Il en est, au fond de la classe, qui s’agitent et parlent sans lever la main. Et bien c’est non ! Dans un mouvement qui n’a rien à voir avec le silence imposé aux jeunes frères francs-maçons, aussi aux carmélites et encore à Mohamed Al-Ajami, poète emprisonné pour 15 années au Qatar, Mondafrique a décidé de fermer « l’accès aux commentaires ». L’explication la plus triviale est la suivante, en dépit des sommes colossales qu’il reçoit de Daesh et de la Corée du Nord, Mondafrique n’a pas assez de moyen pour « filtrer » les réactions de nos « suiveurs ». Il nous faut en priorité faire le ménage dans notre « local », suivre des cours de mensonge, en suivre aussi de flagornerie. Bref, il ne nous reste pas une minute de libre pour nous pencher sur la pensée que l’on nous envoie, ou l’information, ou l’injure, ou la bêtise aussi. Comme le dit si bien le roi Salman d’Arabie, grand humaniste devant l’éternel, « la liberté a ses limites ». Nous, c’est pareil.
Le forum n’est pas le bazar
Non, bien sûr, et nous serions enchantés de pouvoir deviser, « échanger » comme dirait ce maitre à penser qu’est naturelleemtn pour nous tous Jacques Attali, de vous mieux connaître. Mais le forum c’est d’abord le bazar, un Mai sans 68. Immanquablement, des crétins utilisent la liberté du web pour écrire, des crétineries bien sûr. Pas besoin de cours magistral. Il y a les antisémites qui collent leur peste comme un chien va au caniveau. Il y d’autres dingues qui entendent pendre les musulmans sans même nous dire à quelle branche. Il y a les « complotistes » qui nous expliquent qu’Hervé Gourdel, le malheureux guide français assassiné en Algérie, l’a été par la DGSE… Vous avez compris le forum est une foire qui peut, hélas, perdre tout sens par la faute de ceux qui ne respectent pas la liberté.
Ainsi donc, à notre grand regret, puisque nous n’avons pas la capacité d’écluser le forum, plus de forum. Ce qui ne veut pas dire que nous n’aimons pas nos lecteurs, et même les méchants. Enfin, et j’en reviens à notre considérable puissance financière, elle a quand même ses limites et ne peut supporter le poids d’un procès provoqué par le commentaire raciste ou diffamatoire d’un assassin de la liberté.