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]]>En décembre 2020, Trump avait reconnu la souveraineté marocaine sur ce territoire. Une décision saluée comme une victoire diplomatique majeure pour Rabat. Cette reconnaissance devait être suivie de l’ouverture d’un consulat américain à Dakhla, projet qui n’a jamais vu le jour sous la précédente administration démocrate. Aujourd’hui, le Maroc espère que Trump donnera suite à cet engagement, confirmant ainsi son soutien initial apporté par le biais d’un post sur X.
Dans le royaume, la victoire de Trump en novembre dernier a été évidemment accueillie avec enthousiasme, renforçant l’idée que son retour pourrait accélérer les avancées diplomatiques. Cependant, cette dynamique pourrait être entravée par les pressions internationales, notamment celles de l’Algérie et des soutiens du Front Polisario, qui cherchent à contrecarrer les positions américaines.
Malgré ces défis, Rabat continue de consolider ses alliances, s’appuyant notamment sur le soutien de la France, de l’Allemagne et d’Israël, qui considèrent le plan marocain d’autonomie comme la solution « la plus crédible et réaliste » au conflit du Sahara. Plus récemment, c’est la Côte d’Ivoire qui a réitéré son appui au projet marocain. En 2020, le pays avait inauguré un Consulat Général à Laâyoune.
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Lors d’une récente conférence de presse, le ministre russe des Affaires étrangères a évoqué le dossier sensible du Sahara occidental en précisant que son pays resterait guidé par « les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU » et que cette crise « devrait être résolue sur la base du principe d’autodétermination ».
Des déclarations qui n’ont pas manqué de provoquer de nombreuses réactions au sein des observateurs de la vie politique marocaine. D’après eux, les propos de Lavrov ne marquent pas un réel changement dans la position de la Russie, historiquement opposée aux positions occidentales, mais s’inscrivent dans un contexte où Moscou cherche à compenser ses pertes d’influence au Moyen-Orient en réinvestissant l’Afrique du Nord. Ainsi, Lavrov pourrait vouloir rassurer l’Algérie, un allié historique, et réaffirmer la pérennité de leur partenariat stratégique.
La présence marocaine, qui s’intensifie dans des régions comme le Sahel et l’Afrique de l’Ouest, susciterait aussi l’inquiétude de la Russie, dont les intérêts sur le continent se heurtent à ceux des puissances occidentales.
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]]>Le Front Polisario indépendantiste réclame un référendum d’autodétermination pour cette étendue désertique de 266.000 km2, seul territoire du continent africain au statut post-colonial non réglé. Le Maroc rejette toute solution autre qu’une autonomie sous sa souveraineté.
« Si le Conseil de sécurité suit le Maroc, il n’y a plus rien à négocier », affirme à l’AFP et à la radio RFI Emhamed Khadad, coordinateur du Front Polisario auprès de la mission Minurso de l’ONU.
« Il doit pousser le Maroc à s’asseoir à la table de négociations ». « Le Maroc ne veut discuter que d’autonomie alors que ce qui est en jeu, c’est la souveraineté », dénonce-t-il.
« Discuter avec un pion, ca ne sert à rien et on ne veut plus se prêter à cette comédie », rétorque l’ambassadeur du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale. « L’Algérie doit jouer son rôle et venir à la table de négociations », souligne-t-il.
Le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, avait aussi récemment appelé Alger à la discussion, en faisant valoir que « l’Algérie finance, abrite, arme et soutient diplomatiquement le Polisario ».
Mais Alger refuse de prendre part à des négociations directes. « L’Algérie soutient les droits légitimes du peuple sahraoui », mais le conflit au Sahara occidental n’est « pas une affaire entre l’Algérie et le Maroc », a fait valoir début avril le chef de la diplomatie algérienne, Abdelkader Messahel. « C’est une affaire entre le Maroc et le peuple sahraoui » et « entre le Maroc et les décisions des Nations unies », a-t-il ajouté.
Le Maroc a pris en 1975 le contrôle de la majeure partie du Sahara occidental au départ de la puissance colonisatrice espagnole. Le Polisario, qui luttait contre la domination espagnole, y a proclamé en 1976 une République arabe sahraouie démocratique (RASD) et combattu les troupes marocaines, jusqu’au cessez-le-feu conclu en 1991 sous l’égide de l’ONU.
– « Chat et souris » –
Les dernières négociations remontent à 2012. Après des années d’impasse, l’ONU s’est doté en août d’un nouvel émissaire, l’ex-président allemand Horst Koehler. Au début de l’année, ce dernier a rencontré les trois parties et promis au Conseil de sécurité – sans échéance – une reprise des négociations courant 2018.
La mission d’observation de la Minurso est réduite: environ 400 personnels et quelques postes d’observation pour un budget annuel de 52 millions de dollars. Grâce à elle, aucun coup de feu n’a été tiré depuis 27 ans, se félicitent toutes les parties.
Au cours des dernières semaines, le Maroc s’est insurgé contre des velléités attribuées au Polisario de vouloir changer la donne sur le terrain. Sans mouvement de troupes, « il y a eu des constructions », « des installations » dans une zone tampon en « violation » des engagements, a affirmé Rabat. En citant notamment une école d’entrainement militaire, un hôpital militaire, le déplacement d’institutions sahraouies…
Le Polisario a démenti toute violation des accords, soulignant que ses personnels restaient à des dizaines de kilomètres de la ligne de séparation.
« C’est le jeu du chat et la souris », souligne-t-on de source marocaine, en espérant que la résolution renouvelant la Minurso inclura une mise en garde contre toute provocation du Polisario mettant en cause le statu quo. Le Maroc a menacé de recourir aux armes contre le Front « si le Conseil de sécurité n’assume pas ses responsabilités ».
Pour preuve de sa bonne volonté, Rabat assure avoir engagé des investissements au Sahara à hauteur de 8 milliards de dollars (autoroute, université, ports, aéroports, énergie solaire, hôpitaux…).
Après le renouvellement de la Minurso, « il reviendra à Horst Koehler de trouver le bon cadre » pour une reprise des négociations, estime sous couvert d’anonymat un diplomate d’un pays membre du Conseil de sécurité.
Rédacteurs de la résolution, les Etats-Unis ont montré leur projet à certains pays, mais le Conseil de sécurité dans son ensemble ne devrait en être saisi que peu avant une mise au vote.
avec l’AFP
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]]>Dans cette interview réalisée par Euronews, Jean-Paul Carteron président et fondateur du « Forum Crans-Montana » à Dakhla s’explique sur la présence du forum dans cette ville du Sahara Occidental, tout en ignorant le boycott de l’Union Africaine et de l’Union Européenne.
Dans cette seconde vidéo Jean-Paul Carteron commente le discours du roi Mohammed VI et explique que les Sahraouis ne représentent pas grand chose.
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]]>L’union Africaine a exhorté l’ONG suisse à cesser de convoquer ses réunions dans la ville occupée de Dakhla au Sahara Occidental car il confère une légitimité à une occupation illégale et brutale qui viole les droits de l’homme et refuse à tout un peuple son droit inaliénable à l’autodétermination et à la liberté.
En 2015, l’Union Africaine avait qualifié l’organisation du forum au Sahara Occidental occupé de « violation du droit international ». Trois ans plus tard, sa position n’a pas changé : tout participant au forum ne peut pas plaider l’ignorance de l’agenda sous-jacent du Maroc, car le matériel promotionnel pour le forum décrit Dakhla comme faisant partie du Royaume du Maroc, ce qui est contraire au droit international.
Consulter le programme du Forum de Dakhla 2018
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]]>Horst Koehler a rencontré les membres du Conseil à huis clos pour l’informer de ses discussions avec des représentants du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du Front Polisario, qui lutte pour l’indépendance du Sahara occidental.
Les membres du Conseil ont exprimé « leur entier soutien », aux efforts de l’ancien président allemand pour « relancer le processus de négociations grâce à une dynamique et un esprit nouveau », a indiqué le président du Conseil, l’ambassadeur néerlandais, Karel van Oosterom.
Aucune date n’a été annoncée pour reprendre des pourparlers formels, les derniers en date, sous l’égide de l’ONU, remontant à 2012.
Vaste étendue désertique de 266.000 km2, avec 1.100 km de côte atlantique au nord de la Mauritanie, le Sahara occidental est le seul territoire du continent africain dont le statut post-colonial n’a pas été réglé: le Maroc en contrôle 80%, le Front Polisario 20%, séparés par un mur et une zone tampon contrôlée par les Casques bleus de l’ONU.
Le Conseil a souligné qu’il ne devait pas y avoir de changement du statut de la zone tampon près de Guerguerat, a indiqué M. Van Oosterom.
Le Maroc a accusé le Front Polisario d’incursions dans cette zone.
Le Front Polisario réclame un référendum d’autodétermination pouvant conduire à l’indépendance, mais le Maroc rejette toute autre solution que l’autonomie sous sa souveraineté.
avec AFP
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