Entre le 28 et le 29 mars, les militaires français éliminent trente djihadistes entre Mali et Niger qui s’apprêtaient de commettre des attentats meurtriers à Niamey
Le porte-parole de l’Etat Major des Armées françaises avait indiqué, le jeudi 29 mars, que trente terroristes avaient été abattus par les forces françaises et maliennes, au cours de violents affrontements avec un «groupe terroriste armé», près de la frontière entre le Niger et le Mali. Le colonel Patrik Steiger avait indiqué qu’il s’agissait d’une «opération de reconnaissance et de contrôle de zone dans la région d’Akabar, menée depuis le 28 mars par un détachement de commandos parachutistes de “Barkhane” et des forces maliennes (FAMA).
Le non dit de l’intervention française
Ce compte rendu militaire souffre de plusieurs lacunes. Première approximation, les Maliens, même s’ils sont mentionnés, n’ont aucunement participé à cette opération particulièrement sensible. D’autre part, ce raid meurtrier n’est pas intervenu lors d’une vague opération de reconnaissance, mais sur la foi de renseignements extrêmement précis venus de services secrets maghrébins.
Et les informations de ces sources fiables et bien renseignées avaient localisé un groupe terroriste armé important qui préparait des attentats imminents au centre de Niamey, capitale du Niger. Les intérêts français, avaient précisé les informateurs de l’armée tricolore, étaient visés par les terroristes. Là encore l’ambassade de France, comme au Burkina peu de temps auparavant, était ciblée.
Plus que jamais, le Niger est le maillon faible de la lutte contre le terrorisme au Sahel. La paix civile ne tient plus qu’à un fil et le sort de ce pays inquiète à juste titre ses partenaires africains et occidentaux.
Chers compatriotes, nous ne devons pas nous laisser influencer par certains leaders politiques prêts à tout pour parvenir au pouvoir y compris pousser la nation vers une instabilité, la psychose ou le discrédit à l’échelle internationale. Ceci dans le seul but de faire intervenir l’armée pour « prendre ses responsabilités ». Ne tombons pas dans le piège de certains. Luttons plutôt pour une alternance démocratique dans la paix pour hisser le Niger parmi les plus grandes nations démocratiques du monde. (Avec ou sans certains politiques qui nous cassent les oreilles depuis 20ans)
Enfin rappelons-nous le Niger est notre bien le plus précieux, nous ne devons tolérer aucune véleiter de division et/ou de zizanie au sein de notre peuple. Puisse Dieu nous bénir et nous protéger.