Le 6 mai 2025, le groupe Elikya investit La Bellevilloise pour un concert solidaire dédié à la République Démocratique du Congo. Une soirée engagée, festive et spirituelle, où musique et espérance se rejoignent pour soutenir un pays en quête de paix.
Ce 6 mai, les murs de La Bellevilloise vibreront d’une ferveur rare. Le collectif Elikya — « espoir » en lingala — y donnera un concert solidaire en soutien à la République Démocratique du Congo. Fondé il y a plus de dix ans sous l’impulsion du père Claude Anyigba, Elikya rassemble des artistes venus d’horizons multiples, réunis par une même foi dans la puissance transformatrice de la musique. Chant, percussion, souffle, prière : tout concourt ici à faire du concert un acte de communion.
Le répertoire mêlera gospel congolais, rythmes afro-fusion, harmonies jazz et incantations chorales. Des titres emblématiques comme Nzambe na nga ou Africa Rise s’élèveront, portés par des voix puissantes et habitées. Sur scène, le live band multipliera les nuances, les chœurs répondront aux percussions, et le public sera invité à devenir lui aussi acteur du chant. À La Bellevilloise, pas de séparation entre scène et salle : l’émotion se partage, le rythme circule, le corps suit l’élan du collectif. Car pour Elikya, chanter, c’est guérir — ensemble.
La soirée portera une ambition double : artistique et humanitaire. Alors que la RDC traverse de nouvelles tensions politiques et que l’est du pays demeure en proie à des conflits armés, le groupe choisit de répondre par l’action concrète. Les recettes du concert seront intégralement reversées à des associations œuvrant sur le terrain, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la protection des femmes. L’art, ici, ne se contente pas de dire : il agit.
Une diaspora active, connectée
Elikya, qui rayonne entre la France, la Belgique et le continent africain, incarne une diaspora active, connectée, porteuse d’un héritage en mouvement. C’est cette double fidélité — aux racines congolaises et à une vision universelle de la solidarité — qui fait la singularité du collectif.
Le concert du 6 mai rappelle que les tragédies du monde ne doivent pas engendrer le silence, mais des chants. Que l’espoir, même fragile, peut se dire, se danser, se transmettre. Que la diaspora congolaise, forte et diverse, a encore mille choses à offrir — et à chanter.
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