Le 12 février 2018, le site Mondafrique.com a publié une chronique sous la plume de Azza Boukhris intitulée « Guinée Equatoriale, Obiang en quête d’un successeur à sa botte ». Nous avons reçu ce droit de réponse de l’ambassadeur de Guinée équatoriale en France, Miguel Oyono Ndong Minfumu.
« Dans cette chronique, son auteur, Azza Boukhris, lie le remaniement ministériel intervenu en Guinée Equatoriale courant février 2018 à la thématique de la succession du Président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. Je m’insurge contre cette interprétation erronée et tendancieuse des faits qui correspond au discours de notre opposition politique.
Comme vous le savez, le 24 avril 2016, le Président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a été réélu pour un mandat de sept années. Ce nouveau mandat court donc jusqu’en 2023. Dans ce contexte, il apparaît évident que le remaniement gouvernemental de février 2018 ne saurait être lié à une échéance électorale qui se tiendra en 2023, c’est-à-dire dans cinq ans.
En réalité, la Guinée Equatoriale a organisé des élections législatives le 12 novembre 2017. Notre Constitution prévoit qu’après des élections législatives, un nouveau Parlement ainsi qu’un nouveau Gouvernement soient institués. C’est dans ce cadre constitutionnel, et uniquement dans ce cadre constitutionnel, que s’inscrit le remaniement gouvernemental de février 2018.
Enfin, je regrette qu’avant la mise en cause de la Guinée Equatoriale, l’auteur de la chronique n’ait pas pris la peine de recueillir la version des autorités de mon pays. J’ai pourtant pour habitude de répondre aux sollicitations des médias.