Suite à sa condamnation, fin octobre 2017, à trois ans de prison avec sursis et 30 millions d’euros d’amende, pour avoir blanchi entre 1997 et 2011 une somme estimée à près de 150 millions d’euros, Téodorin Obiang, vice-président de la Guinée équatoriale, s’est exprimé devant les caméras.
« Vous avez suffisamment d’éléments pour condamner, dans un dossier qui se caractérise en réalité par sa simplicité », a indiqué le procureur en direction du tribunal, « Pour moi, il n’y a pas de place pour la relaxe. » Il a estimé que Teodoro Nguema Obiang Mangue s’est rendu coupable de faits de blanchiment d’argent en France. La partie civile − composée de la Coalition pour la restauration de la démocratie en Guinée équatoriale (Cored) et de Transparency International France − avait auparavant plaidé contre celui qu’elle avait appelé « le champion du blanchiment », « petit Ubu roi de carnaval et de casino », provoquant les foudres des partisans du prévenu.
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