Sénégal - Mondafrique https://mondafrique.com/tag/senegal/ Mondafrique, site indépendant d'informations pays du Maghreb et Afrique francophone Tue, 08 Oct 2024 10:17:53 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.2 https://mondafrique.com/wp-content/uploads/2017/11/logo_mondafrique-150x36.jpg Sénégal - Mondafrique https://mondafrique.com/tag/senegal/ 32 32 Niger, les voyages d’un ancien Président discrédité, Mahamadou Issoufou https://mondafrique.com/a-la-une/les-voyages-nebuleux-de-mahamadou-issoufou/ Mon, 07 Oct 2024 22:32:08 +0000 https://mondafrique.com/?p=119823 Pour les Nigériens, c’est une étrange et désagréable sensation de déjà-vu. L’ancien Président du Niger, discrédité à l’international pour son rôle supposé dans le coup d’Etat contre son dauphin et ami de trente ans, l’actuel patron de la junte militaire qui fut le chef de la garde présidentielle, enchaîne les déplacements diplomatiques à l’étranger et […]

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Pour les Nigériens, c’est une étrange et désagréable sensation de déjà-vu. L’ancien Président du Niger, discrédité à l’international pour son rôle supposé dans le coup d’Etat contre son dauphin et ami de trente ans, l’actuel patron de la junte militaire qui fut le chef de la garde présidentielle, enchaîne les déplacements diplomatiques à l’étranger et continue d’entacher la crédibilité du régime en place. 

Si Mahamadou Issoufou, prudent, ne s’exprime plus au Niger sur ses canaux officiels, ses voyages sont rapportés sur les réseaux sociaux par ses partisans enthousiastes, qui profitent du silence des autorités pour prêter à leur héros un rôle international éminent « au service de l’Afrique et du Niger. » Ceux qui, à l’opposé, nourrissent à son encontre une rancune tenace, s’insurgent contre ces déplacements financés par le contribuable et reprochent sa complaisance au général Abderahmane Tiani au pouvoir. 

Il y a une semaine, le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye a accordé une audience à son aîné au palais présidentiel, suivie d’une courte et vague interview aux médias locaux du Nigérien, plein d’humilité envers son cadet, se disant très occupé par les questions de sécurité dans la région. « Le @PR_Diomaye a reçu ce mardi Mahamadou Issoufou, ancien président du Niger. M. Issoufou, actuellement président du Panel Indépendant de Haut Niveau sur la Sécurité et le Développement au Sahel, a discuté avec le chef de l’État des questions de sécurité dans la sous-région », écrit sobrement le communiqué de la Présidence sénégalaise.

Pourtant, une source onusienne en Afrique de l’Ouest a dit à Mondafrique que le Panel de Haut Niveau sur le Sahel est abandonné, même s’il n’est pas officiellement dissout. Nul ne semble d’ailleurs, à New York, avoir désormais la moindre stratégie pour le Sahel, secoué par les coups d’Etat et l’implosion des institutions régionales. 

Dakar, le 1er octobre 2024

Il n’est pas exclu non plus que Mahamadou Issoufou se fasse ouvrir les portes en jouant sur l’ambigüité de ses responsabilités, la courtoisie diplomatique faisant le reste. En effet, sur les images tournées au Sénégal en compagnie de Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko, on voit que l’ancien Président est accompagné de son conseiller spécial chargé du dossier de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF), dont Mahamadou Issoufou était le champion pour l’Union africaine. 

C’est au titre de la ZLECAF que le natif de Tahoua a d’ailleurs fait son premier voyage hors du Niger en février dernier, invité par le président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki, qui lui aurait, dit-on, mis un jet à disposition. C’est toujours au titre de la ZLECAF qu’il participera à Kigali, à un autre événement financier international, du 9 au 11 octobre. Des photos du Président rwandais souriant aux côtés de Mahamadou Issoufou, prises en d’autres temps, refont surface. 

L’utile et l’agréable

Le 12 juin dernier, Mahamadou Issoufou, l’ancien Président du Niger, a quitté Niame, pour les Bahamas, a-t-il annoncé sur son compte facebook officiel. Il y participera aux Assemblées annuelles de la banque panafricaine Afreximbank « en sa qualité de Champion de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECaf) ».

L’ancien Président, auquel les partisans de son successeur et héritier socialiste Mohamed Bazoum, reprochent de l’avoir trahi par le coup d’Etat du 26 juillet, rappelle dans son post qu’il « participe régulièrement aux Assemblées d’Afreximbank qui finance la ZLECaf à hauteur de 10 milliards. » Parlant de lui à la troisième personne, Mahamadou Issoufou précise s’être rendu pour la même occasion à Accra en 2021 et 2023.

Cette campagne de communication semble avoir pour but de desserrer l’étau autour d’Issoufou en lui prêtant un rôle diplomatique actif et une influence politique souterraine au Niger. Car la situation de l’ancien Président reste critique.

Issoufou, la bête noire

Son fils Abba, ancien ministre du Pétrole arrêté dans la foulée du coup d’Etat, est toujours détenu à la prison de Filingué. C’est là qu’avait été emprisonné avant lui la bête noire d’Issoufou, Hama Amadou, alors principal candidat de l’opposition à la présidentielle. Les soutiens de Hama dans la capitale mais aussi les nombreuses victimes du régime socialiste réclament bruyamment des enquêtes et des poursuites contre Issoufou, perçu comme le véritable parrain du système de prédation et d’intimidation qui a régné pendant douze ans sur le Niger. Malgré sa rouerie et ses intrigues, le roi est nu, quels que soient les efforts qu’il déploie pour le cacher. 

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Macky Sall, l’opposant numéro un, se désengage du Pacte de Paris https://mondafrique.com/international/macky-sall-remercie-macron-et-se-desengage-du-pacte-de-paris/ Mon, 07 Oct 2024 21:57:42 +0000 https://mondafrique.com/?p=119818 L’ancien Président sénégalais Macky Sall, qui s’est engagé dans la campagne des législatives au Sénégal,  n’aura pas fait long feu à la tête du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète, une coalition de plaidoyer pour le financement international de la transition climatique au profit des Etats vulnérables, créée par Emmanuel Macron après […]

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L’ancien Président sénégalais Macky Sall, qui s’est engagé dans la campagne des législatives au Sénégal,  n’aura pas fait long feu à la tête du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète, une coalition de plaidoyer pour le financement international de la transition climatique au profit des Etats vulnérables, créée par Emmanuel Macron après le sommet pour un nouveau pacte financier mondial de juin 2023.

Nommé envoyé spécial du 4P en avril dernier par le Président français, en guise de lot de consolation après sa sortie mouvementée de la vie politique du Sénégal, Macky Sall ne semble pas avoir goûté exagérément les délices de la fonction offerte, dont les contours restent aussi  fumeux que technocratiques.  

Il a démissionné, le 5 octobre dernier, par une lettre adressée à Emmanuel Macron, le remerciant pour « la tâche exaltante » et la confiance placée en lui et renouvelant son attachement à leur amitié.

Mobiliser la communauté internationale autour des objectifs du Pacte de Paris est moins pressant pour l’ancien Président que revenir croiser le fer dans son pays, en tant que tête de liste de la Coalition Takku Wallu Sénégal pour les législatives fixées au 17 novembre. Il affrontera ainsi à nouveau son ennemi juré, le Premier ministre Ousmane Sonko, tête de liste des Patriotes sénégalais du Pastef. 

Macky Sall avait conduit le pays au bord du chaos en essayant de se maintenir au pouvoir par l’interruption du processus électoral, au printemps dernier.

Le dîner discret de Macky Sall avec Emmanuel Macron

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Sénégal, la bataille incertaine des élections législatives anticipées https://mondafrique.com/a-la-une/senegal-la-bataille-incertaine-des-elections-legislatives-anticipees/ Thu, 05 Sep 2024 07:09:22 +0000 https://mondafrique.com/?p=117600 L’analyste politique, Hamidou Anne, pense que la dissolution du parlement sénégalais est désormais une certitude après le revers subi samedi dernier par le président Diomaye Faye. En revanche, il n’est pas certain que le parti au pouvoir rafle la mise lors des élections législatives anticipées qui vont suivre dans la foulée. Correspondance à Abidjan, Bati […]

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L’analyste politique, Hamidou Anne, pense que la dissolution du parlement sénégalais est désormais une certitude après le revers subi samedi dernier par le président Diomaye Faye. En revanche, il n’est pas certain que le parti au pouvoir rafle la mise lors des élections législatives anticipées qui vont suivre dans la foulée.

Correspondance à Abidjan, Bati Abouè

Le Sénégal s’achemine donc vers des élections législatives anticipées. Le rejet du projet de loi sur la suppression du Haut conseil des collectivités territoriales et du Conseil économique, social et environnemental voulu par Bassirou Diomaye Faye a en effet mis le gouvernement devant cette réalité implacable, croit savoir Hamidou Anne, analyste politique sénégalais qui répondait aux questions de Voa Afrique, le mardi 3 septembre dernier.

Pour lui, la « bataille de la dissolution ira jusqu’à son terme (parce que) tout le monde est convaincu que le président de la République va dissoudre le parlement quand celui-ci aura deux ans, soit le 12 septembre prochain ».

A sa charge, l’opposition paie sa stratégie de ne pas donner le quitus au chef du gouvernement parce qu’il avait refusé de « faire sa déclaration de politique générale » devant la représentation nationale. « L’opposition et une partie significative de la population et de la société civile ont estimé que c’était un manque de respect au parlement et à ses députés. En réponse, l’opposition a refusé de voter le projet de loi et a posé un acte de défiance en déposant une motion de censure ».

60 à 90 jours de campagne

Les dés étant désormais jetés, un décret présidentiel devrait normalement intervenir le 13 septembre prochain pour dissoudrel’Assemblée nationale et convoquer le corps électoral à des élections législatives anticipées. Le gouvernement a entre 60 et 90 jours pour les organiser, c’est-à-dire « à partir de la mi-novembre jusqu’à la mi-décembre », précise Hamidou Anne.

Cette dissolution aura des conséquences sur le vote du budget et sur le système de sélection des candidats. Car « depuis 2018, le code électoral a introduit des parrainages », explique Hamidou Anne. En revanche, sur le plan politique, le pays n’a rien à rien à craindre. « Le Sénégal, est une démocratie majeure qui a montré, le 24 mars dernier, sa solidité et son ancrage », assure-t-il. Quant au prochain rapport de forces au sein du parlement, Hamidou Anne tempère l’euphorie des partisans du nouveau régime. Pour lui, « Rien n’est joué d’avance et bien malin qui dira celui qui va remporter les élections » à venir. La bataille sera d’autant rude que toutes « les forces en présence se préparent (en conséquence). Et personne ne peut dire qu’une élection est jouée d’avance au Sénégal ».

Les Sénégalais divisés

Évidemment les seuls arbitres de cette bataille serontles Sénégalais eux-mêmes. Et, pour l’heure, ils sont divisés entre ceux qui considèrent la suppression desdites institutions comme une mesure « nécessaire de rationalisation des ressources publiques » et ceux pour qui la réduction de certains salaires dans des administrations publiques ou la suppression d’agences, d’ambassades ou de consulats à cet égard relèvent d’actes règlementaires qui n’avaient pas besoin d’être votées par l’Assemblée nationale.

A titre personnel, l’analyste sénégalais pense que Bassirou Diomaye Faye veut dissoudre le Haut conseil des collectivités territoriales et le Conseil économique, social et environnemental parce qu’il n’y a pas de militants. « Je considère que c’est un prétexte parce que le régime n’a pas ses militants dans ces deux instances et une fois supprimées, elles seront remises en selle parce qu’elles ont été supprimées en 2000 et 2010 et, chaque fois, elles ont été remises en place parce qu’il y a une clientèle politique. »

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Le rapport de forces politique au Sénégal reste très incertain https://mondafrique.com/a-la-une/le-rapport-de-forces-politique-au-senegal-est-incertain/ Mon, 02 Sep 2024 05:11:51 +0000 https://mondafrique.com/?p=117454 Le projet de réforme de la Constitution qui devait permettre au président sénégalais Bassirou Diomaye Faye de mettre en oeuvre sa politique de réforme a été rejeté ce samedi 31 août par la commission des lois alors que l’Assemblée sénégalaise devrait être dissoute le 12 septembre. Correspondance à Abidjan, Bati Abouè C’est un premier revers […]

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Le projet de réforme de la Constitution qui devait permettre au président sénégalais Bassirou Diomaye Faye de mettre en oeuvre sa politique de réforme a été rejeté ce samedi 31 août par la commission des lois alors que l’Assemblée sénégalaise devrait être dissoute le 12 septembre.

Correspondance à Abidjan, Bati Abouè

C’est un premier revers pour Bassirou Diomaye Faye qui devra finalement attendre la dissolution de l’Assemblée nationale, le 12 septembre prochain, pour tenter d’obtenir une majorité parlementaire à l’issue des législatives. C’est la condition sine qua non sans laquelle le président sénégalais ne pourra pas passer à l’acte et appliquer son programme. On connait son intention de dissoudre le conseil des collectivités et le conseil économique, social et environnemental, les deux institutions jugées budgétivores par le régime.

Car la commission des lois du Parlement actuel n’a pas mis longtemps à refuser la révision du texte fondamental qui aurait pu donner un tel pouvoir au président. Majoritairement dominée par les députés de la coalition Benno Bokk Yakaar de l’ancien président Macky Sall, l’Assemblée nationale fait donc payer au gouvernement Faye unecertaine arrogance. La demande du chef de l’État a été refusée par 16 voix contre 14, ce qui reflète d’ailleurs les rapports de force actuels au sein du parlement sénégalais.

Un peu revanchard d’ailleurs, le président de la commission des Lois, de la Décentralisation, du Travail et des Droits humains, Moussa Diakhate expliquait ce refus en interrogeant le passé. « N’est-ce pas ce régime, son gouvernement, son président et son Premier ministre qui nous avaient dit qu’ils ne viendraient pas faire la déclaration de politique générale parce que le règlement intérieur de l’Assemblée n’est pas à jour ?… N’est-il pas plus logique d’attendre que le règlement intérieur soit à jour pour demander la dissolution ou la suppression du Conseil économique, social et environnemental ? »

La dissolution pour arbitrer 

Le gouvernement est forcé de répondre. Et pour l’heure, la dissolution est le seul moyen dont il dispose. Mais pour ce faire, il devra attendre jusqu’au 12 septembre prochain et compter le nombre de ses députés lors de la proclamation des résultats des législatives à venir.

Car pour Moussa Diakhate la convocation des députés en séance plénière ce lundi pour se prononcer à leur tour sur la révision de la constitution donnera le même résultat. Parce que le pouvoir en place fait face à une opposition majoritaire dominée par la coalition Benno Bokk Yakaar de l’ancien président Macky Sall désormais dans l’opposition.

De fait, les chances de faire passer cette loi devant les députés en session plénière ce lundi sont également minces. L’ancien parlementaire Doudou Wade, membre du PDS, le parti de Karim Wade, pense que le vote de samedi à la commission des Lois sera le même que celui de samedi qui « reflète exactement le résultat des élections législatives avec 82 députés pour la majorité, Benno Bokk Yakaar, 80 députés pour l’opposition réunie et 3 non-inscrits » sur les 160 députés que compte le parlement. « La loi risque (donc) de ne pas passer… », dit-il, mais pour cela, tous les députés devraient être là. Et c’est peut-être sur les absences que compte le pouvoir.

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Sénégal, Yacine Fall rencontre Sergueï Lavrov à Moscou https://mondafrique.com/video/senegal-yacine-fall-rencontre-serguei-lavrov-a-moscou/ Fri, 30 Aug 2024 14:39:03 +0000 https://mondafrique.com/?p=117331 En visite en Russie, la ministre sénégalaise des Affaires étrangères, Yacine Fall, a tenu des discussions stratégiques avec son homologue russe, Sergueï Lavrov. Au cœur des échanges, la coopération économique et sécuritaire entre les deux nations, avec un accent particulier sur les secteurs du pétrole, du gaz, de l’alimentation et de la cybersécurité. La ministre […]

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En visite en Russie, la ministre sénégalaise des Affaires étrangères, Yacine Fall, a tenu des discussions stratégiques avec son homologue russe, Sergueï Lavrov. Au cœur des échanges, la coopération économique et sécuritaire entre les deux nations, avec un accent particulier sur les secteurs du pétrole, du gaz, de l’alimentation et de la cybersécurité.

La ministre sénégalaise des Affaires étrangères, Yacine Fall, a rencontré jeudi 29 aout 2024 son homologue russe, Sergueï Lavrov, lors de sa visite en Russie. Les discussions ont porté sur plusieurs axes de coopération bilatérale, notamment dans les domaines du pétrole, du gaz, de l’alimentation et des engrais. Sergueï Lavrov a évoqué l’envoi d’experts pour établir des portails de service public en Afrique et la création d’un centre de sécurité, mettant en avant l’expérience russe en matière de cybersécurité.

Yacine Fall a également exprimé la volonté du Sénégal d’augmenter ses importations de blé en provenance de Russie, soulignant l’importance de ce produit pour la consommation locale. Elle a réaffirmé les liens solides entre le Sénégal et les pays de l’Alliance du Sahel, insistant sur l’importance de la coopération régionale face à la montée du terrorisme. Enfin, la ministre a plaidé pour des solutions pacifiques aux conflits internationaux, notamment en Ukraine, au Soudan et en République démocratique du Congo.

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Ousmane Sonko: « Personne ne passera par nous pour déstabiliser le Mali » https://mondafrique.com/video/ousmane-sonko-premier-ministre-du-senegal-personne-ne-passera-par-nous-pour-destabiliser-le-mali/ Wed, 14 Aug 2024 15:25:51 +0000 https://mondafrique.com/?p=116257 Lors d’une visite à Bamako le 12 aout 2024, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a tenu des propos fermes sur la solidarité entre le Sénégal et le Mali, rejetant toute tentative de déstabilisation de ce pays voisin. Cette déclaration intervient dans un contexte tendu marqué par la rupture des relations diplomatiques entre le Mali […]

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Lors d’une visite à Bamako le 12 aout 2024, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a tenu des propos fermes sur la solidarité entre le Sénégal et le Mali, rejetant toute tentative de déstabilisation de ce pays voisin. Cette déclaration intervient dans un contexte tendu marqué par la rupture des relations diplomatiques entre le Mali et l’Ukraine.

Le 12 août 2024, lors d’une visite officielle à Bamako, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a réaffirmé la position ferme de son gouvernement en déclarant que « le Sénégal ne servira pas de point de passage pour déstabiliser le Mali ». Après des échanges avec le président de la transition malienne, le colonel Assimi Goïta, et le Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, Sonko a insisté sur l’importance des liens solides entre les deux pays et a rendu hommage aux soldats maliens récemment tombés au combat. Il a également critiqué l’embargo imposé au Mali par plusieurs nations africaines, y compris le Sénégal, et assuré que de telles pratiques ne se reproduiraient pas sous son mandat. Par ailleurs, Sonko a exprimé son opposition à une intervention militaire au Niger, appelant au respect de la souveraineté des États africains. Cette visite intervient dans un contexte tendu, alors que le Mali a récemment rompu ses relations diplomatiques avec l’Ukraine, l’accusant d’avoir soutenu des rebelles touaregs dans les combats de juillet. Une vidéo partagée par l’ambassadeur ukrainien au Sénégal a accentué la crise, ce qui a conduit Dakar à convoquer l’ambassadeur pour lui rappeler ses obligations de non-ingérence. Peu après, le Niger a également rompu ses relations avec l’Ukraine, tandis que le Mali, le Burkina Faso et le Niger renforcent leur coopération au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), après avoir quitté la CEDEAO.

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Les divergences diplomatiques entre Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre https://mondafrique.com/politique/les-divergences-diplomatiques-entre-bassirou-diomaye-faye-et-son-premier-ministre/ Wed, 14 Aug 2024 14:39:29 +0000 https://mondafrique.com/?p=116213 En voyage officiel au Mali et au Rwanda, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, qui préside aux destinées des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), continue d’afficher des positions radicales sur les relations avec l’ancienne puissance coloniale et les multinationales occidentales pendant que le chef de l’état, Bassirou Diomaye Faye, […]

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En voyage officiel au Mali et au Rwanda, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, qui préside aux destinées des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), continue d’afficher des positions radicales sur les relations avec l’ancienne puissance coloniale et les multinationales occidentales pendant que le chef de l’état, Bassirou Diomaye Faye, semble plus réaliste.

Correspondance à Abidjan, Bati Abouè

Le premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko,  a rencontré, lundi, le président malien, Assimi Goïta, après un court séjour au Rwanda où il a assisté à l’investiture de Paul Kagamé qui entame un quatrième mandat à la tête de son pays. Ousmane Sonko s’est montré quelque peu mal à l’aise en plaidant le rapprochement avec le Mali qui reste encore dans le collimateur de la Cedeao accusée autrefois par lui-même d’être manipulée par la France.

C’était une visite pour le moins curieuse du premier ministre Ousmane Sonko à Bamako, un peu plus de deux mois seulement après celle du président Bassirou Diomaye Faye, qui tente, depuis le début de sa présidence, de ramener le Mali et les deux autres états du Sahel dans le giron de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

Ousmane Sonko a été reçu lundi par le chef de l’Etat malien auprès de qui il a plaidé le rapprochement entre son pays et le Mali sans que l’on sache s’il entendait prolonger l’appel de son président, Bassirou Diomaye Faye à un retour des trois pays au sein de la Cedeao ou, au contraire, s’il tentait de dessiner les prochaines relations de son pays avec la Confédération de l’Alliance des états du Sahel. D’autant qu’Ousmane Sonko s’est voulu par ailleurs réaliste.

« Nous resterons unis conformément aux réalités (…) qui nous imposent de continuer à coopérer (sur) tous les plans. Je sors d’ici avec la certitude qu’on a exactement la même compréhension de ce que devrait être nos relations », a-t- il d’ailleurs déclaré après des discussions jugées « très franches » et « très fraternelles » avec le chef de l’Etat malien.

Une diplomatie illisible

La diplomatie sénégalaise paraît souvent illisible en raison des anciennes positions affichées par Basirou Diomaye Faye et son compère Ousmane Sonko avant l’élection du second à la tête de leur pays, mais aussi au regard des opinions souvent contradictoires de son premier ministre. 

Le premier ministre sénégalais avait en effet salué les coups d’Etat intervenus dans les trois pays du Sénégal et semblait jusque-là réservé sur la position du président Diomaye mandaté par ses pairs de la Cedeao pour convaincre les trois pays « dissidents » à rejoindre la maison. Le président sénégalais s’était rendu en avril à Bamako puis au Burkina Faso pour convaincre leurs dirigeants de faire marche arrière, subissant une volée de bois vert des activistes panafricains qui l’accusent d’être inféodé à l’ancienne puissance coloniale française.

Une posture consensuelle

Mais Ousmane Sonko a répondu que « tout panafricaniste doit avoir comme seul et unique objectif de réunir les Africains au-delà de nos divergences ». Il a d’ailleurs débuté sa déclaration par des condoléances « les plus sincères et les plus attristées » à l’armée malienne qui a été attaquée par des groupes rebelles et des jihadistes près de la frontière sénégalaise, à Tinzaouatène.

Le premier ministre sénégalais a promis que « personne ne passera par le Sénégal pour déstabiliser le Mali ou pour imposer des sanctions », retrouvant ses accents d’opposant qui s’était élevé contre « l’embargo qui a été fait sur le Mali par des pays frères et malheureusement par notre pays », sous la présidence de Macky Sall, a-t-il déploré.

En 2020, le Mali avait fait l’objet d’un embargo commercial et financier décrété par la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) après un putsch qui a renversé l’ancien défunt président Ibrahim Boubacar Kéïta, pour obliger les putschistes à tenir des élections. « Nous sommes tous des pays souverains, nous devons nous respecter comme des pays souverains », a rappelé Ousmane Sonko qui avait promis la rupture avec l’ancien système. Sans un réel changement pour l’instant.

Ousmane Sonko: « Personne ne passera par nous pour déstabiliser le Mali »

Emmanuel Macron reçoit le Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye

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Ousmane Sonko défend le port du voile dans les écoles https://mondafrique.com/video/propos-dousmane-sonko-sur-le-voile-les-bons-offices-du-ministre-de-leducation/ Wed, 07 Aug 2024 04:00:00 +0000 https://mondafrique.com/?p=115864 La déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko, interdisant aux écoles de refuser l’accès à cause du port du foulard, a provoqué l’indignation de l’Église catholique du Sénégal. Cette controverse soulève des questions sur la laïcité et la liberté religieuse dans un pays réputé pour son harmonie interreligieuse. Une récente déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko […]

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La déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko, interdisant aux écoles de refuser l’accès à cause du port du foulard, a provoqué l’indignation de l’Église catholique du Sénégal. Cette controverse soulève des questions sur la laïcité et la liberté religieuse dans un pays réputé pour son harmonie interreligieuse.

Une récente déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko a suscité l’indignation de l’Église catholique du Sénégal et déclenché une vive polémique dans le pays. Le Premier ministre a affirmé que le gouvernement n’accepterait plus que l’accès à une école soit interdit à cause du port du foulard. Ces propos interviennent dans un contexte où le Sénégal, pays à majorité musulmane, est reconnu pour l’harmonie entre ses différentes communautés religieuses.

Une polémique sur la laïcité et la liberté religieuse

Les propos du Premier ministre ont provoqué une controverse majeure. En mettant en garde les établissements scolaires contre le refus du port du voile, Ousmane Sonko a touché un point sensible des débats sur la laïcité et la liberté religieuse dans le pays. La réaction de l’Église catholique a été immédiate et forte, exprimant sa profonde indignation face à cette prise de position gouvernementale.

Rencontre entre le Ministre de l’Éducation et l’Archevêque de Dakar

En réponse à cette situation, le ministre de l’Éducation, Moustapha Guirassy, s’est rendu ce mardi 6 août chez l’archevêque de Dakar, Mgr Benjamin Ndiaye, sur instruction du Premier ministre Ousmane Sonko. Lors de cette rencontre, le ministre Guirassy a mis en avant l’importance du « capital spirituel » du Sénégal, déclarant que « le capital le plus précieux que nous avons est le capital spirituel ». Il a également salué l’apport de l’Église catholique à l’éducation et à la formation des Sénégalais, reconnaissant le rôle significatif de cette institution dans le développement éducatif du pays.

 

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Musiques d’Afrique (5/5), “Orchestra Baobab”, le géant de Dakar https://mondafrique.com/loisirs-culture/series-dete-orchestra-baobab-le-geant-de-dakar-cet-hiver-a-paris-1230/ Fri, 05 Jul 2024 02:41:00 +0000 http://www.mondafrique.info/?p=1334 Le groupe sénégalais »Orchestra Baobab », inspiré de rythmes afro-cubains, soul américaine, rumba congolaise… est un Buena Vista Social Club à la sénégalaise L’orchestre mythique Baobab a su se maintenir au sommet avec une formation quasiment inchangée et un style unique qui associe toujours subtilement ses influences multiples et un son en constant renouvellement. Mélange des genres […]

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Le groupe sénégalais »Orchestra Baobab », inspiré de rythmes afro-cubains, soul américaine, rumba congolaise… est un Buena Vista Social Club à la sénégalaise

L’orchestre mythique Baobab a su se maintenir au sommet avec une formation quasiment inchangée et un style unique qui associe toujours subtilement ses influences multiples et un son en constant renouvellement.

Mélange des genres

Il reste « LE » groupe référence, celui par qui tout a commencé, celui qui fait le lien entre l’Afrique d’hier et d’aujourd’hui.  Ses nombreuses sources d’inspiration : des rythmes afro-cubains, au Créole Portugais, en passant par la rumba congolaise, le high-life, le calypso, la soul américaine et une kyrielle de folklores traditionnels sénégalais, combinées à un son pop africain joyeux, donnent naissance à un nouveau style qui pose les bases de la nouvelle musique sénégalaise. La particularité d’Orchestra Baobab est d’injecter dans le mélange de jazz et de musique africaine qui se pratique alors, des rythmes cubains. Il synthétise différentes influences musicales sénégalaises et africaines, il y ajoute des influences soul et jazz, surtout il incorpore des rythmes latino principalement cubains. C’est cette originalité qui, malgré la concurrence, fait redécouvrir et reformer le groupe en 2001, et permet l’enregistrement de nouveaux albums comme Specialist in All Styles en 2002.

Le fils de Senghor, producteur

À l’origine la plupart des musiciens sont des transfuges du Star Band, l’orchestre d’une boîte de nuit populaire de la Médina de Dakar, le Miami.

En 1970, Oumar Barro N’diaye, le premier Chef d’orchestre est chargé de sélectionner les musiciens et le nouveau groupe se produit au Club Baobab, un établissement huppé de la capitale auquel il emprunte son nom, Orchestra Baobab. Le succès est immédiat…

En 1978, alors jeune producteur de 24 ans Ibrahima Sylla produit un des premiers enregistrement du groupe au studio Golden Baobab sous le label Syllart, studio d’enregistrement du fils du président sénégalais : Francis Senghor. Mariant avec bonheur les influences variées qu’apportent ses membres issus des multiples ethnies qui forment la société sénégalaise, le groupe connaît une célébrité croissante dans toute l’Afrique de l’Ouest enregistrant une quinzaine d’albums jusqu’en 1985. Avec la fermeture du club en 1979 et la montée en puissance d’autres musiques – notamment Youssou N’dour et le Mbalax (musique populaire très dansante à base de percussions : le tama et le sabar ) –, le groupe se retrouve débordé par une révolution musicale qu’il a pourtant initiée et les membres s’éloignent jusqu’à la dissolution complète en 1987.

« Un baobab ne meurt jamais » 

Mais, selon les propres dires des musiciens, « On nous croyait morts, mais un baobab ça ne meurt jamais. Même desséché, il refait de jeunes pousses et renaît ».

Le projet « Buena Vista Social Club » a remis en selle avec le succès que l’on sait (près de 7 millions d’albums vendus dans le monde) des gloires oubliées de la musique cubaine. Le producteur anglais Nick Gold  (directeur du label World Circuit Records) à l’origine de cette renaissance s’est lancé dans des opération similaires, avec l’Orchestra Baobab par exemple . Il avait à son catalogue certains albums de l’Orchestra Baobab, et en  2001 il entreprend de reformer le groupe. Retrouvant les uns et les autres dans divers emplois, il réédite leur album le plus fameux, Pirates Choice, initialement paru en 1982, qu’il accompagne de quelques enregistrements. Ce disque connaîtra une large diffusion sur les radios internationales et relancera le groupe nouvellement reformé dans une tournée internationale. Et c’est reparti pour un tour !

Sur scène, avec une élégance bon enfant, il relance à nouveau ses invitations à danser, tricotant comme hier un  mélange d’africain et de cubain, des rumbas et boleros chantés en wolof. Barthélemy Attisso, avocat au barreau de Lomé reprend la guitare après vingt ans d’interruption et captive avec ses solos. Les saxophonistes Issa Cissokho et Thierno Koite ont le son rond et généreux qui entraîne les danseurs et les chanteurs (dont Assane Mboup, étonnante voix de tête) sont tous présents.

En 2002, après 16 ans de silence, c’est le triomphe ! « Specialist in All Styles » leur premier nouvel album depuis leur séparation est même coproduit par la star sénégalaise Youssou N’dour qui y participe aux côtés du chanteur cubain Ibrahim Ferrer, membre du Buena Vista Social Club. la formation sénégalaise fait donc son grand retour en studio et sur scène devenant du même coup l’un des groupes les plus anciens de la planète encore en activité. L’Orchestra Baobab récolte 2 Radio Awards de la BBC et une nomination aux Grammy.

Sorti en octobre 2007, leur album, Made in Dakar, réunit de nouveaux titres et d’anciens succès réenregistrés.

 Discographie

•    Saf Mounadem (1972) JK 3026 sous le nom de « Star Band de Dakar »

•    M’Beugene (1972) Music Afrique / Baobab

•    Orchestre Baobab ’75’ (1975)

•    Guy Gu Rey Gi (1975)

•    Senegaal Sunugaal (1975)

•    Visage Du Senegal (1975)

•    Baobab à Paris Vol. 1 & Vol. 2 (1978)

•    Mohamadou Bamba (1980) 

•    Ken Dou Werente (1982)

•    Bamba (1993)

•    Pirates Choice (1989 & 2001) Specialist in all styles (2002) World Circuit WCDO64

•    Specialist in All Styles (2002)

•    A night at Club Baobab (2006)

•    Made in Dakar (2007

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Paris/Dakar, une rencontre de deux heures entre Macron et Diomaye Faye https://mondafrique.com/video/la-rencontre-macron-diomaye-faye/ Fri, 21 Jun 2024 21:19:44 +0000 https://mondafrique.com/?p=113908 Le 20 juin, à Paris, Emmanuel Macron et Bassirou Diomaye Faye se sont rencontrés pour discuter de l’avenir des relations entre la France et le Sénégal. Cet échange, qui a duré plus de deux heures, marque un tournant important dans les liens entre les deux pays. Lors de ce déjeuner de travail, Emmanuel Macron et […]

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Le 20 juin, à Paris, Emmanuel Macron et Bassirou Diomaye Faye se sont rencontrés pour discuter de l’avenir des relations entre la France et le Sénégal. Cet échange, qui a duré plus de deux heures, marque un tournant important dans les liens entre les deux pays.

Lors de ce déjeuner de travail, Emmanuel Macron et Bassirou Diomaye Faye ont eu leur première discussion en personne depuis l’élection de Faye en mars. Bien que cette rencontre ne soit pas une visite officielle, elle témoigne de la volonté des deux dirigeants de renforcer leur partenariat. L’Élysée a précisé suivre avec « une attention particulière mais sans inquiétude » l’évolution politique au Sénégal, un partenaire clé en Afrique de l’Ouest.

La question de la  présence militaire française 

Parmi les sujets abordés, la réduction des troupes françaises stationnées à Dakar a été évoquée par Emmanuel Macron. Bien qu’aucune décision concrète n’ait été prise, le président français a souligné l’importance de rester à l’écoute des besoins sénégalais. Cette initiative pourrait trouver des points de convergence avec les critiques antérieures du parti Pastef, mené par Faye et son premier ministre Ousmane Sonko, sur la présence de troupes étrangères.

Relations Économiques

Sur le plan économique, Bassirou Diomaye Faye doit rencontrer des chefs d’entreprises françaises, mais aucun engagement spécifique n’a été annoncé lors de cette rencontre. La France demeure le premier investisseur étranger au Sénégal et le deuxième partenaire commercial après la Chine, avec plus de 250 entreprises françaises présentes sur le territoire sénégalais.

Les conflits au Soudan et au Congo 

En marge de la rencontre, Emmanuel Macron a discuté de la guerre au Soudan avec Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine. Plus tard, le président français devait s’entretenir avec le président rwandais, Paul Kagame, pour aborder la question du soutien aux rebelles du M23 dans l’est de la République démocratique du Congo.

 

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