en Cisjordanie pour le Fatah, – les signataires ont néanmoins exprimé un relatif scepticisme quant à la réalité future de ces élections. La division entre les factions palestiniennes a surgi après le raz de marée électoral en faveur du Hamas, aux élections législatives de 2006. L’année suivante, en 2007, le Hamas a pris le contrôle de la Bande de Gaza, chassant les forces armées du Fatah.Le groupe islamiste s’oppose à la paix avec Israël, tandis que l’Autorité palestinienne, soutenue par l’Occident, reste dominante en Cisjordanie.
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a qualifié cet accord d’historique.
Tebboune veut utiliser le sommet de la Ligue arabe du mois prochain – le premier depuis la pandémie de COVID-19 – pour consolider la place de son pays en tant que poids lourd régional. Il a eu des pourparlers pendant des mois avec des factions palestiniennes pour un accord.
« De retour sur leurs territoires respectifs, les signataires ont néanmoins exprimé un relatif scepticisme quant à la réalité future de ces élections. » Tout est dit dans cette phrase… l’Algérie a gaspillé de l’argent pour rien et risque de s’attirer les foudres des grands pays arabes/musulmans comme l’Arabie Saoudite, l’Egypte ou la Turquie qui ont mis leur poids diplomatique et leur énergie dans le conflit intra-palestinien depuis des années sans y arriver!
La vraie question à poser est combien Alger a donné à ces gens pour se réconcilier. On ne sait que très bien que la diplomatie algérienne est une diplomatie de chèques capable de tout acheter sauf les produits de première nécessité pour les algériens. La diplomatie de la corruption est très active en ce moment grâce à l’envolée des prix du pétrole et du gaz. Pendant ce temps là, le peuple algérien mange la viande d’âne et fait la queue pour l’huile, la semoule, le lait, les pommes de terre, etc etc etc. Le régime algérien est un régime criminel qui maltraite son peuple comme font la Birmanie, la Syrie, l’Iran ou encore la Corée du Nord.