Libye, la possibilité d’une Présidentielle s’éloigne

 
Les nuages s’amoncellent sur l’élection présidentielle libyenne présentée un peu vite comme la solution à tous les maux dont souffre ce pays déchiré depuis le départ du pouvoir de Khadafi.

La Présidentielle chaudement recomnamdée par la communauté internationale et notamment par les États-Unis ,  est sensée se tenir le 24 décembre mais tout indique qu’un report devra être annoncé. En effet, à neuf jours du scrutin, la liste définitive des candidats n’est toujours pas connue ! Et par conséquent le coup d’envoi officiel de la campagne électorale n’a pas encore pu être donné.

En outre, le 15 décembre, la commission électorale en charge des élections a envoyé à l’Assemblée nationale le dossier, pour examen, des candidatures dans un premier temps invalidées par ladite commission puis validées par la justice. C’est notamment le cas de celle de Seïf el Islam Kadhafi, fils de son père, qui cristallise les tensions.

Guerre civile larvée

Or, l’Assemblée nationale est présidée par Aguilah Saleh, lui-même candidat à la magistrature suprême, et par ailleurs « allié » à géométrie variable du maréchal Haftar, également candidat…. Ce qui augure de nouveaux blocages en perspective…

C’était sans compter sur la situation sécuritaire qui continue de se dégrader en Libye. Ainsi, de violents combats viennent d’opposer dans la ville de Sebha une milice sous la coupe du maréchal Haftar à la police locale qui répond, elle, aux ordres du gouvernement d’union nationale.

Présidentielle Libye : les parrains étrangers des candidats se positionnent