Le chef de Boko Haram, Aboubacar Chekaou, se réjouit de l’épidémie de Coronavirus, « sanction divine » contre ses adversaires
Dans un audio posté mi-avril, Aboubacar Chekaou, le chef de Boko Haram, se moque des chefs d’Etat du Sahel, ironise sur le coronavirus et affirme avoir trouvé un remède : la prière
Signe de vie
Quelques jours après « Colère de Bohoma », l’offensive militaire très médiatisée lancée fin mars par le président tchadien, le chef de Boko Haram prouve qu’il est encore en vie. De sa voix théâtrale et provocatrice. le chef terroriste s’exprime en haussa, sur le fond sonore classique des groupes djihadistes que sont les bruitages de coups de feu et d’explosions, de chants métalliques et de versets du Coran.
Pour Chekaou, le coronavirus est la sanction divine de la mal-gouvernance. Mais les combattants de Boko Haram ne craignent rien. qui mangent dans le même plat, prient côte à côte 5 fois par jour et n’ont pas peur. Allah est leur vaccin.
Le chef terroriste insulte à sa façon habituelle les chefs d’Etat de la région, avec une mention spéciale à Idriss Deby, « l’homme à l’œil de chèvre » et Mahamadou Issoufou « le chien des Français. »