Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré avoir ordonné à son armée de se « préparer » à une opération dans la ville de Rafah – dans le sud de la bande de Gaza et frontalière de l’Égypte – abritant plus d’un million de déplacés palestinien ayant fui le reste de l’enclave à cause de la guerre que l’État hébreu mène dans la région contre le Hamas. Benjamin Netanyahu a également ordonné aux responsables militaires d’élaborer des plans d’évacuation de la zone. Le département d’État américain a de son côté indiqué qu’il ne soutenait pas une offensive terrestre à Rafah, avertissant que, si elle n’était pas correctement planifiée, une telle opération dans une ville abritant plus d’un million de déplacés palestiniens risquerait d’être « désastreuse ».
La nuit dernière, le Hezbollah libanais a riposté à une attaque qui avait visé une voiture dans la localité de Nabatiyé plus tôt dans la journée de jeudi, où plusieurs responsables de la milice pro-iranienne étaient présents. Le Hezbollah a tiré environ 30 roquettes sur le quartier général de la 3e brigade d’infanterie à la base d’Aïn Zitim. Ce vendredi matin, l’armée israélienne a lancé une attaque aérienne sur une maison dans la localité d’Aït al-Chaab (dans le sud du Liban, près de la frontière libano-israélienne). Plusieurs autres localités de la région du sud-Liban ont également été visées par Israël.
Sur le terrain dans la bande de Gaza, Israël a mené vendredi de nouvelles frappes aériennes sur la ville de Rafah (au sud de l’enclave palestinienne, frontalière de l’Egypte). Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré avoir ordonné aux troupes de « se préparer à une opération » dans la ville, jusqu’à présent l’une des rares zones épargnées par une offensive terrestre israélienne. Selon l’AFP, Benjamin Netanyahu a ordonné aux responsables militaires d’élaborer des plans d’évacuation de la zone.
Le Département d’État américain a déclaré qu’il ne soutenait pas une offensive terrestre à Rafah, avertissant que, si elle n’était pas correctement planifiée, une telle opération dans une ville abritant plus d’un million de déplacés palestiniens risquerait d’être « désastreuse ». De son côté, le chef de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a réagi, déclarant que « toute opération militaire de grande envergure au sein de cette population ne peut qu’ajouter une couche supplémentaire à la tragédie sans fin qui est en train de se dérouler ». Le Croissant Rouge palestinien a, lui, indiqué que les forces israéliennes avaient effectué un raid sur un hôpital dans la ville de Khan Younès (dans le sud de la bande de Gaza) plus tôt dans la journée.