Le président Aziz - Mondafrique https://mondafrique.com/tag/le-president-aziz/ Mondafrique, site indépendant d'informations pays du Maghreb et Afrique francophone Mon, 13 Nov 2017 09:56:03 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.2 https://mondafrique.com/wp-content/uploads/2017/11/logo_mondafrique-150x36.jpg Le président Aziz - Mondafrique https://mondafrique.com/tag/le-president-aziz/ 32 32 Quand l’Algérie drague la Mauritanie https://mondafrique.com/international/rapprochement-entre-alger-nouakchott/ Mon, 13 Nov 2017 04:10:57 +0000 https://mondafrique.com/?p=14124 Après plusieurs années de tension avec le régime du président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz Ould, à qui Alger reproche notamment sa participation au G5 Sahel, la diplomatie algérienne revoit sa position. La première pierre de cet édifice diplomatique concerne l’ouverture d’un point de passage à leur frontière commune, longue de près de 460 km, le […]

Cet article Quand l’Algérie drague la Mauritanie est apparu en premier sur Mondafrique.

]]>
Après plusieurs années de tension avec le régime du président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz Ould, à qui Alger reproche notamment sa participation au G5 Sahel, la diplomatie algérienne revoit sa position.

La première pierre de cet édifice diplomatique concerne l’ouverture d’un point de passage à leur frontière commune, longue de près de 460 km, le premier depuis leur indépendance respective. Ce passage se situera à Cheggatt, dans l’extrême nord-est du pays et permettra à l’Algérie et la Mauritanie d’accélérer leurs échanges. Le président Bouteflika a dépêché son ministre de l’intérieur, Noureddine Bedoui, l’un des poids lourds du gouvernement algérien, pour signer à Nouakchott l’accord de création d’un passage frontalier entre l’Algérie et la Mauritanie. Et à Nouakchott, Bedoui n’a pas fait que célébrer cet accord.

Une pierre dans le jardin marocain 

Il a longuement rencontré des hauts responsables mauritaniens notamment le premier ministre mauritanien, Yahya Ould Hademine. En pleine guerre froide avec le Maroc, l’Algérie a décidé de gâter son voisin mauritanien en lui proposant de nombreux projets communs. Le plus symbolique de ces projet est sans doute le choix de la ville de Tindouf, comme point de départ du tronçon routier qui reliera l’Algérie à la ville mauritanienne Zouérate.

Économiquement, l’Algérie se propose d’investir en Mauritanie et de l’épauler contre ses voisins marocains.  Alger a promis également à Nouakchott une forte assistance pour lutter contre les réseaux islamistes qui menacent la Mauritanie. Les services algériens vont effectuer durant les mois à venir plusieurs déplacements pour échanger et coopérer avec les militaires mauritaniens. Des opérations communes sur le terrain sont également en cours de préparation.

Cet article Quand l’Algérie drague la Mauritanie est apparu en premier sur Mondafrique.

]]>
Best of 2016, le Pacte entre président mauritanien et le diable. https://mondafrique.com/international/pacte-signe-president-mauritanien-aziz-diable-djihadiste/ Tue, 26 Jul 2016 17:33:34 +0000 http://www.mondafrique.com/?p=5743 Il sera difficile pour le président mauritanien Aziz de s’afficher encore éternellement comme l’allié fidèle des Américains et des Européens contre le péril terroriste dans la région du Sahel. Le Roi Aziz est nu. En effet, un texte d’Oussama Ben Laden vient d’être déclassifié par l’administration américaine. On découvre qu’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) avait […]

Cet article Best of 2016, le Pacte entre président mauritanien et le diable. est apparu en premier sur Mondafrique.

]]>
Il sera difficile pour le président mauritanien Aziz de s’afficher encore éternellement comme l’allié fidèle des Américains et des Européens contre le péril terroriste dans la région du Sahel. Le Roi Aziz est nu. En effet, un texte d’Oussama Ben Laden vient d’être déclassifié par l’administration américaine. On découvre qu’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) avait signé ou était en passe de signer, en 2010, un accord de non agression avec le pouvoir mauritanien. D’après cet écrit dont la très sérieuse agence Reuters a obtenu un double, les amis de Ben Laden s’engageaient à ne pas commettre d’attentats sur le sol mauritanien. En échange et toujours d’après ce document, le gouvernement mauritanien devait cesser de mener des attaques contre les positions d’AQMI.

Solidarités tribales

On comprend mieux comment, dans ces conditions, la Mauritanie a été en gros épargnée par les attentats ces dernières années. Cet accord explique aussi pourquoi le président mauritanien avait refusé, durant l’opération Serval menée en 2013 par la France au Nord Mali, d’apporter la moindre aide militaire au sol à son allié et ami français.

A l’époque, on avait expliqué ce lâchage par les solidarités tribales entre les maures mauritaniens et les communautés arabes ou touaregs maliens. Il était difficile, plaidait-on, pour le pauvre Aziz de se battre contre ses frères et cousins. De plus, la plupart des Imams en Mauritanie, souvent d’obédience salafiste et tolérés par le pouvoir, avaient pris violemment partie dans les mosquées contre l’intervention française.

Aveuglés par leur vision d’une Mauritanie, « rempart contre le terrorisme », beaucoup dans les entourages gouvernementaux et dans les médias voulaient croire encore à l’agilité tactique du président Aziz, capable d’une main d’abriter une antenne de la DGSE française et de l’autre de caresser dans le sens du poil de la barbe les religieux les plus rétrogrades. A ce jeu là, il faut être autrement plus costaud que ne le sont les dirigeants mauritaniens. Et surtout, il ne faut pas se faire prendre

Duplicités mauritaniennes.

Avec la révélation par les Américains d’accords secrets entre AQMI et la Mauritanie, ces explications ne tiennent plus. Et la duplicité du pouvoir de Noauakchott apparaît en pleine lumière.

Il ne s’agit pas seulement d’un pacte de non agression, comme certains pays au Sahel ont été tentés d’en passer. Ainsi ll’ex président burkinabé Blaise Campaoré avait pu trouver des arrangements avec certains touaregs extrémistes. Il s’agissait pour ce chef d’Etat roué de préserver une la paix sociale sur un territoire bordé par la Libye et le Nord Mali, tout en agissant comme intermédiaire utile pour ses amis occidentaux frappés par des enlèvements d’otages.

En 2010, le président Aziz va beaucoup plus loin. Chaque année, prévoit ce pacte du diable, Nouakchott devait verser une somme allant de 10 à 20 millions d’Euros aux petits soldats d’AQMI pour éviter les enlèvements de touriste, une sorte d’assurance vie contre les prises d’otage. Le djihadiste n’a plus besoin de mouiller la chemise pour enlever des étrangers puis négocier la rançon. D’emblée, ce valeureux guerrier est récompensé.

Mais surtout le gouvernement mauritanien s’engage, dans ce même document, à libérer des prisonniers membres du mouvement. Ce qu’il fera en Mai 2013, lorsqu’un des principaux leaders de l’insurrection au Nord Mali et porte parole d’Ansar Dine (allié d’Aqmi), Sanda Ould Boumama, se réfugie en Mauritanie. Après quelques mois de détention, il est libéré en 2015 sans avoir jamais été présenté à la Justice. Quant au chef d’Aqmi en Mauritanie et cousin du président Aziz, El Khadim Ould Semane, il est arrèté en 2008, condamné à mort en 2010 et….toujours en vie.

Dénégations sans surprise

Cité par l’agence Reuter, Haçen Ould Naji, conseiller juridique du président mauritanien, a démenti l’existence d’un quelconque lien de la Mauritanie avec un tel accord. Il devait préciser que « son pays était contre le versement de rançons ou de financements indirects des terroristes ». Effectivement, il n’a pas tort. Il s’agit bel et bien d’une aide directe et non d’un paiement indirect.

Au Mali, le groupe jihadiste Ansar Dine, protégé donc par le pouvoir mauritanien, annonçait, le 29 Février 2016, la création d’un nouveau media communication pour faire connaitre ses prochaines attaques contre l’ONU et l’armée française. C’est sans doute faute de pouvoir se servir d’un étrange agence de presse mauritanienne, l’ANI, protégée par un militaire proche d’Aziz, et qui ne s’est jamais privé ces dernières années de publier les communiqués de l’ensemble des groupes djihadistes de la région. Au grand dam notamment des Algériens, lors de la prise d’otages d’In Amenas en janvier 2013. Cette « agence » au role trouble s’est toujours fait connaître par la proximité constamment entretenue avec les preneurs d’otages de tous poils

Après la publication de l’accord de 2010, ce canal d’expression des terroristes devrait se faire moins voyant

Cet article Best of 2016, le Pacte entre président mauritanien et le diable. est apparu en premier sur Mondafrique.

]]>
Mauritanie, coke à tous les étages ! https://mondafrique.com/international/mauritanie-mystere-plane-saisie-de-deux-tonnes-de-coke/ Sat, 06 Feb 2016 10:06:59 +0000 http://www.mondafrique.com/?p=5325 Le mystère plane sur la saisie record à Nouakchott de deux tonnes de cocaïne d’une valeur de 250 millions de dollars. Une semaine après la saisie massive de cocaïne en Mauritanie, à laquelle le Figaro consacre un long papier, un épais mystère plane plus que jamais sur les véritables auteurs de ce trafic. D’après plusieurs […]

Cet article Mauritanie, coke à tous les étages ! est apparu en premier sur Mondafrique.

]]>
Le mystère plane sur la saisie record à Nouakchott de deux tonnes de cocaïne d’une valeur de 250 millions de dollars.

Une semaine après la saisie massive de cocaïne en Mauritanie, à laquelle le Figaro consacre un long papier, un épais mystère plane plus que jamais sur les véritables auteurs de ce trafic. D’après plusieurs médias basés à Dakar, ce sont les autorités sénégalaises qui auraient prévenu l’armée mauritanienne de l’arrivée imminente d’un avion chargé de cocaïne sur une base militaire désaffectée en plein désert.

Or la première dépêche, délivrée par les journalistes locaux de l’AFP, informés par les autorités locales, fait état d’un tout autre scénario. Plusieurs arrestations auraient eu lieu, apprend-on, dans un campement de pêcheurs à quelques dizaines de kilomètres de Nouakchott. D’avion, il n’est plus question, ni de la coopération réussie avec le Sénégal.

Deuxième surprise, la très officielle Agence mauritanienne d’information (AMI) parle d’une saisie de cannabis, contrairement à l’ensemble des médias locaux, de l’AFP et du Figaro pour qui il s’agit de cocaïne. Ces journalistes bien peu rigoureux illustrent leur propos par une photo…de sacs de poudre blanche qui ressemble plus à de la cocaïne qu’à du cannabis (voir l’illustration du …cannabis en poudre qui accompagne notre article et qui a été publiée par l’AMI)

Une certitude, les autorités mauritaniennes sont très perturbées par cette nouvelle affaire de drogue. En effet, il est de notoriété publique que les Etats subsahariens sont gangrénés par le « business » massif de la coke venue d’Amérique du Sud. La route de la drogue est en effet dans les mains des FARC, cette organisation violente colombienne, qui acheminent les stupéfiants en Europe  via le Golfe de Guinée, puis les pays du Sahel, Niger, Mali et Mauritanie….

Ces trafics juteux en direction de l’Europe, mais aussi de l’Egypte, du Moyen-Orient et jusqu’en Asie, représentent le fléau le plus grave de la zone sahélienne. Les cartels de la drogue bénéficient d’immenses complicités au sein d’administrations délabrées. Jusqu’à l’entourage de certains chefs d’Etat de la région, que cet argent facile a définitivement éloigné des réalités vécues par leurs peuples.

Des signaux alarmants

De façon surprenante,, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a annulé une visite en Égypte prévue de longue date pour gérer la crise. Pourquoi une telle attention à ce qui n’est officiellement qu’un trafic de cannabis, dont les auteurs auraient été arrêtés?

C’est que celui qui est présenté,, toujours de source officielle comme le chef des trafiquants, Sidi Mohamed Ould Haidalla, n’est pas le premier venu. C’est le fils du Colonel Mohamed Khouna Ould Haidalla qui a régné sur la Mauritanie dans les années 80 après un coup d’Etat fomenté avec l’aide des services algériens. Déjà mis en cause en 2007 dans la saisie de 630 kgs de cocaïne à l’aéroport de Nouadhibou, Haïdalia a passé sept ans en prison au Maroc puis en Mauritanie. Des sources bien informées à Nouakchott affirment qu’il serait le principal concurrent d’un autre trafiquant, membre celui-ci de la famille du Président Aziz.

Autre surprise, l’Agence Mauritanienne d’Information (AMI), toujours elle, annonce également la création par décret (voir le compte-rendu du Conseil des Ministres du 21 janvier 2016 d’un fonds « destiné à recueillir le produit de la vente des biens saisis dans le cadre des procédures pénales diligentés du chef d’infractions à la législation sur les stupéfiants ». Impressionnant ! On se demande bien à qui l’État mauritanien compte revendre la cocaïne qu’elle vient de saisir.

Est ce parcequ’en cette période de vaches maigres, où les richesses du pays comme le fer et l’or ont été si mal gérées, un pactole de 250 millions de dollars serait le bienvenu? Be serait ce que pour permettre de financer quelques aides pour une population qui s’enfonce dans la crise

Un historique chargé

Le pouvoir mauritanien est d’autant plus mal à l’aise que depuis l’arrivée au pouvoir du président Aziz en 2008, le régime a été soupçonné de flirter avec le narcotrafic. Les saisies de drogue en Mauritanie ont enregistré une forte baisse depuis 2008. Mais surtout le Général Aziz a été accusé de connivence avec le régime du narco-état de Guinée-Bissau après la libération contestée de plusieurs trafiquants internationaux en février 2011. Cette remise en liberté était intervenue à la suite d’une visite à Nouakchott d’Antonio Indjaï, le Chef d’Etat Major des Armées bissau-guinéen, inculpé en mars 2013 par le Procureur de Manhattan pour trafic d’armes et de drogue. Et cela en relation avec une entreprise terroriste, compte tenu des liens de ce leader africain avec les FARC colombiens.

Notons que le décret officialisant la libération de ces trafiquants n’avait pas été publié au Journal Officiel de la République Islamique de Mauritanie en français.

Premières alertes

Successivement ministre mauritanien des Affaires étrangères, ambassadeur de son pays aux Etats-Unis puis représentant de l’ONU en Afrique de l’Ouest en 2002 puis en Somalie en 2007, le Mauritanien Ahmedou Ould-Abdallah est catégorique :

« Les trafics de stupéfiants vont faire sauter le Sahel. Les rapports de l’ONU ont donné l’alerte dès le début des années 2000. Les Américains considéraient que les Européens Papa Hollande au Mali devaient agir. Mais ces derniers détournaient les yeux. »

Sollicité par les militaires français ou encore consulté par Elisabeth Guigou, présidente de la commission des Affaires étrangères, cet expert respecté avait été invité, à la fin du mois d’août 2012, à la traditionnelle Conférence des ambassadeurs qui réunit à Paris l’ensemble des représentants français à travers le monde.

Lors d’une discussion à bâtons rompus, quelques diplomates français l’interrogent sur les périls qui guettent l’Afrique.« La drogue, assène Ahmedou Ould Abdallah, est bel et bien le problème numéro 1 de la région. – Que voulez-vous dire ? Que faites-vous du problème terroriste au Sahel ? », s’étonne Jean-Félix Paganon, un vieux routier du Quai d’Orsay chargé du Sahel depuis le mois de juin 2012 jusqu’à sa mise à l’écart par Laurent Fabius qui le nomme ambassadeur au Sénégal.

Cet article Mauritanie, coke à tous les étages ! est apparu en premier sur Mondafrique.

]]>
Quand le groupe Total est cornaqué en Mauritanie par le président Aziz https://mondafrique.com/international/le-president-mauritanien-cornaque-les-patrons-francais/ Wed, 20 Jan 2016 11:59:40 +0000 http://www.mondafrique.com/?p=4998 Contre tous les usages, le président Aziz organise lui même, à partir du lundi 24 janvier, la visite en Mauritanie de patrons français spécialistes du secteur pétrolier, dont Total, comme le prouve un document que s’est procuré Mondafrique. Dans un pays normal, l’organisation patronale ou à défaut, les ministres concernés sont censés organiser la visite […]

Cet article Quand le groupe Total est cornaqué en Mauritanie par le président Aziz est apparu en premier sur Mondafrique.

]]>
Contre tous les usages, le président Aziz organise lui même, à partir du lundi 24 janvier, la visite en Mauritanie de patrons français spécialistes du secteur pétrolier, dont Total, comme le prouve un document que s’est procuré Mondafrique.

Dans un pays normal, l’organisation patronale ou à défaut, les ministres concernés sont censés organiser la visite de délégations étrangères. Mais en Mauritanie, c’est le président lui même et son conseiller spécial, l’ancien ministre du pétrole Zeidane Ould Hmeida, qui se chargent d’accueillir les patrons venus d’ailleurs.

Le « guichet unique »

Les Mauritaniens ont surnommé cette centralisation de toutes les négociations commerciales  » le guichet unique » de la Présidence. Comprenons que seul le président Mohamed Ould Abdelaziz est à même, hors de tout contrôle, de monnayer les autorisations d’investir dans un pays qu’il considère comme son bien privé. Et il ne s’en prive pas, comme le montre la lecture de la presse mauritanienne quotidiennement

Ainsi Mondafrique a mis la main sur l’invitation, datée du 15 janvier 2016, envoyée par le conseiller spécial du président Aziz à l’Aftp, l’Association française qui regroupe les patrons du secteur pétrolier comme Total, l’Institut Français du Pétrole et d’autres. Dans ce courrier à en tète du cabinet de la présidence mauritanienne, Zeidane Ould Hmeida, ministre du pétrole dans une autre vie sous la dictature du président Ould Taya,  invite les responsables français à se rendre en Mauritanie pour étudier « les prospectives de développement et d’investissement » dans le domaine des hydrocarbures.

L’odeur du pétrole

Plus inédit encore, c’est le président Aziz lui même qui a négocié la venue de la délégation française lorsqu’il était à Paris en décembre pour la COP 21. Apparemment les problèmes climatiques l’ont moins intéressé que les possibles accords avec des industriels français qu’il a rencontrés à cette occasion.

Il est vrai qu’un groupe comme Total se montre aujourd’hui très désireux de renforcer sa présence en Mauritanie où le secteur pétrolier et gazier est très prometteur. Mais les responsables français doit-il passer par « le guichet unique » de la Présidence mauritanienne? N’est ce pas le rôle du ministre de l’énergie ou du président du patronat de ce pays d’organiser des rencontres avec les partenaires étrangers? Enfin pourquoi les Français acceptent-ils de se plier à des  procédures inédites dans un pays qui passe pour peu transparent sur le plan économique et largement corrompu? « Les Occidentaux doivent comprendre, explique un haut fonctionnaire mauritanien, qu’ils ont une responsabilité morale quand ils facilitent chez nous des comportements peu transparents d’un pouvoir sans scrupules ».

 

Cet article Quand le groupe Total est cornaqué en Mauritanie par le président Aziz est apparu en premier sur Mondafrique.

]]>