Saïd Bouteflika - Mondafrique https://mondafrique.com/tag/said-bouteflika/ Mondafrique, site indépendant d'informations pays du Maghreb et Afrique francophone Tue, 02 Apr 2019 23:03:55 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://mondafrique.com/wp-content/uploads/2017/11/logo_mondafrique-150x36.jpg Saïd Bouteflika - Mondafrique https://mondafrique.com/tag/said-bouteflika/ 32 32 Le frère du président, Said Bouteflika, assigné à résidence https://mondafrique.com/confidentiels/le-frere-du-president-said-bouteflika-assigne-a-residence/ https://mondafrique.com/confidentiels/le-frere-du-president-said-bouteflika-assigne-a-residence/#comments Tue, 02 Apr 2019 21:51:46 +0000 https://mondafrique.com/?p=27922 Saïd Bouteflika, frère et conseiller d’Abdelaziz Bouteflika, a été placé, ce mardi 2 avril dans la soirée, sous résidence surveillée Said Bouteflika est placé en résidence suveillée, ce mardi soir, dans un domicile situé au niveau d’une Résidence d’Etat située à Alger. Ni traitement violent, ni détention Nos sources assurent que le frère et conseiller […]

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Saïd Bouteflika, frère et conseiller d’Abdelaziz Bouteflika, a été placé, ce mardi 2 avril dans la soirée, sous résidence surveillée

Said Bouteflika est placé en résidence suveillée, ce mardi soir, dans un domicile situé au niveau d’une Résidence d’Etat située à Alger.

Ni traitement violent, ni détention

Nos sources assurent que le frère et conseiller du Président de la République qui vient de démissionner officiellement de son poste n’a subi aucun traitement violent ou humiliant. Saïd Bouteflika ne devrait pas faire l’objet d’une incarcération ni de poursuites judiciaires dans les jours à venir.

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Algérie, les accusations d’Echorouk contre Said Bouteflika https://mondafrique.com/confidentiels/algerie-les-accusations-dechorouk-contre-said-bouteflika/ https://mondafrique.com/confidentiels/algerie-les-accusations-dechorouk-contre-said-bouteflika/#comments Thu, 28 Mar 2019 21:17:19 +0000 https://mondafrique.com/?p=27701 L’arrestation surprenante ce jeudi matin du directeur du groupe de médias Echorouk est restée inexpliquée. Aucune source officielle n’a voulu commenter cette arrestation. 

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L’arrestation surprenante ce jeudi matin du directeur du groupe de médias Echorouk est  restée inexpliquée. Aucune source officielle n’a voulu commenter cette arrestation. 

Sur Echorouk News, de graves accusations ont été lancées à l’encontre de Saïd Bouteflika, le frère du président. Ce dernier est accusé ouvertement par cette chaîne de télévision d’avoir oeuvré pour interpeller Ali Fodil qui avait déclaré la veille, mercredi, que le « cachet de la Présidence » est subtilisé et volé par le frère d’Abdelaziz Bouteflika, Saïd Bouteflika qui risque de l’utiliser pour décréter des décisions vitales pour l’avenir du pays.

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Algérie, la tentative ratée d’éviction de Gaïd Salah https://mondafrique.com/politique/algerie-la-tentative-ratee-delimination-de-gaid-salah/ https://mondafrique.com/politique/algerie-la-tentative-ratee-delimination-de-gaid-salah/#comments Tue, 27 Nov 2018 10:27:49 +0000 https://mondafrique.com/?p=24194 Après l’échec d’une ultime négociation, la semaine dernière, entre la Présidence algérienne et les militaires, une rumeur a été lancée, le samedi 24 novembre, sur le renvoi imminent du chef d’état major, Gaïd Salah, par le président Bouteflika. Il faut suivre à la loupe la situation intérieure algérienne qui se durcit d’heure en heure. Ce […]

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Après l’échec d’une ultime négociation, la semaine dernière, entre la Présidence algérienne et les militaires, une rumeur a été lancée, le samedi 24 novembre, sur le renvoi imminent du chef d’état major, Gaïd Salah, par le président Bouteflika.

Il faut suivre à la loupe la situation intérieure algérienne qui se durcit d’heure en heure. Ce qui n’est pas simple, compte tenu du silence assourdissant des médias à Alger. Pas un mot ou presque dans la presse sur la guerre qui fait rage entre les principaux clans au pouvoir.

D’un coté, la Présidence où règne désormais le vice roi et frère du chef de l’Etat, Saïd Bouteflika, est l’alliée des oligarques qu’elle a toujours favorisés outrageusement. De l’autre coté, le général et chef de l’état major, Gaïd Salah, est parvenu, ces derniers mois, à nommer des fidèles comme chefs de région, patrons de la gendarmerie ou responsables du renseignement militaire.

L’impossible compromis

Le samedi 24 novembre, un blogueur algérien du nom d’Alsaid Bensedira annonce que le président Bouteflika a décidé de renvoyer « dans les heures à venir » Gaïd Salah. Ce propagandiste qui fut très lié à l’ancien DRS (services algériens), avant de rallier le RND, le mouvement créé par l’actuel Premier ministre Ahmed Ouyahia, est aujourd’hui basé à Londres et généralement fort bien renseigné par ses anciens amis. Sauf que, cette fois, le bougre est allé un peu vite en besogne.

La réalité telle qu’elle est décrite à « Mondafrique » par des sources fiables à Paris et à Alger, est bien différente. Dans la matinée de samedi 24 novembre, le frère du Président, accompagné du Premier ministre, a fait savoir à Gaïd Salah que le chef de l’Etat souhaitait son départ. Durant la semaine qui a précédé cette rencontre,  les deux clans n’ont pas réussi en effet à composer. La Présidence a proposé des fonctions de ministre de la Défense et une hypothétique promotion au poste de vice président à Gaïd Salah. Lequel a mis deux conditions à son éventuelle nomination: conserver son titre actuel de chef d’état major, pour ne pas se couper de sa base militaire, et voir le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, écarté du gouvernement.

Aucun compromis n’a pu être trouvé. Ce qui ouvrait la voie, pour sortir de la paralysie institutionnelle, à un possible coup de force, qui fut tenté, samedi dernier, par le clan présidentiel.

Tensions extrêmes

Face à l’oukase de Said Bouteflika et Ahmed Ouyahia, la réaction du chef d’état major fut immédiate. « Je ne démissionnerai que si le Président en personne me le demande ». Et Gaïd Salah de gagner, dans la foulée, le Palais de Zéralda, où réside en permanence un Abdelaziz Bouteflika à bout de forces.

Mais ce jour là, le gradé n’a pas voulu se rendre au chevet du Président en voiture comme il l’a toujours fait. Pas question, selon lui, de prendre le risque d’être bloqué à l’entrée du Palais par la garde présidentielle, dirigée par le général Ben Ali, un des derniers gradés à avoir conservé ses fonctions ces derniers mois et dont il connait l’hostilité à son endroit. Gaïd Salah a donc gagné Zéralda dans un gros hélico de transport de troupe, qui a décollé avec à bord deux cent hommes venus des corps d’élite de l’armée.

Sur place, quelques échanges assez vifs eurent lieu entre les hommes de Gaïd Salah et les patrons de la garde présidentielle, mais heureusement sans des coups de feu qui auraient provoqué un embrasement général. Dans ces conditions qui montrent l’état de tension extrême qui règne à Alger, le chef d’état major a pu rencontrer Abdelaziz Bouteflika. Lequel, dans le grand état de faiblesse qui est le sien, lui a assuré qu’il n’avait jamais donné l’ordre de le renvoyer. Depuis la nomination de Gaïd Salah voici quatorze ans, les deux hommes ont appris à cohabiter loyalement et s’apprécient.

Le jeu ambigu de la France

Ces ultimes rebondissements politiques confirment plusieurs hypothèses, guère réjouissantes, sur la situation algérienne. Une poignée d’hommes, dont Saïd Bouteflika, Ahmed Ouyahia et les principaux oligarques, profitent du vide du pouvoir et de leur proximité physique avec le Président malade pour imposer leurs vues et prêter à un homme épuisé et privé de parole des intentions qui ne sont pas les siennes. Ce qui est politiquement inadmissible, sinon moralement coupable.

Deuxième certitude, la possibilité d’un accord à l’amiable entre les clans qui s’opposent parait de plus en plus improbable. On voit difficilement comment l’élection présidentielle prévue pour avril 2019 pourrait se tenir dans des conditions sereines. Un possible état de transition, type le HCE en 1992 après la destitution de l’ex président Chadli par l’armée, parait une hypothèse pertinente.

Enfin on peut s’interroger sur le rôle de la France dans les luttes actuelles de pouvoir. Une certitude, le général Gaïd Salah qui a généralisé l’usage de l’arabe dans l’armée et préféré acheter des armes à Moscou plutôt qu’à Paris, n’a guère la cote chez les Français. Ce nationaliste ombrageux ne cherche d’ailleurs pas à améliorer son image chez l’ancien colonisateur.

En revanche, Ahmed Ouyahia aurait reçu à Paris, sinon un soutien franc et massif, du moins quelques encouragements, y compris dernièrement lorsqu’il a participé, le 11 novembre, à la cérémonie organisée par Emmanuel Macron pour le centième anniversaire de la fin de la guerre de 1914-18. Le discours que le Premier ministre algérien a prononcé à cette occasion a été considéré chez beaucoup à Alger comme un signe d’allégeance à la France. N’a-t il pas qualifié la révolution algérienne de «guerre» et les martyrs de «morts», des expressions qui heurtent la sensibilité nationaliste  des Algériens?

Le maintien ou l’éviction du chef du gouvernement dans les semaines qui viennent sera un test probant de l’état du rapport de force et sur l’influence du « Hibz França », « le parti de la France », dans l’Algérie d’aujourd’hui.

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Alger, le clan Sellal a les doigts dans le pot de confiture  https://mondafrique.com/economie/clan-premier-ministre-algerien-a-doigts-pot-de-confiture/ Sat, 02 Apr 2016 13:21:19 +0000 http://www.mondafrique.com/?p=6260 L’ambition financière de Farida et de Farès Sellal, l’épouse et le fils du Premier Ministre, semble sans limites. Après avoir fait briller l’écurie « Mazda » avec l’aide du richissime homme d’affaires Ahmed Mazouz, le jeune Farès, le fils du Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal, ne cache plus son appétit dévorant. La dernière proie qu’il vise est […]

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L’ambition financière de Farida et de Farès Sellal, l’épouse et le fils du Premier Ministre, semble sans limites.
Après avoir fait briller l’écurie « Mazda » avec l’aide du richissime homme d’affaires Ahmed Mazouz, le jeune Farès, le fils du Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal, ne cache plus son appétit dévorant. La dernière proie qu’il vise est la concession des véhicules Volkswagen et l’implantation d’une usine de montage de cette marque allemande. Autant de marchés fort juteux.
Le partage du gateau
Seulement voila, la niche particulièrement rémunératrice des concessions automobiles est déja solidement occupée. Ainsi Mourad Oulmi, l’actuel représentant de Volkswagen en Algérie a pu grâce à ce marche prometteur s’offrir, en 2006, le somptueux appartement de Nicolas Sarkozy à Neuilly qu’il rêgla via le Crédit Agricole à Genève.
Hélas, la vente de voitures étrangères n’est pas une sinécure. Le malheureux Mourad Oulmi rencontre, ces derniers mois, de fortes résistances pour obtenir les fameuses nouvelles licences d’importation. L’opposition du ministre de l’Industrie, Abdesslam Bouchouareb, l’autre « caïd » du gouvernement algérien, contrarie ses ambitions. Il lui faut donc trouver des alliés. Et ces alliés, ce sera le clan Sellal.
Mourad Oulmi a donc fait savoir qu’il était prêt à partager « le gâteau » avec les proches du puissant clan présidentiel. Farès Sellal devrait profiter en toute vraisemblance, soulignent les sources de Mondafrique, de cette opportunité. Il partagera donc le marché des importations de véhicules Volkswagen et apportera dans la corbeille de mariage la fameuse licence d’importation. L’accord n’a pas été encore officiellement scellé. Mais les négociations secrètes sont en bonne voie. .
 Cherchez la femme
Le clan Sella est mené par Farida Sellal, la propre épouse du Premier ministre algérien, qui s’est transformée récemment en une véritable femme d’affaires. A la tête de l’association « Sauver l’Imzad », celle qui rêve d’être la première dame de l’Algérie a ramassé toutes les subventions possibles et imaginables. Autant de fonds dont on ne voit guère la trace dans les réalisations de terrain de l’association.
En 2014, cette femme décidément entreprenante a même utilisé un faux profil Facebook pour mener une campagne haineuse contre les opposants du 4e mandat d’Abdelaziz Bouteflika dont la campagne électorale était gérée par… son mari.Il aura fallu toute la persuasion de son époux pour qu’elle se fasse plus discrète.Pour combien de temps?
Luttes de sérail
Si le clan Sellal renforce ainsi sa position au sein de l’oligarchie algérienne, son affairisme commence à faire tache. Des hauts responsables envisagent de saisir Saïd Boutelfika, le frère et le principal conseiller du Président Bouteflika, afin qu’il rappelle à l’ordre le Premier ministre.
Ahmed Ouyahia, le chef de cabinet du palais présidentiel d’El-Mouradia, est également à la manoeuvre. C’est peu de dire qu’il n’aime guère Abdelmalek Sellal qui lui fait de l’ombre.
Autant de règlements de compte qui paraissent dérisoires alors que l’Algérie est frappée par la baisse du prix du pétrole et que l’austérité commence à se faire sentir durement.

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Ahmed Ouyahia, le joker de Bouteflika  https://mondafrique.com/politique/ahmed-ouyahia-joker-de-bouteflika/ Sun, 28 Feb 2016 09:48:10 +0000 http://www.mondafrique.com/?p=5691 L’ancien Premier ministre du Président algérien, Ahmed Ouyahia, nommé simple conseiller au Palais d’El-Mouradia, est devenu, dans l’ombre, un des principaux acteurs de la transition hasardeuse qui se joue en Algérie.   Il occupe le devant de la scène, explique dans des confidences calculées les intrigues du sérail, anime des conférences de presse pour éclairer […]

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L’ancien Premier ministre du Président algérien, Ahmed Ouyahia, nommé simple conseiller au Palais d’El-Mouradia, est devenu, dans l’ombre, un des principaux acteurs de la transition hasardeuse qui se joue en Algérie.  
Il occupe le devant de la scène, explique dans des confidences calculées les intrigues du sérail, anime des conférences de presse pour éclairer les Algériens, à sa façon, sur les principales décisions majeures prises dans leur pays.
C’est lui qui décrypte la restructuration du DRS, le puissant service secret algérien décapité par le président algérien. Lui qui a piloté le très délicat chantier de la révision constitutionnelle. Et lui encore qui a défié l’autorité de Saïd Bouteflika dans le carré intime du Palais d’El-Mouradia.
Au fil du temps, ce simple conseiller à la Présidence, fort de la confiance du Prince, est devenu l’un des piliers incontournables du régime algérien. Et sans lui, il est difficile de donner une chance de survie à ce régime en transition.
Tel un Phoenix 
Cet homme s’appelle Ahmed Ouyahia. Lors du début du quatrième mandat d’Abdelaziz Bouteflika en 2014, beaucoup à Alger ont misé sur sa « décapitation ». Le clan présidentiel autour du frère du chef de l’Etat, Saïd Bouteflika, n’en voulait pas: trop aguerri, trop ambitieux, trop proche du DRS honni, trop lié aux réseaux d’hier. Pourtant l’ancien chef du gouvernement de Bouteflika, trop vite enterré, a pris son envol cette dernière année. C’est que Si Ahmed, comme l’appellent ses proches, a le cuir épais.
Un des innombrables « accords » passés ces dernières années par Bouteflika avec le général Toufik a fait d’Ahmed Ouyahia un conseiller de la Présidence, une sorte de caution du DRS auprès du chef de l’Etat. Une fois parvenu dans ce sérail miné, Ahmed Ouyahia est traité froidement par les autres conseillers de la Présidence, avec à leur tête un certain Saïd Bouteflika. Mais Si Ahmed tient la dragée haute à ses adversaires et concurrents.
Au nom de l’équilibre des pouvoirs
Avec l’aide des réseaux du DRS, qui ont parfois survécu au départ de leur chef, le redouté général Toufik, Ouyahia fait le ménage. Sur ses conseils pressants, Bouteflika met à la retraite plusieurs conseillers très influents. Ainsi le très actif Mohamed M’guedem, qui sévissait déja à la Présidence sous Chadli où il surveillait de près les journalistes étrangers, est poussé vers la sortie. De même, le puissant Mohamed Rougab est démissionné de ses fonctions.
Ahmed Ouyahia a compris que Bouteflika ne veut pas de divorce brutal avec son frère ennemi du DRS, le général Toufik. Le modeste conseiller qu’il est apparemment va occuper le créneau. Il va jouer ensuite les intermédiaires entre le Général Toufik et Abdelaziz Bouteflika, ne serait ce que pour sceller une fois pour toute la restructuration du DRS.
Deuxième étape de sa reconquête, Si Ahmed tente de marginaliser le FLN d’Amar Saâdani, qui a fait allégeance au général Gaït Salah, le puissant chef d’Etat Major qui a imposé son autorité au sein de l’institution militaire
Jeux de sérail.  
Il faut à Ahmed Ouyahia casser l’influence de Saadani pour couper les ailes de Gait Salah qui se verrait bien comme le sauveur de l’Algérie, à l’instar du maréchal Sissi en Egypte.
Et notre homme de l’ombre réussira à empêcher la mainmise du FLN sur la vie parlementaire algérienne.
Ahmed Ouyahia jouera aussi un rôle important dans l’affaire Isaad Rerbrab. C’est lui qui a plaidé la cause de l’homme d’affaires en le défendant contre les manoeuvres déstabilisatrices. Car il faut bien rassurer les chancelleries occidentales, notamment les Français, qui ont applaudi, ces dernières années, aux investissements que Rebrab a fait en Europe.
Le Si Ahmed de 2016 rappelle étrangement le Larbi Belkheïr des débuts des années 2000. Avec ses manières de cardinal, ce Mazarin algérien manie l’art du compromis pour permettre au régime de survivre le plus longtemps possible.

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