Une réunion à Paris pour discuter d’une trêve à Gaza

Dimanche, au 114e jour de la guerre entre Israël et le Hamas, des affrontements ont à nouveau eu lieu dimanche entre le Hezbollah libanais et l’État hébreu à la frontière libano-israélienne, après une matinée relativement calme. Le média Ici Beyrouth rapportait en fin d’après-midi que « trois personnes ont été tuées dans un raid israélien » dans la localité de Marwahine.

Le même jour, les combats se sont également poursuivis dans la bande de Gaza, et plus précisément autour de la ville de Khan Younès (la plus grande ville du sud de l’enclave palestinienne). L’armée israélienne encercle la ville et y concentre ses opérations. Elle y décrit des combats « intenses ».

À l’international, la journée a également été particulièrement noire pour l’UNRWA, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens. Après des accusations israéliennes visant 12 de ses membres et leur implication dans les attaques du Hamas le 7 octobre en Israël, plusieurs pays ont décidé de couper leurs fonds alloués à l’organisation (qui emploie plus de 30 000 personnes). Ces pays sont les États-Unis, l’Australie, le Canada, la France, l’Italie, le Royaume-Uni, la Finlande, l’Allemagne et les Pays-Bas. L’UNRWA a indiqué que 9 de ses membres accusés avaient été licenciés, qu’un autre était mort et que l’identité des deux restants était en train d’être clarifiée.

Toujours dimanche, une réunion s’est tenue à Paris entre le directeur de la CIA et de hauts responsables qataris, égyptiens et israéliens. Objectif : aboutir à un plan de trêve réaliste qui comprend la libération des otages israéliens toujours retenus à Gaza, et une pause dans les combats sur le terrain. »La réunion a été qualifiée de constructive » selon un communiqué du Bureau du Premier ministre israélien, qui indique par ailleurs qu’il « existe encore des divergences importantes dont les parties continueront à discuter lors de réunions mutuelles supplémentaires qui se tiendront cette semaine ».