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]]>Son émotion n’était pas feinte. Droite comme un I, si seule au milieu de l’esplanade de Haguenau au crépuscule glacé, parmi leurs camarades rassemblés, elle a dressé un beau portrait, humain et élogieux, des deux jeunes soldats français. Les 54e et 55e à mourir dans le bourbier malien. « Certaines vies brillent par la clarté de leur évidence, par la passion qui les anime, par la sincérité de leur âme. Vous étiez de celles-ci. »
Mais malgré son émotion, la ministre des Armées ne semble pas effleurée par le doute sur la pertinence et l’efficacité de l’engagement de la France au Mali. Dimanche, sur France Inter, elle est venue défendre le bilan de l’opération Barkhane, de plus en plus contestée par les Français, reprenant les habituels éléments de langage sur le sujet.
«Nous sommes dans un combat contre le terrorisme. (…) Au Mali, c’est un combat qui est mené par des groupes armés terroristes qui cherchent à asservir des populations locales en leur imposant des règles, la charia, en les soumettant à la terreur. Imaginez que plusieurs centaines de personnes, 600 personnes en 2020 au Burkina Faso, des femmes, des enfants, ont perdu la vie. Au Mali, l’ONU dit que la moitié des victimes de ces engins explosifs improvisés sont des victimes civiles. C’est d’abord une lutte dont les populations locales sont les premières victimes », a-t-elle déclaré.
Notons, tout de même, que si les populations civiles, sont, évidemment, les premières victimes de la guerre, les premiers auteurs d’exactions, selon la Commission droits de l’Homme de la MINUSMA, sont les groupes d’autodéfense et les milices, devant les armées nationales et les groupes armés terroristes.
L’autre raison de faire la guerre à ces groupes, a poursuivi la ministre, c’est qu’ils sont affiliés à nos ennemis : « les grandes organisations terroristes internationales Al Qaida et DAESH qui ont frappé la France et l’Europe et continuent d’avoir pour agenda, pour objectif de nous frapper, nous la France, nous les Européens. »
Elle s’est attachée à démontrer que la France n’est plus isolée dans la région, comme elle l’était il y a huit ans, au déclenchement de l’opération Serval. « Nous sommes accompagnés par de très nombreux partenaires internationaux, non seulement par la mission internationale de l’ONU mais aussi des Européens. (…) Nous avons eu des moyens d’hélicoptères lourds fournis par le Royaume Uni et le Danemark ; nous bénéficions d’un appui considérable de la part des Etats-Unis pour ce qui concerne le renseignement, le ravitaillement, le transport sur le théâtre. Il en va de même pour l’Espagne ; il en va de même pour l’Allemagne ».
Elle a aussi défendu la création d’une force spéciale européenne, Takuba, « qui a pour mission de combattre avec l’armée malienne ». Elle a fait part de six opérations récentes du groupement franco-estonien. « En ce moment même, se déploient des Tchèques, des Suédois. 150 suédois, ce n’est pas rien ! Et nous allons être renforcés encore. Aujourd’hui, neuf pays se manifestent pour être à nos côtés. Non, la France n’est pas seule. »
Elle a été moins convaincante sur le sentiment anti-français au Sahel, qui ne semble pas être un sujet débattu en haut lieu, affirmant sans nuance que « tous ceux qui alimentent le sentiment antifrançais font le jeu des djihadistes. »
« Nous n’avons pas vocation à être éternels au Mali », a-t-elle cependant poursuivi. L’objectif est donc, a-t-elle rappelé, que les forces armées du Sahel et la force conjointe G5 puissent se substituer à l’armée française, ce qu’il est convenu d’appeler désormais la « sahélisation ». Les succès tactiques remportés par la France à travers la mort de plusieurs chefs des groupes djihadistes désorganisent les groupes, a-t-elle insisté.
Elle s’est montrée extrêmement optimiste sur le retour de l’Etat sur un territoire gagné par la guerre et les conflits communautaires, alors même que l’échec majeur des partenaires internationaux après Serval se situe justement à ce niveau, malgré les millions de dollars versés sur le Mali. Elle s’est exclamée, un peu naïve : « Entre la justice des islamistes et la justice de l’Etat, vous conviendrez que ce n’est pas pareil! » Comme si ce n’était pas, précisément, l’échec de la justice qui avait permis à l’ordre djihadiste de s’imposer dans certaines régions.
« Nous ne négocierons pas avec des groupes armés terroristes qui ont pour objectif de semer le chaos et la terreur », a-t-elle dit asséné, intransigeante. Puis, poussée dans ses retranchements, elle a ajouté : « Les pays africains ont leurs propres objectifs ; ils sont souverains et nous avons un dialogue nourri sur ce sujet et sur d’autres avec eux. » Bamako a annoncé depuis plusieurs mois son intention de négocier avec les chefs djihadistes maliens.
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]]>Depuis une dizaine de jours une suite d’événements tragiques se sont produits dans le Sahel. Le samedi 2 janvier, dans deux villages de l’Ouest du Niger, Tchomangou et Zaroumdareye, dans la région des trois frontières, où sévit l’Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS), 100 civils ont été assassinés lors d’une attaque perpétrée par une centaine d’assaillants arrivés à moto. Le même jour, deux militaires français appartenant au deuxième régiment de Hussards de Haguenau ont succombé à leurs blessures après que leur véhicule blindé léger ait été atteint par un engin explosif improvisé (IED) dans la région de Ménaka au Mali. Cinq jours plus tôt, trois autres soldats de Barkhane avaient trouvé la mort de la même manière à Hombori dans le cercle de Douentza. Ces décès portent à cinquante-cinq le nombre de militaires français décédés au Sahel.
La série continue…
Et comme si ces mauvaises nouvelles ne suffisaient pas, un autre drame s’est produit le dimanche 3 janvier dans la commune de Bounti, proche de la ville de Douentza, au centre du Mali. Selon un contact malien qui a dialogué avec des témoins et qui est donc très au fait du déroulé des événements, des villageois célébraient un mariage et comme le veut la tradition peule, un groupe d’hommes s’est regroupé et éloigné du village pour faire griller le taurillon qu’ils avaient reçu en offrande. C’est pendant le méchoui qu’ils ont été la cible d’une frappe aérienne, il y a eu 16 morts selon cette source, d’autres citent le chiffre de 19 décès, et des blessés.
Pendant 48 heures, ni l’armée malienne, ni Barkhane ne se sont exprimés, laissant ainsi les réseaux sociaux s’enflammer. Puis, mardi 5 janvier dans l’après-midi, l’état-major français a reconnu avoir mené une opération antiterroriste et a déclaré à l’AFP : « Une patrouille d’avions de chasse a « neutralisé » des dizaines de djihadistes préalablement repérés après une opération de renseignement de plusieurs jours. Les informations relatives à un mariage ne correspondent pas aux observations effectuées ».
Que s’est-il réellement passé ? L’armée française a-t-elle recueilli de mauvais renseignements ? A-t-elle agi trop vite sous la pression politique afin d’augmenter son bilan positif après la mort des soldats français ? Y avait-il un groupe terroriste dans une zone à proximité du mariage ? Ou bien encore, y-a-t-il eu deux interventions différentes au même moment dans deux endroits proches ? (1)
Toujours est-il que cette affaire tombe au pire moment pour l’armée française.
La stratégie de Paris
Ce flot ininterrompu de mauvaises nouvelles est une énième épine dans le pied de l’exécutif français dans la région. A l’occasion du premier anniversaire du Sommet de Pau (13 janvier 2020), Emmanuel Macron s’apprêtait, en se basant sur les victoires tactiques de l’armée française obtenues en 2020, à annoncer en grande pompe et sur un air victorieux une réduction du format de l’opération Barkhane. Même si, et c’est à déplorer, la politique internationale n’est jamais un véritable enjeu lors des élections présidentielles, le Président français sait que son bilan dans le Sahel comptera en vue de l’échéance de 2022. Les prétendants au poste ont d’ailleurs bien l’intention de s’emparer du sujet tant cette guerre est impopulaire dans le Sahel et est en passe de le devenir dans l’Hexagone. Les drames survenus au cours des derniers jours ont bouleversé la communication de l’Elysée, le chef de l’Etat attendra le sommet de Ndjamena prévu à la mi-février pour s’exprimer. La ministre des Armées, Florence Parly, a cependant annoncé, dans le Parisien du 4 janvier, que la France allait « très probablement » réduire les effectifs de la force Barkhane.
Le timing de cette déclaration est pour le moins curieux. D’une part, il ne paraît pas opportun de proclamer une réduction des hommes sur le terrain après des revers. D’autre part, les événements qui se produiront au cours des cinq à six prochaines semaines avant la grande réunion du G5 Sahel au Tchad seront décisifs dans les choix de la redéfinition du format et des missions de Barkhane. De plus, annoncer dès aujourd’hui une réduction des effectifs, c’est une nouvelle fois placer les chefs d’Etat africains devant le fait accompli. Enfin, c’est inciter l’ennemi à redoubler d’efforts avec des frappes spectaculaires à base d’IED, (celles que Florence Parly nomme dans son entretien au Parisien « l’arme des lâches »), pour transformer ces revers en déroute.
La stratégie de Iyad Ghali
En effet, le JNIM (Groupe de soutien à l’Islam et aux Musulmans) dirigé par Yiad Ag Ghali, qui a revendiqué les deux attaques ayant coûté la vie aux cinq soldats français, compte bien peser autant qu’il le peut sur les décisions qui seront prises dans les prochaines semaines. C’est ainsi qu’il avait agi d’ailleurs avant le Sommet de Pau, à l’automne 2019 et en janvier 2020. A l’époque, les groupes armés terroristes avaient multiplié les attaques contre des camps militaires maliens et nigériens (Chinagodar, Boulkessi, Mondoro, Inates) causant des pertes considérables aux sein des armées nationales. Tout laisse à penser que ce groupe s’est adapté à la nouvelle donne politique et militaire et a revu sa stratégie pour reprendre l’ascendant. Il ne cible plus l’armée malienne, puisqu’il est question de négociation avec le pouvoir de Bamako, et cherche à s’en prendre uniquement aux acteurs étrangers.
Il a également opéré des changements tactiques. Selon une source militaire, les explosifs utilisés lors des deux dernières attaques contre les soldats de Barkhane sont des IED à pression de fabrication belge, provenant des arsenaux de Muammar Kadhafi, qui provoquent l’effet d’un boulet de canon. Ces engins ultra sophistiqués ne peuvent être manipulés que par des spécialistes, toujours selon la même source, venus de Syrie via la Libye. Par conséquent, d’autres attaques sont à redouter.
Si le JNIM compte peser militairement, il entend aussi le faire politiquement. Il ne manquera pas d’instrumentaliser le drame de Bounti en surfant sur le ressentiment antifrançais. Dans sa dernière revendication, il apostrophe le peuple français « pour qu’il augmente la pression et les appelle à retirer leurs fils engagés dans la campagne militaire de l’occupant français contre le Mali afin de préserver leurs vies et qu’ils reviennent à vous à leur famille sains et saufs. » Il se pose également en défenseur de la veuve et l’orphelin et promet de venger les 100 victimes nigériennes probablement tuées par l’Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS) (ce massacre n’a toujours pas été revendiqué), cherchant ainsi à obtenir toujours plus le soutien des populations.
Quant à l’Etat islamique, même si le massacre nigérien est impressionnant, il apparaît très affaibli. Lors du Sommet de Pau, la France en avait fait sa cible prioritaire, il a donc été pris en étau entre Barkhane et le JNIM, qui après avoir collaboré avec lui jusqu’en 2019, l’a combattu tout au long de l’année 2020.
L’équation infernale
Dans cette configuration avec une situation sécuritaire toujours plus dégradée, la pression politique pèse lourd sur les épaules de l’armée française. Partir ou rester ? C’est en ces termes que de nombreux spécialistes ou journalistes posent la question. Or, c’est une interrogation biaisée, la France s’étant enfermée dans une quadrature du cercle. Si Emmanuel Macron n’a pas initié cette guerre – c’est un héritage laissé par François Hollande – il a, dès son arrivée à l’Elysée, revêtu les habits de chef de guerre et est parti confiant et sûr de lui, la fleur au fusil. Alors même qu’en 2017, Barkhane était déjà enlisé, Il s’est mis en première ligne sans pour autant définir une stratégie qui a toujours manqué depuis le début de l’intervention.
Il a pris la tête du G5 Sahel qui était au départ une force africaine, ce qui a profondément agacé l’Algérie, acteur pourtant incontournable de la région. Quelques mois après son arrivée, en décembre 2017, il promettait des millions à cette force et déclarait vouloir des victoires en 2018. Las, les promesses de dons sont restées des promesses… Résultat, la force G5 est restée l’ombre d’elle-même, au point que Paris ne la mentionne même plus, comme si son décès était déjà acté. Puis les technocrates de Paris ont inventé une nouvelle structure : Takuba, un rassemblement de forces spéciales européennes. Sur le papier, dieu que l’idée était jolie ! Pourtant, Takuba n’en finit pas de naître. A cette heure, seuls quelques Estoniens et Tchèques sont déployés sur le terrain. Ce n’est pas une nouvelle grande idée qui sortira la France de ce guêpier, ni l’empilement des structures et des forces internationales.
Le format de Barkhane n’est pas essentiel non plus. Six-cents hommes de plus ou de moins ne changeront fondamentalement rien, parce que la solution à cette crise est hors de portée d’une force militaire étrangère. Depuis le début de l’engagement français dans le Sahel se posent toujours les mêmes questions lancinantes et non résolues : quels sont les objectifs politiques de la France, au-delà des éléments de langage convenus, et comment y parvenir ? De ces réponses découlera la stratégie de sortie car la France ne peut ni partir dans ces conditions, ni rester…
1. L’ONG MSF dit avoir pris en charge « huit blessés graves suite à des bombardements sur les villages de Bounty et Kikara, dans le centre du Mali, le dimanche 3 janvier 2021 » ce qui laisserait à penser qu’il y aurait pu y avoir deux frappes distinctes dans deux endroits différents situés à proximité. D’une part, cela paraît difficilement envisageable, d’autre part, dès le dimanche en fin d’après midi, les témoignages receuillis par l’IVERIS rapportaient que les blessés de Bounti s’étaient rendus à Kikara, ces mêmes témoignages ne parlent jamais « d’hélicoptère » mais évoquent toujours un « avion non-identifié« . Seule une enquête pourra déterminer ce qui s’est réellement passé.
*Source : IVERIS
Leslie Varenne, journaliste d’investigation, est directrice de l’IVERIS (Institut de Veille et d’Etude des Relations Internationales et Stratégiques).
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]]>Le ministère de la Défense et des Anciens combattants du Mali est venu confirmer la version de l’état-major de Barkhane. Dans un communiqué signé du général de brigade Souleymane Doucoure, il a livré le récit d’une opération intervenue suite à des éléments résultant d’une surveillance organisée dans le cadre d’une opération conjointe en cours des forces armées maliennes, Barkhane, G5 Sahel dénommée « Eclipse ».
« Au cours d’une mission de surveillance, des mouvements individuels, suivis du regroupement d’une cinquantaine d’individus ont été observés le dimanche 03 janvier vers 11h00. Ce regroupement ne comprenait ni femme, ni enfant. Par la suite, un motocycliste armé s’ajouta au regroupement, puis un véhicule pick-up », écrit-il dans le communiqué.
« Aux environs de 13h00, ces éléments de la Katiba Serma, vêtus de la même façon, ont formé trois groupes. Ce regroupement de combattants, principaux auteurs d’attaques et de pose d’engins explosifs improvisés sur la RN 16, principalement entre Douentza et Hombori, ont été qualifiés d’objectif militaire et l’intervention aérienne sollicitée par le poste de commandement conjoint. Les frappes aériennes effectuées par un Mirage 2000 sur le dit objectif ont fait un bilan d’une trentaine de GAT neutralisés selon les images de la mission d’observation et de surveillance. »
« Vers 17h00, un groupe de villageois et d’hommes armés en véhicule pick-up et motos sont arrivés sur site et ont procédé à l’inhumation des morts. Les motocyclistes et les véhicules pick-up ont récupéré les blessés avant de partir dans des directions différentes. Les rescapés ont occupé les hauteurs avec jumelles et postes talkie-walkie. L’environnement observé n’a montré ni scène de mariage, ni enfants ou femmes. Tous les renseignements recueillis en direct justifiaient que les cibles neutralisées étaient des objectifs militaires confirmés », conclut le général.
Il rappelle que la zone comprise entre Hombori et Douentza est « bien connue comme zone d’influence active de la Katiba Serma du Rassemblement pour la Victoire de l’Islam et des Musulmans (RVIM/GSIM) qui y dispose de plusieurs merkaz, centres d’entraînement, ateliers de confection d’engins explosifs improvisés, principalement à l’intérieur du triangle Dalla, Nokara et Kerena. » Réaffirmant l’engagement de l’armée malienne au strict respect des droits de l’Homme et du droit international humanitaire, il annonce l’ouverture d’une enquête par les services compétents « pour mieux comprendre ce qui s’est passé. »
De l’autre côté, l’association peule Tabital Pulaaku Mali a demandé cette enquête indépendante et réitéré ses affirmations de début de semaine.
Elle affirme qu’il s’agissait du second mariage de Sambo Diadié Samboré et Hawa Yero Diallo. Les mariés sont vivants et toujours à Bounti. Le père de la mariée est décédé dans le raid aérien qui aurait, selon l’association, eu lieu à 1 km du village, dans le champ de Hama Iddara, le père du marié. Deux victimes seulement étaient identifiables à partir de leur corps : Boura Iddara et Oussou Binguel.
L’association fournit ensuite la liste de 17 hommes tués, ainsi que deux blessés décédés un peu plus tard, l’un au centre de santé de Kikkara et l’autre « achevé au cours de son évacuation par les chasseurs à Deh, dans le cercle de Bandiagara. » Sept autres participants à la noce, également cités nommément sur la liste, seraient actuellement admis dans les formations sanitaires de la région.
Dans la communauté peule, femmes et hommes sont séparés à certains moments de la cérémonie de mariage, notamment lorsque la femme est emmenée chez son mari.
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]]>Les militaires ont été victimes d’une attaque kamikaze à l’aide d’une voiture piégée, à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de Hombori, dans le Gourma malien. Le véhicule a tenté d’infiltrer le convoi mixte franco-malien en mouvement et le kamikaze a déclenché la charge explosive alors qu’un véhicule blindé de combat d’infanterie l’avait repéré et s’était interposé, indique Ouest-France.
Cinq soldats ont péri la semaine dernière au Mali dans deux attaques distinctes à l’aide d’engins explosifs improvisés.
Plusieurs artificiers aguerris d’Al Qaida au Maghreb islamique, notamment Ami Taher Abou Saad, alias Aljazaïri, ont été libérés en octobre dans le cadre de l’échange de plus de 200 prisonniers contre 4 otages, dont la Française Sophie Pétronin.
AQMI, ainsi que l’un de ses groupes, Al Morabitoune, détiennent une expertise de longue date en matière de véhicules piégés. On s’attendait à assister à une reprise des attaques de grande ampleur et des attaques complexes contre Barkhane au Mali après les libérations d’octobre. AQMI a plusieurs fois exigé le départ de Barkhane et des forces étrangères déployées au Mali. Elle doit, en outre, venger son émir, Abdelmalek Droukdel, tué en juin par l’armée française. La pression contre l’armée française se fait très soutenue depuis le début de l’année, alors qu’il est question de revoir la taille du dispositif français, un an après le surge annoncé au sommet de Pau.
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]]>Après des bombardements ayant fait 18 morts et plusieurs blessés dans un village peul du centre du Mali, dimanche, l’armée française a admis être à l’origine de cette opération. Les tirs ont été effectués vers 15h00 par une patrouille de Mirage 2000, a précisé l’état-major de la force Barkhane. Selon l’armée française, il ne s’agissait pas d’une noce, qui aurait été bombardée par erreur, mais plutôt d’opérations « parfaitement maîtrisées », faisant suite à de longues surveillances et visant des « groupes terroristes. »
Le témoignage de Médecin sans frontières
De son côté, « Médecins Sans Frontières « a annoncé avoir pris en charge huit blessés graves souffrant de blessures par balles et de lésions dues à des explosions après des bombardements aériens contre les villages de Bounty et Kikara. Après avoir été avertis par des habitants de la présence de blessés ayant besoin de soins médicaux urgents, MSF a envoyé deux véhicules pour référer les blessés au centre de santé de Douentza, où l’ONG intervient en appui aux différents services.
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