- Mondafrique https://mondafrique.com/video/ Mondafrique, site indépendant d'informations pays du Maghreb et Afrique francophone Thu, 04 Sep 2025 06:22:44 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://mondafrique.com/wp-content/uploads/2017/11/logo_mondafrique-150x36.jpg - Mondafrique https://mondafrique.com/video/ 32 32 La Galerie Africaine illumine Paris jusqu’au 9 septembre https://mondafrique.com/loisirs-culture/la-galerie-africaine-illumine-paris-jusquau-9-septembre/ https://mondafrique.com/loisirs-culture/la-galerie-africaine-illumine-paris-jusquau-9-septembre/#respond Mon, 01 Sep 2025 04:50:52 +0000 https://mondafrique.com/?p=137984 Peintures, sculptures et photographies dialoguent au cœur du Marais, dans une exposition vivante qui met à l’honneur la créativité contemporaine africaine et les talents de la diaspora, entre rencontres et découvertes. Aude Minart, grande passeuse d’art Dans le foisonnant quartier du Marais, à deux pas des quais de Seine, la Galerie Africaine s’impose, une nouvelle […]

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Peintures, sculptures et photographies dialoguent au cœur du Marais, dans une exposition vivante qui met à l’honneur la créativité contemporaine africaine et les talents de la diaspora, entre rencontres et découvertes.

Aude Minart, grande passeuse d’art

Dans le foisonnant quartier du Marais, à deux pas des quais de Seine, la Galerie Africaine s’impose, une nouvelle fois, comme un carrefour essentiel de la scène artistique à Paris. Du 21 août au 9 septembre 2025, l’exposition « L’Afrique célébrée » propose un voyage inédit au sein de la création contemporaine africaine, conjuguant la diversité des médiums, des regards et des récits. Le visiteur est invité à circuler librement entre les univers d’artistes confirmés et les promesses d’une jeune génération, tous porteurs d’une énergie singulière.

Fondée par Aude Minart, grande passeuse d’art et infatigable dénicheuse de talents, la Galerie Africaine n’a jamais été un simple espace d’accrochage : c’est un lieu de transmission, de découverte et de dialogue. « L’Afrique célébrée » incarne cette philosophie, en offrant une véritable mosaïque de voix et de formes où chaque œuvre devient un pont entre l’intime et l’universel. L’exposition refuse toute vision monolithique : ici, l’Afrique se déploie plurielle, foisonnante, mêlant les traditions revisitées et les explorations avant-gardistes, le souvenir des racines et la vitalité de l’exil.

Amadou Camara Guèye

Sur les murs, les toiles chatoyantes de Camara Gueye, avec leurs scènes de vie et leurs couleurs vives, dialoguent avec les abstractions poétiques de Yao Metsoko, dont chaque motif évoque une mémoire fragmentée ou un rêve éveillé. À leurs côtés, les sculptures de Siriki Ky, façonnées dans le bronze, laissent deviner la trace de la main, la tension du geste, la force du regard. Yacouba Touré et Issouf Dermé, quant à eux, façonnent des formes épurées qui s’élèvent comme des totems contemporains, porteurs de récits anciens et de promesses nouvelles.

Junior Mvunzi, étoile montante

Sur les cimaises, la photographie trouve aussi sa place : Junior Mvunzi, étoile montante de la scène congolaise, capte les visages et les gestes du quotidien, avec une tendresse qui n’exclut jamais la lucidité. Ses images, baignées de lumière, racontent le lien entre l’individuel et le collectif, la tradition et l’audace de l’invention. Chaque cliché devient un fragment d’histoire, une invitation à repenser la notion d’appartenance, d’héritage ou d’avenir.

Un cocktail, le 4 septembre au soir, rassemblera artistes, collectionneurs, amateurs éclairés et simples curieux. L’atmosphère, loin des codes parfois figés du vernissage traditionnel, se veut ouverte et chaleureuse, propice aux échanges sincères. Aude Minart, fidèle à sa démarche, circulera de groupe en groupe, racontant la genèse d’une œuvre, l’histoire d’une rencontre, ou la promesse d’un projet à venir. Les tea-times des 6 et 7 septembre, nouveauté de cette édition, promettent eux aussi des moments précieux : autour d’une sélection de thés africains et de douceurs, les visiteurs pourront prolonger la découverte, dialoguer avec les artistes présents ou simplement s’imprégner de la magie des lieux. Dans le calme ouaté de la galerie, la conversation prend une autre densité, l’art se fait plus accessible, moins intimidant.

Pour de nombreux visiteurs, cette exposition s’impose comme un rendez-vous à ne pas manquer : le plaisir de la découverte, la beauté du dialogue entre les arts, l’émotion brute devant une toile ou une sculpture. Mais aussi le sentiment de participer, le temps d’une visite, à une aventure collective où la création redevient, enfin, une langue universelle.

Infos pratiques :

L’Afrique célébrée – La Galerie Africaine
Du 21 août au 9 septembre 2025
19 rue du Pont Louis‑Philippe, 75004 Paris
Entrée libre.
Cocktail le 4 septembre (18h‑ 21h), tea-time les 6 et 7 septembre.
Programme sur : lagalerieafricaine.com

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Le grand pragmatisme de la Russie dans le monde arabe https://mondafrique.com/video/le-grand-pragmatisme-de-la-russie-dans-le-monde-arabe/ https://mondafrique.com/video/le-grand-pragmatisme-de-la-russie-dans-le-monde-arabe/#respond Wed, 27 Aug 2025 10:52:18 +0000 https://mondafrique.com/?p=137912 Dans ses conquêtes comme dans ses concessions, la Russie a fait le choix de la flexibilité. Le mythe d’une Russie fidèle à de supposés « alliés » s’est heurté à la prudence et à la retenue dont elle a fait preuve face à la chute de Bachar Al-Assad en Syrie. En Europe, Moscou a décidé de combattre […]

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Dans ses conquêtes comme dans ses concessions, la Russie a fait le choix de la flexibilité. Le mythe d’une Russie fidèle à de supposés « alliés » s’est heurté à la prudence et à la retenue dont elle a fait preuve face à la chute de Bachar Al-Assad en Syrie. En Europe, Moscou a décidé de combattre l’ordre qui lui a été imposé au lendemain de la guerre froide, allant jusqu’à envahir son voisin ukrainien. Au Moyen-Orient, il n’est pas question de tordre le réel, mais simplement de s’adapter aux rapports de force existants.

Expert associé au CERI, Sciences Po


Toute réflexion sur la politique étrangère russe en Afrique du Nord et au Moyen-Orient implique un recul critique face à un état de l’art abondant où il est souvent question d’« alliances » inexistantes, de ruptures parfois fictives ou encore de capacités surestimées. Ces lectures séduisantes car géopolitiquement digestes (et conformes à une certaine représentation de la Russie) doivent être confrontées à la réalité d’une politique relativement prudente.

Au-delà de la rhétorique anti-occidentale – qui se heurte aux incertitudes qui entourent la relation russo-américaine aujourd’hui, et plus précisément la pérennité de la convergence avec le président Donald Trump –, quelques caractéristiques de la politique russe dans la région sont identifiables.hD’abord, nous avons affaire à une politique agile et flexible, qui allie relations stato-centrées et dialogue avec les acteurs non étatiques, méthodes conventionnelles (armée, diplomatie) et outils clandestins (mercenaires).

À cette flexibilité, il faut ajouter la notion de compartimentation : d’importantes relations bilatérales et d’étroites coopérations sont soigneusement protégées de tensions qui peuvent émerger dans des zones ou sur des sujets spécifiques. En d’autres termes, pour la Russie, la multiplication des partenariats et des canaux de communication prime les divergences relatives à tel ou tel dossier.

Enfin, « l’économisation » de sa politique étrangère (le fait de considérer les relations économiques comme une priorité de celle-ci), revendiquée depuis la fin de la période soviétique et étendue à la région Afrique du Nord-Moyen-Orient depuis les années 2000, est un facteur majeur de la stratégie russe.

En somme, derrière les tournants récents – au premier rang desquels la chute de l’ancien régime syrien, dont Moscou était une sorte de puissance tutélaire –, certaines constantes doivent être identifiées.

Cette capacité d’adaptation permanente à la réalité moyen-orientale était déjà perceptible à l’époque soviétique (l’URSS n’ayant pas particulièrement encouragé l’arrivée au pouvoir de partis communistes dans le monde arabe, par exemple). Et, en dépit du souverainisme affiché par Moscou au début de la guerre en Syrie, un dialogue s’est vite installé avec plusieurs acteurs non étatiques (des groupes islamistes aux combattants kurdes des Unités de protection du peuple, YPG) – avec l’ambition de les intégrer au camp « loyaliste ».

Mais, quand Hayat Tahrir al-Cham (HTC) a pris Damas en décembre 2024, on a pu constater que les anciens protecteurs de Bachar Al-Assad étaient tout à fait enclins à discuter avec les anciens djihadistes.

Loin des logiques d’alliances

L’affaiblissement de « l’Axe de la résistance » (de l’Iran au réseau milicien pro-iranien, qui inclut le Hezbollah libanais, en passant par l’ancien pouvoir syrien) et le changement de régime en Syrie affectent assurément l’avenir de la Russie en Méditerranée.

D’ailleurs, les nouvelles autorités syriennes ont mis fin au contrat encadrant la gestion russe du port de Tartous. Le dialogue est néanmoins maintenu avec le nouveau pouvoir syrien du président Ahmad Al-Charaa (ancien chef de HTC) et l’avenir de la Russie en Syrie est loin d’être scellé.

 
Le 29 janvier 2025, le nouveau dirigeant de la Syrie Ahmed Al-Charaa rencontre le vice-ministre russe des affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov à Damas. Gouvernement de transition syrien/AFP

Ce dialogue, qui peut paraître contre-intuitif, n’a rien d’étonnant. Dès la fin de l’année 2016, au lendemain de la capitulation des groupes rebelles à Alep, on a vu Moscou transformer en « modérés » des groupes islamistes en vue d’un accord (parmi ces groupes qui finiront par se rapprocher de HTC, nous retrouvons, par exemple, Ahrar al-Cham).

D’ailleurs, parmi les groupes qui atteindront Damas en décembre 2024 depuis le sud du pays, on retrouve celui d’un homme qui avait signé un accord de réconciliation avec la Russie en 2018 : Ahmad Al-Awda, chef de la 8e division du 5e corps d’armée, formé d’anciens rebelles ayant fait allégeance à Moscou, qui a fait défection avant de rejoindre HTC.

Outre cette souplesse à l’égard des groupes islamistes en Syrie, qui succède à une indéniable rigidité dans les attaques contre les différents groupes rebelles au début de l’intervention russe en 2015-2016, les transactions russo-turques sur le sort du nord du pays (notamment Idleb, où s’est cristallisée la rébellion islamiste dominée par HTC après les victoires « loyalistes » permises par la Russie) sont au cœur de l’évolution de la crise syrienne.

C’est, d’ailleurs, parce que la Turquie (craignant un nouvel afflux de réfugiés) en a fait une ligne rouge que la Russie a fait preuve de retenue devant la perspective d’une offensive « loyaliste » de grande ampleur contre HTC à Idleb.

Dans un contexte marqué par la guerre en Ukraine, les priorités de Moscou étaient claires : entre la consolidation de la relation avec la Turquie (en dépit des différends, en Syrie comme en Libye), qui inclut un volet économique et énergétique non négligeable (tourisme, fourniture de gaz, partenariat dans le secteur du nucléaire civil) et un soutien coûteux et stérile à un pouvoir syrien incapable de reconquérir l’ensemble du territoire et honni par une grande partie de la population, le choix devenait évident.

Les attaques – d’abord israéliennes, puis états-uniennes – subies par l’Iran au mois de juin dernier ont été l’occasion de rappeler cette prudence. Certes, la Russie a fermement condamné ces frappes, mais Moscou – qui avait soutenu « l’Axe de la résistance » en Syrie contre les rebelles, mais pas contre Israël – a préféré jouer la carte de la médiation.

En termes de compartimentation, deux autres exemples peuvent être signalés. La proximité avec l’Algérie (la Russie étant son principal fournisseur d’armements, même si ses exportations ont fortement baissé ces dernières années dans un contexte de guerre en Ukraine) n’a pas semblé incompatible avec le soutien apporté par les mercenaires de Wagner à des adversaires déclarés d’Alger en Libye et au Mali. Dans une moindre mesure, on a vu la Russie soutenir, au Soudan, le général Abdel Fattah al-Burhan, alors que les Émirats – partenaires privilégiés de la Russie dans d’autres dossiers – ont été régulièrement accusés par ce dernier d’actions subversives.


À lire aussi : Soudan : deux ans de guerre et un pays dans l’abîme


Les partenaires de la Russie pratiquent cette même compartimentation : des pays aussi différents que le Maroc (gros importateur de blé russe), l’Algérie et les monarchies du Golfe ont refusé de tourner le dos à la Russie au lendemain de la guerre en Ukraine, sans pour autant renoncer au soutien de Washington.

La Russie joue un rôle central dans le premier projet nucléaire civil égyptien à Al Dabaa, en finançant 85 % de son coût total par un prêt. Autorité égyptienne des centrales nucléaires
La Russie joue un rôle central dans le premier projet nucléaire civil égyptien à Al Dabaa, en finançant 85 % de son coût total par un prêt. Autorité égyptienne des centrales nucléaires

Israël, un atout symbolique pour la Russie ?

Les crimes commis par Israël à Gaza, dont la violence est telle que de nombreux experts et ONG internationales les qualifient de génocide, offrent à Moscou quelques victoires symboliques à peu de frais. Dans la bataille communicationnelle, l’action russe en Ukraine est atténuée par l’argument du « deux poids deux mesures ».

Toujours dans la sphère communicationnelle, on peut noter que de nombreux soutiens de Moscou affichent des positions anti-israéliennes, tandis que de nombreux sympathisants pro-ukrainiens manifestent leur solidarité avec Israël.

Bien sûr, il existe une gauche européenne qui affiche sa solidarité à la fois avec les Ukrainiens et avec les Palestiniens, mais deux tendances peuvent être constatées aussi bien parmi de nombreux élus européens que sur les réseaux sociaux : une solidarité avec l’Ukraine qui s’accompagne d’une solidarité avec Israël au nom d’un occidentalisme plus ou moins revendiqué ; des militants pro-russes jouant pleinement la carte du « deux poids deux mesures » susmentionnée, et d’une supposée connivence russe avec le « Sud global » (dont la version russe est la notion de « majorité mondiale »).

Par ailleurs, deux autres points émergent : le minimum fourni par la Russie (en termes de condamnations ou de déclarations critiquant Tel-Aviv) suffit à la distinguer de la posture des alliés « occidentaux » d’Israël qui ont longtemps offert à celui-ci « un soutien inconditionnel », ce qui permet de séduire sans trop d’efforts certaines opinions publiques, notamment dans le monde arabe. L’action israélienne est une validation du pari du rapport de force au détriment du droit et l’impunité israélienne est synonyme d’un discrédit quotidien pour les voix qui s’élèvent contre l’invasion russe tout en fermant les yeux sur les offensives israéliennes (en Palestine, mais aussi en Syrie, au Liban, en Iran…).

En définitive, la Russie s’adapte tant bien que mal à l’évolution de la situation proche-orientale en misant sur un équilibre entre fermeté sur les principes et posture de médiation ; alors que des puissances moyen-orientales, comme la Turquie et l’Arabie saoudite, tentent à leur tour d’apparaître comme des puissances médiatrices dans la guerre en Ukraine.

Des doutes subsistent sur la réalité de la relation russo-américaine : d’un côté, abandonner l’idée de faire contre-poids à l’influence de Washington contredirait la rhétorique russe de la « désoccidentalisation » ; de l’autre, une normalisation des relations avec les États-Unis peut être perçue comme un atout non négligeable en vue du dépeçage de l’Ukraine, dossier prioritaire pour Moscou.

Une chose est sûre : c’est l’ordre post-guerre froide que la Russie veut bousculer, pas l’ordre moyen-oriental.

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Farès Souhaid, la nécessité de désarmer le Hezbollah https://mondafrique.com/video/fares-souhaid-la-necessite-de-desarmer-le-hezbollah/ Tue, 12 Aug 2025 08:10:22 +0000 https://mondafrique.com/?p=137557 x

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Quand le leader islamiste marocain Benkirane rencontrait Mondafrique https://mondafrique.com/video/un-entretien-avec-lex-premier-ministre-islamiste-benkirane/ Tue, 05 Aug 2025 03:11:00 +0000 https://mondafrique.com/?p=135012 Dans un entretien exclusif accordé à Mondafrique en 2016, Abdelilah Benkirane qui vient de reconquérir sa place de leader du PJD, le mouvement islamiste marocain, déballait tout. Une première pour un politicien marocain qui parle rarement en français et parle encore plus rarement aux médias français. Abdelilah Benkirane, chef du gouvernement sortant du royaume chérifien […]

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Dans un entretien exclusif accordé à Mondafrique en 2016, Abdelilah Benkirane qui vient de reconquérir sa place de leader du PJD, le mouvement islamiste marocain, déballait tout. Une première pour un politicien marocain qui parle rarement en français et parle encore plus rarement aux médias français. Abdelilah Benkirane, chef du gouvernement sortant du royaume chérifien cette année là, revenait aussi bien sur ses relations avec la France, Mohammed VI et sur Driss Basri.

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L’Algérie et le Liban, une relation qui se renforce https://mondafrique.com/video/lalgerie-et-le-liban-une-relation-qui-se-renfoce/ Tue, 29 Jul 2025 16:13:59 +0000 https://mondafrique.com/?p=137130 Cet article L’Algérie et le Liban, une relation qui se renforce est apparu en premier sur Mondafrique.

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Liban, Ziad Rahbani est parti, le piano s’est tu, https://mondafrique.com/video/liban-ziad-rahbani-sest-eteint-le-piano-sest-tu/ Tue, 29 Jul 2025 03:59:00 +0000 https://mondafrique.com/?p=137100 Ziad Rahbani, figure emblématique de la scène culturelle libanaise, compositeur engagé et fils de Fairuz et Assi, s’est éteint à l’âge de 69 ans. Son œuvre artistique et politique a profondément marqué plusieurs générations, dans un Liban traversé par des crises successives. Un article d’Ici Beyrouth Le Liban pleure l’un de ses plus grands artistes. […]

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Ziad Rahbani, figure emblématique de la scène culturelle libanaise, compositeur engagé et fils de Fairuz et Assi, s’est éteint à l’âge de 69 ans. Son œuvre artistique et politique a profondément marqué plusieurs générations, dans un Liban traversé par des crises successives.

Un article d’Ici Beyrouth

Le Liban pleure l’un de ses plus grands artistes. Ziad Rahbani, compositeur, pianiste, dramaturge et commentateur politique, s’est éteint à l’âge de 69 ans. Né en 1956 de l’union de la légendaire chanteuse Fairuz et du compositeur Assi Rahbani, il a grandi au sein d’un foyer baigné de musique. Très tôt, il s’est démarqué en forgeant son propre style, où se croisent musique, satire et engagement politique.

Il n’avait que 17 ans lorsqu’il composa Sa’alouni el-Nas pour sa mère, alors que son père était hospitalisé. Ce moment fondateur l’introduit dans le monde musical, mais aussi dans celui du théâtre. Ses pièces, jouées dans les années les plus sombres de la guerre civile libanaise, ont offert une voix aux jeunes désabusés, à une génération perdue dans le tumulte de la violence.

Ziad Rahbani était un esprit libre. Son engagement au sein du Parti communiste libanais, son soutien aux résistances arabes et son rejet affiché des systèmes confessionnels ont fait de lui une figure à part. Dans une société où l’athéisme reste tabou, il assumait ses idées à contre-courant, s’attirant autant de critiques que d’admiration.

Son mariage avec Dalal Karam et la controverse autour de la paternité de leur fils Assi ont également alimenté  le débat public. Ces épisodes intimes ont inspiré certaines de ses chansons les plus personnelles, comme Marba el-Dalal ou Bisaraha.

Ses albums Abou AliHallelujaAna Mouch Kafer, ou encore Monodose témoignent d’un génie musical polymorphe, capable de naviguer entre jazz, musique orientale et groove révolutionnaire. À travers ses chansons, il racontait ses amours brisées, ses colères politiques, ses rêveries intimes.

Ziad laisse derrière lui une œuvre monumentale et un vide immense. À l’image de ses spectacles, parfois drôles, souvent poignants, toujours engagés, il restera pour beaucoup l’artiste qui a su traduire en mots et en notes les contradictions du Liban moderne.

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Notre entretien video avec Jojo Sk, pionnier de l’Afrobeats https://mondafrique.com/video/notre-entreien-video-avec-jojo-sk-pionnier-de-lafrobeats/ Wed, 23 Jul 2025 12:33:01 +0000 https://mondafrique.com/?p=125564 Jordan, alias Jojo Sk, est dj et producteur, un des initiateurs de l’Afrobeats, un terme décrivant la fusion des sons provenant du Ghana et du Nigeria. Il est membre fondateur du collectif Sixtion qui organise des événements et participe à des dj set partout à travers le monde Un entretien avec Christophe Barrayre, journaliste et […]

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Jordan, alias Jojo Sk, est dj et producteur, un des initiateurs de l’Afrobeats, un terme décrivant la fusion des sons provenant du Ghana et du Nigeria. Il est membre fondateur du collectif Sixtion qui organise des événements et participe à des dj set partout à travers le monde

Un entretien avec Christophe Barrayre, journaliste et éditeur, ancien créateur et producteur à France Inter de l’émission « Affaires Sensibles »

Aujourd’hui, l’afrobeats est partout. Comment expliquer que ce son né au Nigéria, si spécifique et original, ait réussi à conquérir le monde en à peine dix ans ? Afrobeats : phénomène mondial part à la recherche de la recette magique derrière ce nouveau genre musical. Un documentaire et une enquête où se dessine le portrait d’une musique et d’une jeunesse globalisée propre à notre époque. Passionnant!

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Tisam Mazza, romancière marocaine: « la sexualité au coeur de mes questionnements » https://mondafrique.com/video/notre-entretien-avec-tisam-mazza-romanciere-et-citoyenne-du-monde/ Wed, 09 Jul 2025 10:33:02 +0000 https://mondafrique.com/?p=125574 Mondafrique a réalisé un entretien avec une auteure prometteuse, Tisam MAZZA, afin de mettre en lumière son livre: « Qui suis-je ? Une femme marocaine qui fait le tour du monde ». Rejoignez la nouvelle chaine Whatsapp de Mondafrique «  »Je suis une femme marocaine qui est née en Belgique, qui a grâce aux études a trouvé une issue de […]

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Mondafrique a réalisé un entretien avec une auteure prometteuse, Tisam MAZZA, afin de mettre en lumière son livre: « Qui suis-je ? Une femme marocaine qui fait le tour du monde ».

Rejoignez la nouvelle chaine Whatsapp de Mondafrique

«  »Je suis une femme marocaine qui est née en Belgique, qui a grâce aux études a trouvé une issue de secours et pris le temps d’apprendre à se connaître en faisant pleins d’erreurs. Chaque erreur a été douloureuse et m’a rendu plus humble mais surtout m’a fait grandir et découvrir ce que je veux et ce que je ne veux surtout plus. »

Si j’ai écrit et que je publie ce livre aujourd’hui, c’est tout d’abord parce que j’ai enfin atteint un degré d’introspection suffisant pour commencer à comprendre le pourquoi du comment, mais surtout pour comprendre que, si je voulais vivre bien, il fallait que j’apprenne à m’aimer à travers la compassion et l’acceptation de moi-même. Je n’ai pas besoin d’être parfaite pour être heureuse, au contraire. Et le jugement des autres, on s’en fout, car finalement ils s’en foutent. Soyez certains que, quand la vie devient rude, ces gens-là ne sont pas là pour vous soutenir. Ce qui compte, c’est de pouvoir vivre ma vie de la manière la plus authentique possible et d’être honnête avec moi-même.

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Abidjan rève de devenir la capitale du cinéma africain https://mondafrique.com/video/abidjan-reve-de-devenir-la-capitale-du-cinema-africain/ Fri, 04 Jul 2025 21:11:14 +0000 https://mondafrique.com/?p=136552 Cet article Abidjan rève de devenir la capitale du cinéma africain est apparu en premier sur Mondafrique.

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Le Maroc fournit 76% des importations française de tomates https://mondafrique.com/video/le-maroc-fournit-76-des-importations-francaise-de-tomates/ Sat, 28 Jun 2025 07:44:10 +0000 https://mondafrique.com/?p=136255 Le Maroc est devenu le premier fournisseur de produits agricoles et agroalimentaires de la France, avec des importations atteignant près d’1,5 Md € en 2024. La production de tomates au Maroc soulève des enjeux de souveraineté alimentaire, avec des impacts écologiques (surexploitation des nappes phréatiques) et sociaux (conditions de travail précaires des ouvrières agricoles). Chiffres […]

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Le Maroc est devenu le premier fournisseur de produits agricoles et agroalimentaires de la France, avec des importations atteignant près d’1,5 Md € en 2024.

La production de tomates au Maroc soulève des enjeux de souveraineté alimentaire, avec des impacts écologiques (surexploitation des nappes phréatiques) et sociaux (conditions de travail précaires des ouvrières agricoles).

Chiffres clés

  • Le Maroc fournit à lui seul 76% des importations françaises de tomates, 69% des importations de pastèques et 22% des importations de melons.
  • La production de tomates au Maroc mobilise 27% des surfaces cultivées et contribue à la surexploitation des nappes phréatiques.
  • Les importations de tomates marocaines en France ont augmenté de 46% en volume et de plus de 220% en valeur entre 2014 et 2024.

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