Au Burkina, les mutins ont accusé le lieutenant-colonel Damiba « de lancer une contre-offensive depuis le camp de Kamboinsin des forces spéciales françaises (…) Plusieurs dizaines de manifestants, soutiens affichés des putschistes, se sont rassemblés autour de l’ambassade de France à Ouagadougou, la capitale, lançant des pierres sur la façade, tentant d’allumer un feu (…) L’Institut de Bobo-Dioulasso (…) a aussi été visé par un incendie, complète Le Journal du Dimanche. Le Quai d’Orsay a condamné ces violences et démenti la présence de Damiba dans le camp militaire des forces françaises ou à l’ambassade ».
Les putschistes ayant, dans une déclaration signée de la main du capitaine Ibrahim Traoré, exprimé « leur ferme volonté d’aller vers d’autres partenaires prêts à aider dans la lutte contre le terrorisme », Le JDD assure qu’il s’agit « bel et bien de la Russie, déjà présente au Mali par l’entremise du groupe de mercenaires Wagner et dont l’influence ne cesse de croître dans la sous-région ».