Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, est soigné au huitième étage du service oncologie de l’hôpital cantonal de Genève, mais à l’aile des malades en phase critique.
Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, 81 ans, affaibli par les séquelles d’un accident vasculaire cérébral (AVC) en 2013, a quitté Alger, lundi 27 août, pour des « contrôles médicaux périodiques » à Genève, a annoncé la présidence, citée par l’agence d’Etat APS. Aucun détail n’a été communiqué, notamment sur la durée du séjour présidentiel en Suisse ou sur l’hôpital où ont lieu ces contrôles médicaux.
Les médias officiels se veulent rassurants. « Toutes nos sources, indique le site Algérie part, assurent que l’état de santé du Président n’a connu aucune dégradation, contrairement à ce que propagent les informations véhiculées par plusieurs sources médiatiques douteuses et des pages Facebook suspectes ».
De sérieuses inquiétudes
En fait, le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, est soigné au huitième étage du service oncologie de l’hôpital cantonal de Genève (HIG) dans l’aile des malades en phase critique. Il doit y subir, apprend on à Alger, de nouveaux examens dans les jours qui viennent.
Un signe qui ne trompe pas, plusieurs changements au sein du gouvernement, des wilayas et des institutions militaires ou sécuritaires ont été bloqués au niveau de la Présidence de la République. Ainsi il faudra attendre le retour du président Bouteflika pour valider le changement éventuel du Premier ministre- un poste que se disputent d’un coté les partisans du clan de l’Ouest, proche de la Présidence, et de l’autre les hommes protégés par l’institution militaire.
Black out total
A Genève, loutes les précautions ont été prises par l’entourage présidentiel pour empêcher que la moindre information ne soit publiée sur l’état de santé du préisdent Bouteflika. Le secret a été exigé de tout le personnel médical.
Un professeur tunisien qui travaillait dans ce service ainsi qu’une infirmière marocaine ont été déplacés à la demande du frère du chef de l’état, Said Bouteflika, qui est présent sur place. Les gardes du corps du président Bouteflika sont logés dans les cinq chambres voisines de celles du malade et qui leur ont été réservées.
Ces informations sont rapportées à Mondafrique par des Algériens venus rendre visite à un parent hospitalisé dans le même service d’oncologie, mais à l’autre bout du couloir. Ils ont eu l’occasion de croiser et de saluer Said Bouteflika et les gardes du corps.
Ben Qu’ils’en aille une fois pour toute
Nous lui souhaitons RAHMA d’ALLAH. Ceci dit, si des maghrébins sont des étrangers et suspects alors que dire des suisses.
Ne vous inquiétez pas, la longévité des Bouteflika est légendaire : sa mère a atteint les cent ans ans…
Assurer la stabilité constitutionnelle d’une république démocratique et populaire où des mouvements de pensée et des institutions armées sont en conflit éventuel me semble une responsabilité historique majeure. Cela pourrait expliquer que dans des moments particulièrement délicats, un black-out et un remaniement du personnel entourant le président de la république soient jugés prudents par simple précaution.
Qu’Allah lui apporte un prompt rétablissement. Néanmoins, je ne comprends pas les mobiles du black ont total sur l’évolution de l’état de santé d’un malade au point de déplacer un médecin et une infirmière maghrébins…
C’est de la paranoïa qui gagne du terrain dans le clan présidentiel !!!!