FLN - Mondafrique https://mondafrique.com/tag/fln/ Mondafrique, site indépendant d'informations pays du Maghreb et Afrique francophone Thu, 17 Mar 2016 19:20:21 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://mondafrique.com/wp-content/uploads/2017/11/logo_mondafrique-150x36.jpg FLN - Mondafrique https://mondafrique.com/tag/fln/ 32 32 Alger, touche pas à mes importations https://mondafrique.com/economie/5990-2/ Wed, 16 Mar 2016 18:47:57 +0000 http://www.mondafrique.com/?p=5990 Les deux formations politiques, le FLN et le RND, s’arrachent les nouvelles licences d’importation A Alger, au moment où les regards sont tous rivés vers la menace libyenne, une autre guerre, bien secrète et insoupçonnée, crée de graves secousses dans le sérail. Le FLN et le RND représentent les deux formations politiques hégémoniques du régime algérien […]

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Les deux formations politiques, le FLN et le RND, s’arrachent les nouvelles licences d’importation
A Alger, au moment où les regards sont tous rivés vers la menace libyenne, une autre guerre, bien secrète et insoupçonnée, crée de graves secousses dans le sérail. Le FLN et le RND représentent les deux formations politiques hégémoniques du régime algérien actuel. Or leurs lobbies se livrent une guerre totale pour s’emparer de l’import export, le nerf de la guerre dans un pays qui importe l’essentiel de ses biens d’équipement et de consommation..
D’un coté, le FLN est le cheval de Troie du clan présidentiel des Bouteflika. De l’autre, le RND fut, voici vingt ans, une création du DRS (services algériens) pour mieux contrôler la scène politique. Leur affrontement retrouve une vigueur nouvelle depuis l’entrée en vigueur de nouvelles licences d’importation.
Pour limiter la facture très salée de l’Algérie qui avait failli dépasser les 60 milliards de dollars en 2014/2013, un nouveau régime d’importation impose aux importateurs algériens des quotas précis. Sous réserve que l’Etat les valide.
Opacité générale
Mais la transparence n’est guère une vertu en Algérie.  Ces licences qui commencent à être délivrées depuis  ce mois de mars obéissent à un fonctionnement opaque: ni appel d’offres, ni critères fiscaux clairs, ni obligations bancaires inscrites noir sur blanc.
De nombreux hommes d’affaires algériens ont obtenu ces licences, avec une facilité déconcertante, et sans se conformer au moindre cahier de charges. Le plus célèbre s’appelle Mahieddine Tahkout, l’un des hommes les plus riches d’Algérie. Il a notamment décroché plusieurs licences pour pouvoir importer des voitures de diverses marques.
Préférence partisane
Si on penche sur la liste des premiers bénéficiaires de ces licences, on découvre par enchantement qu’ils sont tous des businessmans très proches du RND d’Ahmed Ouyahia et d’Abdesslam Bouchouareb.
Ce dernier dirige en effet d’une main de fer le ministère de l’Industrie, le département justement  chargé de l’octroi des licences d’importations. Dans le secteur du BTP, tous les sénateurs proches du RND ont obtenu eux aussi leurs licences d’importation…
Bouderie du FLN
Les hommes d’affaires du FLN se plaignent de leur exclusion et crient au scandale. Pour calmer les esprits, Abdelmalek Sellal a demandé aux réseaux d’Ali Haddad, le patron des patrons, de jouer les intermédiaires. Il s’agit avant tout pour lui d’éviter un bras de fer avec les lobbies du RND qui risquent de déstabiliser le gouvernement.
Ali Haddad (qui vient d’être nommé sénateur) et ses lieutenants ont débuté leur mission. Bouchouareb tente, pour sa part, de calmer le jeu. Mais sur le terrain, rien n’a presque changé. Même les opérateurs étrangers installés en Algérie comme les constructeurs automobiles recourent à des intermédiaires, payés rubis sur ongle, pour s’offrir ces précieuses licences d’importation. Ces intermédiaires restent ceux du RND d’Ahmed Ouyahia et de Bouchouareb.
En Algérie, l’immobilisme est en marche.

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Alger, du rififi au sein du FLN https://mondafrique.com/politique/alger-rififi-sein-fln/ Sun, 21 Feb 2016 08:09:23 +0000 http://www.mondafrique.com/?p=5579 A Alger, rien ne va plus entre Amar Saâdani, le patron du FLN, le principal parti algérien et plusieurs de ses lieutenants. Le courant notamment ne passe plus avec Mohamed Djemaï, le président du groupe parlementaire. Amar Saâdani avait promis à ce dernier de faire partie du nouveau gouvernement que toute l’Algérie attendait depuis l’adoption […]

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A Alger, rien ne va plus entre Amar Saâdani, le patron du FLN, le principal parti algérien et plusieurs de ses lieutenants. Le courant notamment ne passe plus avec Mohamed Djemaï, le président du groupe parlementaire. Amar Saâdani avait promis à ce dernier de faire partie du nouveau gouvernement que toute l’Algérie attendait depuis l’adoption de la Nouvelle constitution par les deux chambres du Parlement.
Depuis l’élection présidentielle d’avril 2014, Mohamed Djemaï  s’est mis entièrement au service du clan présidentiel comme de nombreux acteurs politiques algériens. Mais après tant d’efforts, il s’attendait à un retour sur investissement.
La course aux postes
Le sieur Djemaï, originaire de la wilaya de Tébessa, à l’est du pays tout près de la frontière algérienne, a même mobilisé des sommes colossales pour satisfaire les projets de son clan. Réputé pour être l’un des propriétaires du groupe Starlight, un opérateur économique spécialisé dans l’électroménager, Djemaï a dépensé sans compter dans l’espoir d’être récompensé un jour par un portefeuille ministériel.
A la veille de l’adoption de la nouvelle constitution, Amar Saâdani a promis à son lieutenant le plus fidèle le poste de ministre des Sports et de la jeunesse. Mohamed Djemaï en rèvait.
Mais ce rêve ne se réalisera pas car au Palais d’EL-Mouradia, la Présidence Algérienne, le « provincial » Djemaï n’est pas apprécié. Cet homme de main issu des milieux de la contrebande est même méprisé par les proches de Bouteflika. Un Djemaï ministre ? Non, jamais.
Bouteflika sur la défensive
Le couperet est tombé lorsqu »une source autorisée » à la Présidence Algérienne apporte un cinglant démenti à toutes les spéculations : la démission de l’actuel gouvernement « n’est pas à l’ordre du jour ». Contre toute attente, Bouteflika bloque le remaniement ministériel et refuse de signer la feuille de route que les différents clans voulaient lui proposer.
Les Bouteflika se méfient de ces nouveaux noms qu’on voulait leur imposer.
Coup dur et camouflet pour Amar Saâdani qui ne doit pas perdre la face. Est ce qu’il ne paierait pas sa trop grande proximité avec le géénral Gaït Salah, l’homme dort aujourd’hui de l’institution militaire qui peut être tenté, un jour, d’abattre ses propres cartes sans se soumettre aux décisions du chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika?

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