Des militants écologistes, notamment de l’ONG Greenpeace, ont protesté, fin mars, dans les jardins du château de Versailles contre une fête que devait tenir dans la plus grande discrétion le géant français des hydrocarbures TotalEnergies pour son centenaire, a constaté un journaliste de l’AFP.
Avant l’arrivée des premiers invités à cette soirée, une poignée d’activistes sont entrés avec les derniers touristes dans les jardins du château, déployant une banderole sur laquelle était inscrit « Mettons fin au règne du pétrole et du gaz ! »
La police est rapidement intervenue pour obtenir le départ des manifestants, selon un journaliste de l’AFP sur place.
« À l’heure du bilan, l’histoire de TotalEnergies reste marquée par une série de scandales », argue Greenpeace dans un communiqué, rappelant notamment le naufrage du pétrolier Erika en 1999 ou l’explosion de l’usine AZF en 2001.
Greenpeace accuse également TotalEnergies de refuser « de changer de modèle et de continuer à forer toujours plus de fossiles pour maximiser ses profits, en dépit de l’impact de ses activités sur les populations, le climat ou l’environnement ».
A l’extérieur du château, sur la Place d’Armes, des militants des associations les Amis de la terre et Alternatiba étaient également réunis.
Selon une source sécuritaire, « 500 invités sont attendus » mardi soir dans la galerie des Batailles, la plus grande pièce du château de Louis XIV.
Soirée privée
Contactée, la direction de TotalEnergies n’a pas souhaité confirmer l’événement, indiquant ne pas communiquer « sur les soirées privées de la compagnie qui est une entreprise privée ».
Le château de Versailles n’a ni confirmé ni infirmé la tenue de cette soirée.
Une événement organisé par TotalEnergies pour les employés du groupe aura lieu jeudi, mais à la porte de Versailles, au parc des expositions, a seulement confirmé à l’AFP le géant français de l’énergie.
Le groupe, devenu centenaire en mars, a dégagé un bénéfice net record en 2023.
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