La décision n’a pas encore été communiquée officiellement aux autorités burkinabé mais elle a déjà été prise par le président ivoirien Alassane Ouattara : son pays n’entend nullement exécuter le mandat d’arrêt émis le 4 décembre contre l’ancien président Blaise Compaoré accusé de complicité dans l’assassinat le 15 octobre 1987 de son prédécesseur Thomas Sankara. En dépit de la convention d’entraide judiciaire ivoiro-burkinabé signée en 1994, le président Ouattara continuera de garantir un exil heureux et tranquille à Compaoré qui fut le soutien indéfectible de sa longue marche vers le pouvoir en 2011.