Ancien protégé de l’ex président gabonais Omar Bongo, héritier de Jacques Foccart et conseiller occulte de Jacques Chirac puis de Nicolas Sarkozy pour les questions africaines, Robert Bourgi est une figure emblématique de la Françafrique. Homme de réseaux et d’influence, ce franco-libanais né à Dakar est un fin connaisseur des coulisses de la politique africaine de la France. Dans un entretien à Mondafrique, il commente l’engagement actuel de Paris au Moyen-Orient et sur différents théâtres du continent africain, de la Centrafrique au Mali
Ponte de la Françafrique, fils spirituel de Jacques Foccart, Robert Bourgi reçoit mondafrique dans son bureau du 16ème arrondissement de Paris. Pour lui, la politique de la France en Afrique et au Moyen-Orient se caractérise aujourd’hui par un interventionnisme au dessus des moyens financiers et matériels de l’Etat. Concurrencé sur le terrain économique par la Chine, l’Inde et la Russie, Paris peine par ailleurs à s’affirmer sur les marchés du continent. Sur le plan stratégique, la situation n’est guère meilleure. En Centrafrique et au Mali, deux pays toujours instables malgré les opérations militaires lancées par Paris, Robert Bourgi critique une prise en compte insuffisante des réalités de terrain.
hAncien protégé de l’ex président gabonais Omar Bongo, héritier de Jacques Foccart et conseiller occulte de Jacques Chirac puis de Nicolas Sarkozy pour les questions africaines, Robert Bourgi est une figure emblématique de la Françafrique. Homme de réseaux et d’influence, ce franco-libanais né à Dakar est un fin connaisseur des coulisses de la politique africaine de la France