Semaine culturelle - Mondafrique https://mondafrique.com/tag/semaine-culturelle/ Mondafrique, site indépendant d'informations pays du Maghreb et Afrique francophone Fri, 12 Dec 2025 08:31:37 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://mondafrique.com/wp-content/uploads/2017/11/logo_mondafrique-150x36.jpg Semaine culturelle - Mondafrique https://mondafrique.com/tag/semaine-culturelle/ 32 32 Notre semaine culturelle africaine: L’Afrique fait son cinéma à Paris depuis le 1O décembre https://mondafrique.com/loisirs-culture/notre-semaine-culturelle-africaine-12-19-decembre-debute-avec-lafrique-qui-fait-son-cinema-a-paris-jusquau-20-decembre/ https://mondafrique.com/loisirs-culture/notre-semaine-culturelle-africaine-12-19-decembre-debute-avec-lafrique-qui-fait-son-cinema-a-paris-jusquau-20-decembre/#respond Fri, 12 Dec 2025 07:00:00 +0000 https://mondafrique.com/?p=144037 Du Nigeria à la France, en passant par le Ghana, le Congo et l’Afrique du Sud, la scène africaine brille cette semaine : festivals, concerts, cinéma, séries et expositions rythment l’actualité culturelle, illustrant la diversité et la créativité du continent. Du 10 au 20 décembre 2025, le festival L’Afrique fait son cinéma investit l’EICAR à […]

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Du Nigeria à la France, en passant par le Ghana, le Congo et l’Afrique du Sud, la scène africaine brille cette semaine : festivals, concerts, cinéma, séries et expositions rythment l’actualité culturelle, illustrant la diversité et la créativité du continent.

Du 10 au 20 décembre 2025, le festival L’Afrique fait son cinéma investit l’EICAR à Ivry-sur-Seine. Plus de soixante films africains et de la diaspora y sont projetés, dans un rendez-vous désormais essentiel pour la promotion du 7ᵉ art africain en France.

À l’approche des fêtes, Paris se met à l’heure africaine. Depuis le 10 décembre et jusqu’au 20 décembre 2025, l’EICAR (École internationale de création audiovisuelle et de réalisation) accueille la septième édition du festival L’Afrique fait son cinéma. Véritable vitrine du cinéma africain et caribéen, cette manifestation est devenue un rendez-vous central pour découvrir la diversité, la vitalité et la créativité des cinéastes issus du continent et de sa diaspora.

Créé en 2019 par Blaise Pascal Tanguy, le festival répond à un besoin de visibilité pour des œuvres souvent absentes des circuits de distribution traditionnels. Grâce à une programmation riche et éclectique, le public francilien rencontre, au fil des projections, des histoires, des esthétiques et des réalités rarement représentées sur les écrans français. Pour cette édition 2025, pas moins de 65 films venus de 34 pays différents sont proposés en compétition et en séances spéciales.

Le festival a débuté le 10 décembre avec l’avant-première de Muganga – Celui qui soigne, un film engagé réalisé par Marie-Hélène Roux. Inspiré de la vie du Dr Denis Mukwege, prix Nobel de la paix, ce drame poignant rend hommage à celles et ceux qui œuvrent pour la reconstruction dans un contexte de violence extrême en République démocratique du Congo. Isaach de Bankolé y incarne avec justesse un médecin résolu à redonner espoir aux survivantes. Ce choix donne le ton d’une édition où engagement, résilience et quête d’humanité traversent de nombreux récits.

Tout au long du festival, le public navigue entre longs métrages de fiction, documentaires, courts métrages et séries. Les films en lice concourent pour les Ubuntu d’Or, des prix qui récompensent le meilleur film, la meilleure réalisation ou le meilleur scénario. Cette diversité de formats et de genres illustre la richesse de la création africaine contemporaine, qu’elle vienne du Maghreb, d’Afrique subsaharienne, des Caraïbes ou de la diaspora européenne.

https://www.instagram.com/reel/DSIZQD8jPML/?igsh=MTBubG91NXd6c201Yw%3D%3D

Une plateforme d’échanges

Mais L’Afrique fait son cinéma ne se limite pas à la diffusion d’œuvres cinématographiques. Fidèle à sa vocation de plateforme d’échanges et d’innovation, le festival propose également un marché international du film africain et caribéen, lieu de rencontre pour producteurs, distributeurs et diffuseurs. Ateliers pratiques, masterclasses et tables rondes ponctuent la programmation, notamment autour des nouveaux usages technologiques : cette année, l’intelligence artificielle appliquée à l’écriture ou à la production est au cœur d’un « défi Kino-AI », mêlant créativité et numérique.

La dimension pédagogique est aussi présente : étudiants, jeunes créateurs et professionnels en devenir bénéficient d’espaces pour présenter leurs projets, s’initier aux métiers du cinéma et élargir leur réseau. Le festival, parrainé cette année par Lucien Jean-Baptiste, accorde une place de choix à l’émergence de nouveaux talents et au dialogue intergénérationnel.

Au fil des éditions, L’Afrique fait son cinéma s’est imposé comme un acteur incontournable du paysage cinématographique parisien.

Informations pratiques
Dates : 10 au 20 décembre 2025
Lieu : EICAR, 50 rue de la Justice, 94200 Ivry-sur-Seine (Paris)
Programme complet, réservations, tarifs : www.afriquefaitsoncinema.com
Accès : Métro Ligne 7 – Pierre et Marie Curie
Parrain 2025 : Lucien Jean-Baptiste
Film d’ouverture : Muganga – Celui qui soigne Contact : info@afriquefaitsoncinema.com

 

Lagos en mode « Detty December » (jusqu’au 31 décembre)

Chaque mois de décembre, Lagos, mégapole bouillonnante, se transforme en capitale de la fête et de la culture. « Detty December » y attire une foule bigarrée autour de concerts, festivals et événements qui dynamisent l’économie locale et font rayonner l’afrobeats.


À Lagos, décembre n’est pas un mois comme les autres. Dès la tombée des premières décorations de Noël, la ville s’embrase dans une effervescence unique sur le continent africain : « Detty December ». Ce phénomène, à la fois populaire et spectaculaire, incarne la démesure festive d’une capitale où les nuits ne dorment jamais.

L’expression « Detty December », dérivée du pidgin nigérian (« Dirty December »), symbolise un moment où l’on met de côté les contraintes du quotidien pour s’abandonner à la fête. Nigérians de la diaspora, Lagosiens fortunés et touristes du monde entier convergent alors vers la ville, prêts à profiter, sans compter, de la parenthèse euphorique offerte par la période des fêtes de fin d’année.

Plus qu’un simple festival, « Detty December » est devenu au fil des ans une véritable machine économique. D’après le gouvernement de l’État de Lagos, les retombées de cette saison dépassent les 70 millions de dollars, dont plus de 60 % générés par l’hôtellerie et le divertissement. Pour les grands établissements comme l’Eko Hotels & Suites, qui propose une pension complète sur une dizaine de jours, cette période représente jusqu’à 20 % du chiffre d’affaires annuel. Les réservations, lancées dès juillet, affichent complet bien avant le début des festivités. Cette manne n’est pas entamée par la crise économique : même dans un contexte d’inflation record, les familles, en particulier celles issues de la diaspora ou venues d’Amérique du Nord, n’hésitent pas à investir plusieurs milliers d’euros pour s’offrir le grand frisson lagosien.

L’épicentre de l’afrobeats

Ce qui fait le sel de « Detty December », c’est avant tout l’explosion musicale qui s’empare de Lagos. Les superstars mondiales de l’afrobeats, souvent en tournée internationale le reste de l’année, réservent pour cette période leurs concerts les plus attendus. En 2025, Davido et Asake donneront des shows exceptionnels autour de Noël, avec des billets vendus entre 150 et 180 euros — soit près de quatre fois le salaire minimum mensuel local : un signe de la puissance d’attraction de ces artistes pour la jeunesse urbaine et la diaspora. Mais l’affiche est foisonnante : BNXN, Bella Shmurda, Chike, DJ Consequence, Beautiful Nubia ou encore Juma Jux s’invitent sur scène, tout comme des DJ sets, des festivals culinaires et des expositions.

Chaque soir, plusieurs quartiers de Lagos s’illuminent : Victoria Island, Lekki, Ikoyi, Ikeja, et les salles mythiques comme le Landmark Centre, le Balmoral Hall ou le Freedom Park. Les événements sont si nombreux qu’il est impossible de tout voir, mais chacun y trouve son compte, entre concerts géants, soirées intimistes, clubs branchés ou fêtes de rue. En 2025, la ville propose même un programme baptisé « 101 jours à Lagos », enchaînant sur trois mois expositions, conventions, ateliers et festivals — une première, preuve de l’ambition décuplée du secteur culturel.

Un moteur d’identité

Pour Deola et Darey Art Alade, organisateurs historiques et dépositaires de la marque « Detty December », cette période est plus qu’une fête : « C’est un pèlerinage culturel, un véritable moteur économique dont Lagos est l’épicentre. Le véritable été de l’Afrique, la fenêtre touristique la plus importante. » Les autorités l’ont bien compris : la ministre de la culture, Hannatu Musa Musawa, voit dans « Detty December » une chance de transformer la créativité en emplois et en opportunités concrètes, stimulant l’économie tout en promouvant le patrimoine nigérian.

Au-delà de la fête, « Detty December » est devenu un véritable vecteur de rayonnement pour Lagos et pour la culture nigériane. La ville attire non seulement des Africains de toute la région, mais aussi des Afro-Américains désireux de renouer avec la matrice africaine. L’afrobeats, jadis underground, a désormais son festival-monde, et Lagos, par la magie de décembre, s’impose comme la capitale de la joie et de la création sur le continent.

Informations pratiques
Période : du 6 au 31 décembre 2025, avec un pic d’événements du 12 au 25 décembre.
Lieu : Lagos, Nigeria (quartiers : Victoria Island, Lekki, Ikeja, Ikoyi…)
Exemples d’événements (12–19 décembre) :
DJ James Live, 13 décembre, Landmark Centre
Bella Shmurda Live, 13 décembre, Livespot Entertarium
Beautiful Nubia Live, 14 décembre, Ikeja
Afrocan Festival, 16 décembre, Freedom Park
Chike Live, 18 décembre, Landmark Centre
BNXN Live, 19 décembre, Landmark Centre
Billets & infos : dettydecemberfestival.com et réseaux sociaux des artistes.

 

Pointe-Noire accueille le Gala des Étoiles 2025 (12-14 décembre)

Du 12 au 14 décembre 2025 à Pointe-Noire, le Gala des Étoiles de l’Afrique réunira les figures majeures du continent. Ce rendez-vous prestigieux célèbre l’excellence et le leadership africains, tout en ouvrant de nouveaux horizons pour la coopération et l’innovation.

C’est l’un des événements phares de la scène africaine : le Gala des Étoiles de l’Afrique 2025 s’apprête à illuminer la ville de Pointe-Noire, en République du Congo, du 12 au 14 décembre. Plus qu’une simple cérémonie, ce rendez-vous incarne une vision ambitieuse pour l’avenir du continent. Il met en avant les personnalités et les initiatives qui font rayonner l’Afrique, tout en favorisant le dialogue et la création de réseaux à l’échelle internationale.

Organisé par Glocal Unity, le Gala entend rassembler des acteurs issus de tous les horizons : entrepreneurs, artistes, décideurs politiques, investisseurs, bâtisseurs de progrès… Tous viennent célébrer la réussite, mais aussi imaginer des solutions communes aux défis économiques, sociaux et culturels du continent. Dans un contexte marqué par les mutations géopolitiques et l’urgence d’une nouvelle dynamique africaine, cette plateforme devient un creuset d’idées et d’engagements concrets.

Un carrefour de talents

Au fil de trois journées intenses, le programme se décline entre panels de haut niveau, ateliers, séances de networking, expositions et cérémonies de remise de prix. L’objectif : distinguer celles et ceux qui, par leur audace, leur créativité ou leur engagement, contribuent à transformer durablement l’Afrique et son image à l’échelle mondiale.

L’édition 2025 s’annonce particulièrement riche, avec la participation de leaders d’opinion, de représentants institutionnels, d’entreprises innovantes et de grandes figures du monde artistique. La diversité des profils et des secteurs illustre la vitalité d’un continent en pleine effervescence, résolument tourné vers l’avenir. Qu’il s’agisse de jeunes entrepreneurs tech, de personnalités de la culture, de pionniers du développement durable ou de diplomates, tous sont invités à partager leur expérience et à tisser de nouveaux liens.

Pour Glocal Unity, l’enjeu dépasse la simple reconnaissance individuelle. Il s’agit de créer un espace où la coopération, l’innovation et l’exemplarité deviennent des leviers pour inspirer les générations futures. Le Gala se veut catalyseur de changements, en encourageant le dialogue entre secteur public et privé, en valorisant les initiatives locales, et en ouvrant la voie à des collaborations transcontinentales.

Le choix de Pointe-Noire, dynamique cité portuaire et poumon économique du Congo, n’est pas anodin : il souligne la volonté de mettre en avant toutes les facettes du potentiel africain, y compris hors des capitales traditionnelles. La ville se transforme ainsi en point de convergence de talents venus du continent entier et de la diaspora, porteurs d’une Afrique audacieuse, inventive et connectée au monde.

Informations pratiques
Dates : du 12 au 14 décembre 2025
Lieu : Hôtel Le Ruisseau, Pointe-Noire, République du Congo
Organisateur : Glocal Unity
Programme : panels, conférences, networking, remise de prix, expositions
Participants : leaders, entrepreneurs, artistes, décideurs, investisseurs, public international

 

Le Beyond Kontrol Concert fait vibrer Accra (13 décembre)

Le 13 décembre 2025, Medikal électrisera l’Accra Sports Stadium lors du Beyond Kontrol Concert, un événement phare du Detty December. Fans, invités de prestige et ambiance survoltée sont attendus pour une nuit de célébration du rap et de la culture urbaine.


Accra s’apprête à vivre l’un des événements majeurs de sa saison festive : le Beyond Kontrol Concert de Medikal, programmé pour le 13 décembre 2025 à l’Accra Sports Stadium. Dans une ville qui vit au rythme du Detty December, ce concert symbolise le dynamisme de la scène musicale ghanéenne et l’attrait grandissant du hip-hop africain auprès d’un public jeune et cosmopolite.

Medikal, de son vrai nom Samuel Adu Frimpong, est aujourd’hui une référence incontournable du rap ghanéen. Avec ses tubes comme « Omo Ada », « La Hustle » ou « Ayekoo », il s’est imposé sur les ondes et les réseaux, devenant une figure emblématique de la nouvelle génération d’artistes qui portent haut les couleurs de l’afrobeats et du hip-hop africain. En 2025, le Beyond Kontrol Concert marque un sommet dans son parcours : il offre à ses fans un spectacle pensé comme une expérience immersive et fédératrice.

L’Accra Sports Stadium, lieu emblématique au cœur de la capitale, accueillera plus de 40 000 spectateurs pour cette soirée unique. La production promet une mise en scène soignée, alliant jeux de lumières, effets spéciaux, pyrotechnie et scénographie XXL. Le public pourra profiter d’un show rythmé, ponctué de prestations d’artistes invités, figures montantes ou confirmées de la scène urbaine ghanéenne. Le programme mise sur la diversité, mêlant morceaux phares, collaborations et surprises, pour offrir un panorama vivant de la richesse musicale du pays.

Multiples rendez-vous culturels

Le Beyond Kontrol Concert ne se limite pas à une démonstration artistique : il s’inscrit dans la dynamique plus large du Detty December, période où la capitale s’anime de multiples rendez-vous culturels et festifs. C’est à ce moment de l’année que la diaspora et les touristes affluent à Accra, transformant la ville en épicentre des tendances, des musiques et de la convivialité africaine. Pour Medikal, l’événement est une occasion de remercier son public, d’ouvrir la scène à des talents émergents et de partager l’énergie créative qui caractérise le Ghana d’aujourd’hui.

Au fil de la soirée, les spectateurs découvriront ou redécouvriront l’univers de Medikal : ses succès populaires, ses messages engagés et son goût pour l’expérimentation musicale. Au-delà du rap, le concert reflète l’évolution de la culture urbaine en Afrique de l’Ouest, où les influences locales et internationales s’entrecroisent pour créer de nouveaux standards. L’organisation mise sur la qualité de l’accueil et la sécurité, avec des équipes mobilisées pour accompagner les spectateurs dès l’ouverture des portes jusqu’aux dernières notes de la nuit.

Le choix de l’Accra Sports Stadium, capable d’accueillir des milliers de fans, témoigne de la popularité croissante du genre et de la volonté de faire du Beyond Kontrol Concert un véritable rendez-vous populaire. L’événement attire non seulement les inconditionnels de Medikal, mais aussi les amateurs de live, de danse et d’ambiance festive. Dans un contexte où la musique est un vecteur de fierté, d’expression et de rassemblement, ce concert prend tout son sens.

Informations pratiques
Date : 13 décembre 2025
Lieu : Accra Sports Stadium, Accra, Ghana
Ouverture des portes : 17 h
Début du concert : 19 h (fin prévue vers 3 h du matin)
Billets : plusieurs catégories disponibles (Standard, VIP, VVIP) sur beyondkontrolconcert.com

 

Burna Boy enflamme l’Amérique du Nord à guichets fermés ! (12-10 décembre)

Burna Boy clôture 2025 avec une série de concerts majeurs aux États-Unis et au Canada. Une tournée dense, rythmée par cinq dates entre Newark, Montréal et Toronto, où l’icône de l’afrofusion confirme son statut de star mondiale.

En décembre 2025, Burna Boy reprend la route pour une étape nord-américaine de sa tournée No Sign of Weakness, un segment court mais intense qui couvre cinq dates stratégiques entre le 12 et le 19 décembre. Newark, Montréal et Toronto accueilleront l’artiste nigérian dans des salles emblématiques où il s’apprête, une fois encore, à faire vibrer un public fidèle et multigénérationnel.

Le premier arrêt aura lieu le 12 décembre au Prudential Center de Newark, une enceinte capable de réunir des dizaines de milliers de spectateurs. Burna Boy y lancera cette série de concerts dans une atmosphère déjà survoltée : décembre est le mois où son public, particulièrement mobilisé en Amérique du Nord, se retrouve pour célébrer la culture afrobeats et les influences multiples qui ont façonné son style. Son mélange d’afrofusion, de dancehall, de hip-hop et de musique traditionnelle nigériane a largement conquis les scènes internationales, et cette tournée en est une nouvelle démonstration.

Trois jours plus tard, le 15 décembre, Burna Boy se produira au Centre Bell de Montréal, où une foule toujours enthousiaste l’attend. La ville, qui accueille une diaspora africaine importante et un public curieux de nouvelles sonorités, constitue une étape clé dans le déploiement mondial de son œuvre. Montréal est régulièrement l’un des arrêts les plus vibrants de ses tournées : l’artiste y trouve un public particulièrement réactif, sensible à son mélange de puissance vocale, d’énergie scénique et de messages identitaires.

La tournée se conclura au Canada avec trois dates successives à Toronto, une ville devenue l’un des centres mondiaux de la culture afro urbaine. Les 17 et 18 décembre, Burna Boy sera sur la scène du Scotiabank Arena, une salle de prestige où se produisent habituellement les plus grands artistes internationaux. Ces deux soirées s’annoncent denses, avec une scénographie puissante et un répertoire qui puise autant dans ses classiques que dans ses titres récents. Puis, le 19 décembre, une dernière date sous forme d’afterparty-concert aura lieu au REBEL, haut lieu de la vie nocturne torontoise. Plus intime, cette soirée offrira une proximité différente avec le public, permettant à Burna Boy de conclure la série dans une ambiance plus festive et informelle.

Une tournée pensée comme une célébration

Si Burna Boy s’est imposé comme l’un des artistes africains les plus influents de sa génération, c’est autant par la qualité de sa production musicale que par sa capacité à transmettre une énergie scénique rare. Chaque concert est conçu comme une expérience immersive où se mêlent rythmes puissants, visuels travaillés et interaction directe avec le public.

La tournée de décembre témoigne de la maturité artistique acquise au fil de ses albums : African Giant, Twice as Tall ou encore Love, Damini, qui lui ont valu une reconnaissance mondiale. Burna Boy y réaffirme une identité musicale profondément ancrée dans la culture africaine tout en dialoguant avec des influences globales. Son succès nord-américain s’explique par cette capacité à créer un son universel sans jamais s’éloigner de ses racines.

À travers cette série de dates, l’artiste poursuit également une dynamique importante : celle de l’expansion continue de l’afrobeats à l’échelle internationale. Le public de Newark, Montréal et Toronto, composé à la fois de fans de la diaspora et d’admirateurs de tous horizons, reflète l’ampleur d’un mouvement devenu transcontinental. À chaque concert, Burna Boy transforme l’arène en un espace de célébration collective où se croisent énergie, mémoire culturelle et modernité.

Informations pratiques

Tournée : Burna Boy – No Sign of Weakness Tour
Dates et lieux :
12 décembre 2025 — Prudential Center, Newark (New Jersey, États‑Unis)
15 décembre 2025 — Centre Bell, Montréal (Canada)
17 décembre 2025 — Scotiabank Arena, Toronto (Canada)
18 décembre 2025 — Scotiabank Arena, Toronto (Canada)
19 décembre 2025 — REBEL, Toronto (Canada) – concert/afterparty

 

« The Covenant », la nouvelle série nigériane événement arrive sur Netflix (12 decembre)

Le 12 décembre 2025, Netflix Afrique et Kava TV dévoilent The Covenant, une série dramatique nigériane qui plonge dans les déchirements d’une famille confrontée à l’enlèvement d’un frère et à de sombres secrets. Un thriller familial à suivre de près.

Dans la galaxie en plein essor des séries africaines, une nouvelle production attire l’attention : The Covenant, projetée à partir du 12 décembre 2025 sur Netflix pour l’Afrique et Kava TV à l’international. Ce drame familial à suspense, réalisé par le cinéaste nigérian Dimeji Ajibola, s’annonce comme l’une des propositions phares de la fin d’année. Il réunit un casting de poids, emmené par Gideon Okeke, Sola Sobowale et Zubby Michael, figures familières du cinéma et de la télévision nigérians.

La série s’inscrit dans la nouvelle vague du « Nollywood » qui, grâce aux plateformes de streaming, conquiert un public mondial avide de récits originaux venus du continent africain. The Covenant s’empare d’un sujet aussi intime qu’universel : la dislocation d’une cellule familiale ordinaire, projetée brutalement dans la tragédie après l’enlèvement du fils aîné. À travers cette histoire, la série explore la force des liens familiaux, les mécanismes de survie face au danger et les secrets qui hantent les maisons les plus respectables.

Dès les premières minutes, le spectateur est happé par une tension sourde : la disparition inexpliquée d’un jeune homme bouleverse la vie de ses proches, révélant des failles insoupçonnées. Le scénario distille habilement suspense et émotions, jouant sur l’alternance entre scènes de famille et plongées dans l’ombre du crime. Chaque membre du foyer devient à son tour suspect, victime ou complice involontaire, alors que les rebondissements révèlent l’ampleur du drame.

Suspense garanti

Ce thriller familial puise sa force dans la réalité sociale du Nigeria contemporain, pays où l’insécurité et les enlèvements rythment malheureusement le quotidien de nombreuses familles. Mais The Covenant ne se limite pas à une chronique sociale : la série opte pour une narration nerveuse, multipliant les fausses pistes, les flashbacks et les retournements de situation. Le suspense, savamment entretenu, capte l’attention tout en offrant une réflexion sur la résilience, le pardon et la capacité de se réinventer face à la violence.

L’écriture ciselée du scénario s’appuie sur l’expérience de Dimeji Ajibola, réalisateur réputé pour sa capacité à mêler drame intime et critique sociale. The Covenant porte l’empreinte de ce cinéaste, dont il s’agit de l’une des dernières œuvres avant sa disparition. On y retrouve son sens du rythme, sa direction d’acteurs et son regard lucide sur les paradoxes de la société nigériane. Gideon Okeke livre une performance tout en intensité, tandis que Sola Sobowale et Zubby Michael donnent à leurs personnages une épaisseur dramatique rarement vue à l’écran.

La série bénéficie aussi d’une production soignée : décors réalistes, photographie sombre et bande-son envoûtante, tout concourt à instaurer une atmosphère oppressante et crédible. La mise en scène, sans effets superflus, privilégie l’émotion brute et la tension psychologique. Au fil des épisodes, The Covenant s’impose comme une fresque familiale universelle, capable de toucher un large public bien au-delà des frontières nigérianes.

Avec ce lancement simultané sur Netflix Afrique et Kava TV à l’international, The Covenant incarne la montée en puissance de la fiction nigériane sur la scène mondiale.

Informations pratiques
Titre : The Covenant
Format : Série – drame/thriller familial
Sortie : 12 décembre 2025
Plateformes : Netflix Afrique, Kava TV (international)
Réalisation : Dimeji Ajibola
Distribution : Gideon Okeke, Sola Sobowale, Zubby Michael, Segun Arinze, Ivie Okujaye, Uzee Usman, Bimbo Manuel, Chioma Okafor, Walter Anga, Joseph Momodu
Langue : anglais (sous-titres disponibles)
 Durée : 8 épisodes (saison 1)
Plus d’infos : netflix.com / kavatv.com

 

Cape Town célèbre l’art subversif de Steven Cohen (12 décembre 2025- 30 juin 2026)

L’artiste sud-africain Steven Cohen investit l’Iziko South African National Gallery du 12 décembre 2025 au 30 juin 2026 avec « Long Life », une exposition rétrospective qui traverse quarante ans de création provocante, mêlant performance, identité et mémoire au cœur de l’art contemporain.

Le 12 décembre 2025, l’Iziko South African National Gallery, nichée au cœur du Company’s Garden de Cape Town, inaugure Long Life, la plus vaste rétrospective jamais consacrée à Steven Cohen, figure incontournable de la scène artistique sud-africaine et internationale. De la fin des années 1980 à nos jours, Cohen n’a cessé d’interroger, de bousculer, de transcender les frontières de l’art par la performance, l’installation, la photographie et la vidéo. Long Life condense ce parcours singulier, offrant au public un voyage inédit à travers les obsessions, les combats et les métamorphoses d’un artiste qui fait du corps et de la marginalité un manifeste vivant.

Réputé pour ses interventions publiques aussi subversives que poétiques, Steven Cohen s’est forgé une réputation mondiale grâce à une pratique artistique qui ne recule ni devant la provocation ni devant l’introspection. À travers ses œuvres, il explore des thèmes aussi universels que l’identité, la sexualité, la mémoire, le deuil ou la transformation, tout en revendiquant une parole ancrée dans la réalité sud-africaine post-apartheid. Son art est celui de la confrontation : à la norme, à la violence sociale, à la politique du regard. Chaque performance, chaque objet, chaque vidéo devient un geste politique, une mise en lumière de ce qui reste habituellement dans l’ombre.

Le titre de la rétrospective, Long Life, fait référence à une expression juive prononcée lors des condoléances : un vœu de vie face à la mort, un mantra qui irrigue l’œuvre de Cohen depuis ses débuts. Sous le commissariat de la Dr Anthea Buys, l’exposition rassemble des pièces emblématiques du parcours de l’artiste, des archives inédites, des costumes-sculptures aux allures baroques, des films rares et des traces documentaires de ses performances emblématiques, dont certaines ont fait scandale dans l’espace public sud-africain.

Long Life s’ouvre sur les premiers travaux textiles de Cohen, où déjà le corps est mis en jeu, travesti, désacralisé et réinventé. Elle se déploie ensuite à travers des installations immersives, où l’artiste apparaît tantôt vulnérable, tantôt provocateur, jouant de sa propre image pour questionner l’altérité et la tolérance. Les visiteurs découvriront notamment les vestiges de performances marquantes, telles que Chandelier, où Cohen arpente des lieux symboliques revêtu d’un lustre monumental, ou Put Your Heart Under Your Feet… and Walk !, hommage vibrant à son compagnon disparu.

L’exposition ne se limite pas à la célébration d’un parcours individuel : elle interroge aussi la place de l’art dans la société sud-africaine, ses résistances et ses évolutions. Long Life résonne ainsi comme un manifeste pour la liberté d’expression, mais aussi comme un miroir tendu à tous les publics, au-delà des frontières et des identités.

Soutenue par l’Iziko Museums of South Africa, l’Institut Français en Afrique du Sud et de nombreux partenaires, la rétrospective propose également un riche programme public : visites guidées, rencontres avec l’artiste, ateliers et projections viendront ponctuer les six mois de l’exposition, invitant le public à dialoguer avec l’œuvre et à repenser la notion même de « longue vie » dans un monde en mutation.

 

Informations pratiques :
Dates : du 12 décembre 2025 au 30 juin 2026
Lieu : Iziko South African National Gallery, Company’s Garden, Cape Town, Afrique du Sud
Commissariat : Dr Anthea Buys
Accès : www.iziko.org.za
Programme public : ateliers, visites guidées, rencontres (détails sur le site du musée)
Tarifs et horaires : consulter le site officiel avant la visite

 

 

 

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