Josep Borell, le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, fut interpellé par plusieurs députés européens sur les arrestations, les intimidations, et les abus dont sont victimes les militants algériens du Hirak.
La reprise des mobilisations populaires du Hirak, vendredi dernier, a mis le pouvoir d’Alger dans tous ses états d’alertes. Les Eurodéputés, toute tendance confondue, ont rappelé le caractère pacifiste des manifestants et ont exprimé leurs inquiétudes à la la régression du droit à la liberté d’expression dans le pays.
Une lettre rédigée par les eurodéputés s’appuie sur des rapports d’ONG nationales et internationales et des militants des droits de l’homme qui « font état d’une répression continue des militants pacifiques ».
Vers une enquête indépendante !
L’affaire Walid Nekkiche, qui a défrayé la chronique au mois de février, a mis les services de sécurité dans un état d’instabilité. Des cas de tortures sont évoqués par des militants des droits de l’homme mais aussi par des avocats.
La répression opérée contre la marche des étudiants, mardi dernier, est venue corroborer le choix de l’institution militaire en faveur de l’option répressive. .
L’action des eurodéputés ne s’arrête pas aux dénonciations, ils demandent que ces exactions fassent « l’objet d’une enquête indépendante afin d’identifier les responsables ». Ils s’appuient sur la récente résolution du parlement Européen sur « la détérioration de la situation des droits humains en Algérie » en demandant à la commission européenne ainsi que le service d’actions extérieures de l’UE d’exercer « des pressions sur les autorités algériennes pour mettre fin aux violations massives des droits de l’homme dans leur pays ». Ils rappellent les engagements internationaux pris par l’Algérie dans le cadre du partenariat euro-méditerranéen.
Cette gérontocratie est dirigée par une poignée de généraux âgés, corrompus et de responsables des services de renseignements accrochés au pouvoir depuis l’indépendance et réfractaires à tout changement, au point d’enfoncer le pays dans un état de léthargie et au bord de l’implosion.
Madaniya machi Askariya… abat la mafia des généraux sanguinaires qui étouffent le pays depuis… 1962
« … ils demandent que ces exactions fassent « l’objet d’une enquête indépendante afin d’identifier les responsables ». L’Europe n’osera pas. Car elle sait bien qu’elle ouvrira la boite de Pandore. Et elle en sera éclaboussée. L’Europe, la France en particulier, a une grande part de responsabilité dans le malheur des Algériens. La junte militaire algérienne est son alliée traditionnelle. Elle est la maffia qui aident l’Europe à piller les richesses du pays. La clé de sortie de crise est dans la rue, uniquement dans la rue. Et c’est par la rue que les choses changeront. Car la rue reste incontrôlable et échappe à la manipulation. Toute structuration entrainera la faillite du mouvement populaire. La junte militaire algérienne le sait. L’Europe aussi. La rue algérienne cherche à récupérer sa souveraineté que La junte militaire et l’Europe lui ont confisqué. Le temps, ce grand maitre, travaille pour la rue algérienne. La junte militaire algérienne finira par craquer et l’Europe par l’abandonner.
je suis massacré en France dans les commissariats et prison après plaintes contre moi de politiciens députés maires et sénateur
pendant ma procédure de divorce
mon enfant disparue arrachée sous insultes racistes devant les juges aux affaires familiales
voilà la réalité de la France et Europe
Combien d’affaires « Walid Nekkiche » qui ont été passées sous silence ou comme faits divers à l’échelle Européenne … juste avec les Gilets Jaunes ??? Le chameau qui se fout de la bosse du dromadaire. Juste à côté de l’Algérie, le Maroc est un vaste Eden avec Ouarzazet comme un havre de quiétude … plutôt de doléances aux disparus à jamais.