Des « ateliers de réflexion » organisés par la MINUSMA ont été initiés hier dans le but de relancer le « dialogue politique au Mali »
Devant le Premier ministre M. Tatam Ly, quelques membres de groupes armés, les représentants de la communauté internationale et de la société civile ainsi que quelques experts, Bert Koenders ont prononcé un discours prudent reconnaissant les faiblesses du processus de paix depuis les accords de Ouagadougou. « A la veille de l’ouverture du dialogue inclusif, il importe de comprendre les raisons du succès mitigé des précédents accords afin d’éviter les erreurs du passé ». Le chef de l’ONU au Mali a promis « un vrai dialogue inclusif dans les meilleurs délais avec un calendrier précis. » La précision du calendrier n’est jusque là pas le point fort de la Minusma qui a pris 6 mois de retard sur sa feuille de route.
Dans les couloirs, on parle de moment « crucial » avant les pourparlers à venir. Aujourd’hui, le sujet est sensible puisqu’ils échangent sur le modus operandi du cantonnement des groupes armés dans le nord du pays. Les groupes indépendantistes ont jusqu’à maintenant refusé de désarmer et de cantonner comme le prévoyait l’article 6 des accords de Ouagadougou.
Les véritables négociations devraient se tenir au Mali sous la médiation du Burkina Faso avec l’Algérie et le Maroc dans le rôle des facilitateurs.