Ce mardi 26 septembre, le président Dos Santos cède la place à son successeur, Joao Lourenço, dans une climat de contestation de la rue
La période électorale est donc en Angola puisque l’Unita, le plus important des partis de l’opposition, vient de déclarer que, malgré les violentes critiques formulées contre le résultat des élections, ses députés siègeront bien à l’Assemblée Nationale.
Malgré ce retour à un vie politique apparemment normale, les critiques formulées par l’ensemble des partis d’opposition reste vive. Des manifestations devraient avoir lieu, ce mardi 26 septembre, alors que le président Dos Santos cède la place à son successeur et héritier Joao Lourenço.
Coup de force
Dans un communiqué commun, l’opposition angolaise unanime rappelle que durant la campagne les médias ont été monopolisés par le parti au pouvoir, que l’armée et la police sont intervenues pendant le processus et que les chefs traditionnels ont été manipulés et corrompus. Elle rappelle également que selon ses constations de très nombreux électeurs ont du se plier à des changements de bureaux de vote les amenant pour certains à parcourir de grandes distances injustifiées. La contestation de l’opposition englobe également le rôle de la Cour constitutionnelle, de la commission électorale dont les carences auraient été déterminantes tout au long du processus. Au total, selon l’opposition angolaise, le pouvoir s’est livré à un coup de force électoral.
Les quatre partis signataires réaffirment que le parlement restera le centre de la vie démocratique du pays. L’ appel au calme de l’opposition angolaise, alors que le fils d’un député de l’opposition aurait été tué par des proches du régime est contesté par les réseaux sociaux qui auraient souhaité des interventions plus musclées.
L’ancien président Dos Santos vient de prolonger les mandats des chefs de la police et des services secrets. Ce qui fait dire à certains observateurs qu’il cherche à constituer un pouvoir parrallèle en Angola pour éclipser le changement de Président.