Slim Bagga, le patron du journal « l’Audace », dresse la liste des dix personnalités qui ont marqué, selon lui, l’année 2017. Place à l’équipe nationale tunisienne!
I- Beji, le gardien de buts
Le gardien de but est le Président Béji Caïd Essebsi, forcément. Il aura cette année laissé
passer beaucoup de ballons. Concédons qu’il a arrêté quelques buts grâce à sa légendaire filouterie. Reconnaissons lui surtout son tir au but magistral de l’été quand il osa ce que même Bourguiba n’avait pas osé. À savoir le partage équitable de l’héritage entre femmes et hommes.
II- Youssef Chahed, l’arbitre de touche
Premier ministre devant l’Eternel, l’ami Chahed est fanfaron, c’est sa nature. Le coup de pied qu’il dit avoir mis dans la fourmilière pour combattre la contrebande, les corrupteurs et les corrompus, s’est terminé, comme le disait le Président Chirac, par un » PSCHITT « .
III- Lotfi Zitoune, l’insubmersible ailier
Le conseiller de Rached Ghanouchi, Lotfi Zitoune, a mis beaucoup de vin dans son eau. Frère (musulman) Lotfi sait faire son acte de contrition et prendre sur lui tous les péchés du monde, notamment l’incapacité d’Ennahdha au pouvoir à redresser la situation économique de « la Tunisie des oubliés ». On sent que l’ami Lotfi rebondira!
IV- Les meilleur buteurs
Ezzedine Saidane, économiste hors pair, n’a jamais masqué la véritable situation économique en Tunisie. Des Ezzeddine, il y en a fort peu. Sans doute Taoufik Baccar, l’ancien gouverneur de la Banque Centrale, Moez Joudi, Chawki Tabib et. … et. … et. ..mon frère des mauvais jours, l’ancien ministre Mondher Znaidi, sans doute le meilleur.
V- Rached Ghanouchi, l’arrière central
Bien sûr c’est lui. C’est évidemment lui, le patron des islmaistes tunisiens, le pivot, le centre. C’est quand même grâce à lui et grâce à son alliance avec le goal Béji Caïd Essebsi que la Tunisie reste néanmoins à l’abri. N’eût été cette alliance que les oiseaux de mauvais augures ne tolèrent pas, la Tunisie aurait pu s’enflammer 1000 fois.Le Président d’Ennahdha a montré, par sa maturité politique, qu’il ne détruira pas Carthage. Tant mieux!
VI- Hamma Hammami, le carton rouge
« Penser c’est dire non », disait le grand penseur Alain. Avec Hamma Hammami, nous ne sommes plus dans la pensée mais dans le déni. Il nous rappelle un bébé qui dit « non naaaa non naan ». Allez Hamma, encore un effort pour entrer dans le jeu.
VII- Taboubi, sur le banc de touche
Le grand syndicat tunisien, l’UGTT, signe d’un côté la feuille de route du Palais de Carthage et de l’autre, complote contre la Présidence. Malaise dans les rangs! Le bon peuple qui n’a pas de quoi acheter un kilo de tomates, tandis que le patron de l’UGTT, Mr Taboubi, est flanqué de six policiers dans sa résidence de la banlieue nord payé aux frais de la Princesse. Vous avez dit malaise?
VIII- Ghazi Mabrouk, un capitaine pour demain
Cet eurolobbyiste, actif à Bruxelles depuis plus de vingt ans, occupe également actuellement la fonction de Conseiller Spécial et Haut-Représentant du Secrétaire Général de l’Union du Maghreb Arabe. Initiateur de ce qui deviendra le dialogue Euro-Méditerranée dont il a été le premier Président-Exécutif en 1992, il est le Président-Exécutif du G7 pour la Tunisie en 2016, avant de prendre en charge l’organisation à Bruxelles de l’Observatoire Européen du Maghreb en qualité de Conseiller Spécial. Ce bourguibiste respecté a ses entrées dans les hautes sphères du nouveau pouvoir en France ainsi que parmi les patrons de presse français européens. N’en jetez plus !!!
IX- Salma Elloumi, une avant centre
Issue d’une grande famille tunisienne qui a pignon sur rue, la ministre du tourisme a laissé ses projets et sa famille pour être au service du pays. Allemands, Anglais, Russes, Espagnols et Français ont fui la Tunisie après l’attentat du Bardo. Mais cette femme responsable n’a jamais baissé les bras. A quand une promotion?
X- Reste la merveilleuse Equipe Nationale, la vraie
Une merveilleuse équipe est en train de réveiller le peuple sous la férule d’un tunisien pur sang, Nabil Maaloul qui a donné la fierté à ce pays.À ce titre, des femmes comme Salma Elloumi et des pionniers comme Mongi Loukil, feu Abdelhamid Khchin, Adel Boussarsar et tant d’autres méritent le respect pour cette Tunisie qui ne crèvera pas.Nos ancêtres à Carthage disaient : » Bon sang ne saurait mentir ».