Mondafrique présente quatre interviews de Riccardo Petrella, politologue, économiste et fondateur du « Comité international pour un contrat mondial de l’eau », défendant le principe que l’eau est un bien commun et que le droit à l’eau est un droit inaliénable individuel et collectif.
Dans ce second entretien réalisé par « Pour », il nous parle des changements climatiques risquent d’entrainer une augmentation de la température de 3°C. Et ça aurait pour conséquence une pénurie d’eau – d’après le rapport Stern – qui toucherait jusqu’à 4 milliards d’habitants, et frapperait de famine près de 500 millions de personnes supplémentaires. À l’inverse, d’autres régions subiraient des inondations côtières qui affecteraient plus de 100 millions de personnes chaque année. Alors pourquoi est-ce que la COP21 et les grands Etats et les puissances financières font une impasse sur ces prévisions, font comme si elles n’existaient pas ?
Sur la même thématique, premier entretien avec Riccardo Petrella :