Alors que les présidentielles doivent se tenir demain à Djibouti, dix femmes djiboutiennes sont entrées en grève de la faim vendredi 1er avril dans un local de l’association « Femmes solidaires » à Arcueil en banlieue parisienne pour dénoncer les viols commis régulièrement par l’armée gouvernementale sur les femmes issues de la tribu Afar. Une communauté victime de nombreuses exactions depuis la guerre civile de 1991 sous le regard laxiste du président Ismaïl Omar Guelleh.