La semaine culturelle africaine (17 au 24 janvier) : cinq moments à retenir!

De Daloa à Paris en passant par Rabat, plongez dans notre sélection d’événements culturels africains : la JMCA qui enflamme trois villes, le film poignant Shimoni qui secoue le Kenya, la transformation audacieuse d’Histoires d’Afrique en Hida, l’essai percutant Corps Noirs sur la mode et les femmes noires, le drame mystique La Source venu de Tunisie, et la consécration du franco-togolais Alex Ayivi.

 La JMCA 2025 : la Cote d’Ivoire, épicentre des célébrations!

Daloa, Paris et Rabat célèbrent la Journée mondiale de la culture africaine et afrodescendante avec des expositions, conférences et performances, mettant à l’honneur un patrimoine riche et diversifié

La ville de Daloa se prépare à accueillir l’édition 2025 de la Journée mondiale de la culture africaine et afrodescendante (JMCA)

Le 24 janvier 2025, Daloa, Paris et Rabat s’apprêtent à vibrer au rythme de la Journée mondiale de la culture africaine et afrodescendante (JMCA). De la Côte d’Ivoire au Maroc en passant par la France, cet événement majeur célébrera la richesse culturelle du continent africain et de ses diasporas à travers des rencontres, performances et expositions.

La ville de Daloa, en Côte d’Ivoire, s’impose comme l’épicentre des célébrations de cette édition 2025. Sous l’égide de l’UNESCO, la cité ivoirienne prépare un programme ambitieux visant à valoriser et préserver la culture africaine dans un monde en constante évolution. La culture, considérée comme le fondement d’un développement harmonieux et un socle de paix sociale, sera au centre des festivités qui mettront l’accent sur la cohésion sociale et la sécurité, transformant Daloa en un carrefour culturel où traditions et modernité se rencontreront.

À Paris, les célébrations débuteront dès le 22 janvier au siège de l’UNESCO. La délégation permanente du Togo, en collaboration avec le RAPEC, orchestrera un après-midi riche en découvertes de 14h à 18h. L’événement, qui se tiendra avenue de Suffren, promet une immersion totale dans la diversité culturelle africaine à travers musique, danse, art et gastronomie.

Cette journée mondiale, instaurée par l’UNESCO en 2019, transcende les frontières nationales pour créer un lien mondial autour de la richesse culturelle de l’Afrique. Elle représente une opportunité unique de sensibiliser toutes les composantes de la population africaine et de la diaspora à l’importance de leur héritage culturel. La date du 24 janvier commémore l’adoption de la Charte de la renaissance culturelle africaine par l’Union africaine en 2006.

La JMCA 2025 s’annonce comme un moment charnière pour la promotion et la préservation des cultures africaines. L’événement mettra un point d’honneur à combattre et éliminer les formes d’aliénation et d’oppression culturelles, tout en favorisant la coopération entre les États africains. Les organisateurs insistent sur l’importance de doter les peuples africains de ressources leur permettant de faire face à la mondialisation tout en préservant leurs valeurs culturelles fondamentales.

Cette édition 2025 s’inscrit dans la continuité des objectifs fixés par la Charte de la renaissance culturelle africaine, qui cherche à affirmer la dignité des hommes et des femmes africains tout en promouvant la liberté d’expression et la démocratie culturelle. De Daloa à Paris, en passant par les diverses manifestations prévues à travers le monde, la JMCA 2025 réaffirme la vitalité des cultures africaines et afrodescendantes.

Ce n’est pas une seule culture, mais un ensemble de cultures, riches de leur diversité, qui seront célébrées durant cette journée mondiale. Ce rendez-vous incontournable mettra en lumière l’Afrique, berceau de l’humanité, et sa contribution essentielle au patrimoine mondial.

À Rabat, ville qui fut capitale culturelle africaine en 2022, la programmation promet d’être particulièrement riche. Le Maroc, invité d’honneur de cette édition, présentera une exposition exceptionnelle consacrée à son patrimoine culturel millénaire, soulignant son rôle historique de carrefour entre les civilisations africaines et méditerranéennes. Des conférences aborderont la préservation des langues africaines et l’impact de l’artisanat traditionnel sur les économies locales. Le cinéma africain sera également à l’honneur avec une sélection de films mettant en avant les talents émergents du continent.

Les trois villes hôtes ont prévu des événements numériques permettant une participation mondiale. Des plateformes de streaming diffuseront en direct les temps forts des célébrations, tandis que des expositions virtuelles offriront aux visiteurs du monde entier l’occasion de découvrir les trésors culturels africains. Cette dimension numérique, particulièrement développée pour l’édition 2025, illustre la volonté d’adapter les traditions ancestrales aux modes de communication contemporains.

L’accent sera également mis sur la transmission des savoirs aux jeunes générations. Des ateliers spécialement conçus pour le jeune public exploreront les contes traditionnels, les instruments de musique ancestraux et les techniques artisanales séculaires.

 Quand le Kenya livre ses secrets les plus sombres au cinéma

Angela Wanjiku Wamai livre avec Shimoni un drame puissant sur la rédemption et les traumatismes. Porté par une réalisation maîtrisée, une photographie envoûtante et une performance exceptionnelle de Justin Mirichii, ce film s’impose déjà comme une œuvre incontournable du cinéma africain contemporain.

Le cinéma kényan frappe fort en ce début 2025 ! Avec Shimoni, qui débarque sur les écrans français le 22 janvier, Angela Wanjiku Wamai signe un premier film coup de poing qui secoue les consciences et bouleverse les cœurs.

Au cœur de ce drame intense : Geoffrey, un ex-prof d’anglais que sept ans de prison ont marqué au fer rouge. Le voilà de retour dans son village natal, Shimoni (« La Fosse »), où l’église locale lui offre un semblant de rédemption à travers le travail de la terre. Mais les démons du passé ne sont jamais loin, et la communauté n’a rien oublié…

Ancienne monteuse passée à la réalisation, Wanjiku Wamai fait preuve d’une maîtrise époustouflante. Sa caméra capture avec une sensibilité rare les tourments de Geoffrey, entre silences assourdissants et paysages à couper le souffle. En kikuyu, swahili et anglais, le film tisse une toile complexe où se mêlent trauma, culpabilité et espoir de renaissance.

Le talent de la réalisatrice n’a pas échappé aux festivals internationaux : de Toronto à Ouagadougou, où elle décroche l’Étalon de Bronze du FESPACO, en passant par le Festival du film africain de Louxor qui lui décerne son Golden Film Award. Shimoni s’impose déjà comme une œuvre phare du nouveau cinéma africain.

La force du film réside aussi dans sa distribution impeccable. Justin Mirichii, dans le rôle de Geoffrey, livre une performance magistrale tout en retenue. Son jeu subtil traduit parfaitement les tourments intérieurs de son personnage, tandis que les seconds rôles, incarnés par des acteurs locaux non professionnels, apportent une authenticité saisissante au récit. La réalisatrice a d’ailleurs passé plusieurs mois dans la région de Shimoni pour s’imprégner de l’atmosphère locale et travailler avec les habitants.

Le choix audacieux de la photographie mérite également d’être souligné. Le directeur de la photographie crée une atmosphère visuelle unique où la luminosité écrasante du soleil kényan contraste avec l’obscurité des tourments intérieurs du protagoniste. Les scènes tournées à l’aube et au crépuscule sont particulièrement saisissantes, baignant le film dans une lumière quasi mystique qui fait écho aux thèmes spirituels abordés.

L’histoire prend une dimension encore plus poignante quand on comprend la genèse du projet. Shimoni n’est pas qu’un simple titre : en swahili, il signifie « La Fosse », métaphore puissante d’un trou sans fond dans lequel le personnage principal ne cesse de chuter. Cette symbolique traverse le film comme un fil rouge, illustrant la spirale descendante de Geoffrey.

Justin Mirichii s’est totalement immergé dans son rôle, allant jusqu’à s’isoler de sa famille pendant le tournage pour mieux ressentir la solitude de son personnage. Sa performance bouleversante donne vie à un homme « en conflit avec son environnement social et en guerre contre ses démons intérieurs ». Le film explore avec finesse des thématiques complexes : les rôles de genre, la religion, la tradition face à la modernité, et surtout l’isolement au sein d’une communauté qui refuse d’oublier.

Dans ce premier long-métrage de 97 minutes, Wanjiku Wamai réussit un tour de force : nous faire plonger dans l’âme tourmentée d’un homme et d’un pays, tout en touchant à l’universel. Entre la beauté brute des paysages kényans et les ombres qui habitent Geoffrey, elle compose une partition magistrale sur la résilience et le pouvoir de la rédemption.

À l’approche de sa sortie française, Shimoni suscite déjà l’enthousiasme des cinéphiles et des critiques. Et pour cause : rares sont les premiers films qui parviennent avec autant de justesse à sonder les profondeurs de l’âme humaine, tout en offrant un regard neuf sur l’Afrique contemporaine. La bande originale, composée par Jim Chuchu, figure montante de la scène musicale kényane, sublime encore davantage cette œuvre bouleversante. Une pépite à ne pas manquer, qui marquera sans aucun doute l’histoire du cinéma africain !

 Hida : un média culturel africain prend son envol

 En 2025, Histoires d’Afrique devient Hida, une plateforme innovante qui réinvente les récits africains et afro-descendants, mêlant tradition et modernité à travers des contenus percutants et des collaborations inspirantes.

En 2025, Histoires d’Afrique devient Hida et affirme une ambition nouvelle : devenir le média de référence des récits africains et afro-descendants, conjuguant tradition et modernité dans une approche résolument innovante.

Ce qui était né comme de simples discussions sur ClubHouse en 2021 s’est métamorphosé en une véritable révolution culturelle. À l’époque, des passionnés d’Afrique se réunissaient virtuellement pour partager leurs connaissances sur les spiritualités, les traditions culinaires, les figures historiques et les musiques du continent. L’initiative a rapidement fait mouche, particulièrement pendant la pandémie, où ces échanges sont devenus un véritable refuge culturel. Face à un succès grandissant, l’aventure s’est prolongée sur un site Internet, ouvrant la voie à une audience plus large.

2023 marque un tournant décisif avec l’explosion des contenus sur les réseaux sociaux. Instagram, YouTube, TikTok : Hida investit tous les espaces numériques avec des formats innovants et percutants. Les « 10 minutes avec » sur YouTube font sensation, donnant la parole à des personnalités comme Amzat Boukari-Yabara. Sur TikTok, les vidéos courtes captent l’attention avec des sujets fascinants, de la résistance des femmes de Nder aux légendes du Ninki Nanka. Instagram devient une tribune où résonnent les voix de Frantz Fanon et Ousmane Sembène.

La mission reste claire : balayer les clichés sur l’Afrique et construire des ponts entre hier et aujourd’hui. Hida ne se contente pas de raconter, elle réinvente la manière de partager ces histoires. Le passage d’Histoires d’Afrique à Hida symbolise cette montée en puissance : plus court, plus percutant, plus international. La plateforme élargit son horizon, intégrant pleinement les récits afro-descendants et les influences culturelles mondiales.

Les collaborations se multiplient depuis 2023. Des projections-débats avec Ciné Scred font salle comble, notamment lors de la projection remarquée des Enfants de la diaspora, un documentaire qui a suscité des discussions passionnées sur l’identité et l’appartenance. Les partenariats avec Paris-Dauphine Afrique et Amecas touchent un public étudiant engagé, organisant des conférences et des ateliers qui mêlent réflexion académique et expression culturelle. Les interviews de personnalités comme Nawel Benali enrichissent le dialogue, apportant des perspectives nouvelles sur les enjeux contemporains de la culture africaine.

La nouvelle charte graphique et l’approche éditoriale modernisée séduisent un public toujours plus large, sans jamais perdre l’authenticité des débuts. Les formats innovants se multiplient : des podcasts explorant les traditions orales africaines, des séries documentaires sur les mouvements artistiques contemporains, des chroniques régulières sur les initiatives culturelles à travers le continent et ses diasporas.

En 2025, Hida s’affirme comme un catalyseur de changement social, un espace où les identités africaines et afro-descendantes s’expriment librement. La plateforme ne se contente pas de raconter l’histoire, elle la fait vivre, la réinvente, la connecte au présent. À travers ses contenus créatifs et rigoureux, Hida brise les frontières, déconstruit les préjugés et ouvre de nouveaux horizons narratifs.

Essai : Corps Noirs ou quand la mode révèle ses angles morts

Dans Corps Noirs, Christelle Bakima Poundza analyse la représentation des femmes noires dans la mode, dénonçant stéréotypes et exclusions, et propose des pistes pour une beauté inclusive, entre critique sociale, témoignage personnel et solutions concrètes.

À 27 ans, Christelle Bakima Poundza secoue l’industrie de la mode avec Corps Noirs, un essai percutant qui décrypte la place des femmes noires dans cet univers impitoyable. Publié aux éditions Les Insolentes, ce premier livre frappe par sa justesse et sa nécessité.

Tout commence par une passion dévorante pour la mode. Adolescente, Bakima Poundza collectionne magazines et revues, avant de franchir les portes prestigieuses de l’Institut français de la mode. C’est là qu’un constat la frappe : l’absence criante de visages qui lui ressemblent sur papier glacé. De cette observation naît un projet ambitieux : analyser la représentation des mannequins noirs dans le paysage médiatique français. Plus qu’un simple état des lieux, Corps Noirs devient le miroir des dynamiques sociales qui traversent notre société. La mode n’est qu’une vitrine où se rejouent sexisme, racisme et misogynoir.

Le titre lui-même s’affirme comme un acte de résistance. En retournant le stigmate, l’ouvrage place au centre les femmes noires, humanisant des corps trop souvent réduits à des stéréotypes. Sur la couverture, un collage de femmes noires incarne ces identités et ces combats. Derriere les clichés de « panthère » ou de « femme sauvage » se cachent des histoires, des êtres humains et des luttes pour la reconnaissance.

Bakima Poundza puise aussi dans son expérience personnelle. Elle raconte comment elle a compris, dès son jeune âge, que certains physiques accédaient à la reconnaissance et à la beauté, tandis que le sien était ignoré. Cette vulnérabilité assumée donne une force unique à son analyse, à mi-chemin entre témoignage intime et critique sociale.

Un exemple marquant de l’histoire qu’elle explore est la bataille de Versailles, il y a 50 ans. Alors que les créateurs américains présentaient dix mannequins noires, leurs homologues français n’en incluaient aucune. Cet épisode reste un symbole des disparités qui persistent aujourd’hui.

Les témoignages recueillis sont glaçants. Une mannequin se souvient qu’on lui a reproché d’avoir « trop de formes », comme si son corps africain était un défaut. D’autres évoquent des castings où l’on cherche une « fille black, mais pas trop ». Ces récits révèlent l’hypocrisie d’une industrie qui prétend valoriser la diversité tout en la réduisant à un outil marketing. La mode française semble fascinée par l’exotisme, tout en rejetant la véritable différence.

L’essai ne se contente pas de critiquer : il propose des solutions concrètes. Bakima Poundza insiste sur la nécessité de repenser toute la chaîne de production, des écoles de mode aux agences de mannequins, en passant par les rédactions. Elle met en avant des initiatives comme le collectif Black Fashion Fair qui promeut les créateurs noirs, ou The Colored Girl Project qui célèbre la diversité des beautés noires. Elle souligne également le rôle crucial des réseaux sociaux, devenus un espace de résistance et de reconquête de l’image. Ces plateformes ont permis de transformer la représentation des femmes noires, parfois bien plus que des décennies de mode traditionnelle.

Corps Noirs s’impose comme une lecture fondamentale. Deux ans après sa publication, l’analyse de Bakima Poundza reste d’une actualité saisissante, preuve que les problèmes qu’elle dénonce sont systémiques. Bien plus qu’un essai sur la mode, cet ouvrage est une invitation à décoder les dynamiques de pouvoir, un manifeste pour une beauté inclusive et un appel à l’action. La représentation, insiste l’autrice, n’est pas une tendance, mais une question essentielle de dignité humaine.

Alex Ayivi ou quand le Togo rencontre Paris sur la toile !

Lauréat du Prix Traversées africaines 2024, Alex Ayivi mêle tradition et modernité dans des œuvres vibrantes. Son projet Artification, une fusion audacieuse de peinture et sculpture, illustre son talent et sa vision novatrice.

Un nouveau souffle traverse l’art contemporain africain. Alex Ayivi, artiste franco-togolais au talent protéiforme, a décroché le prestigieux Prix Traversées africaines 2024. Une consécration qui s’accompagne d’une bourse de 3000 euros et d’une exposition événement à la galerie Mariton de Saint-Ouen-sur-Seine.

Né en France de parents togolais, Ayivi a fait de son double héritage une force créatrice explosive. Entre les Beaux-Arts de Bourges et l’ENSAV La Cambre à Bruxelles, il a forgé un style unique qui mêle sérigraphie, dessin et peinture. Ses œuvres vibrantes se caractérisent par des aplats de couleurs vives, des lignes fluides, et une juxtaposition du quotidien urbain avec des figures familiales.

Artification, le projet qui lui vaut cette distinction, marque un tournant dans sa carrière. Pour la première fois, l’artiste fusionne peinture et sculpture dans une narration audacieuse qui brise les codes traditionnels. Une exposition à ne pas manquer du 13 mai au 1er juin 2025 à la galerie Mariton.

Le jury, composé de figures influentes du milieu artistique, a été conquis par sa vision novatrice. Entre réalité et fiction, Ayivi questionne l’homme africain dans son histoire contemporaine, créant des récits qui réinventent l’avenir du continent.

Son parcours impressionne déjà : expositions au Centre de la Gravure de La Louvière, à la Cité Internationale des Arts de Paris, résidence prestigieuse en 2019… À 30 ans, Ayivi s’impose comme une figure incontournable de sa génération. Le Prix Traversées africaines, initiative de l’association Pour l’art pour l’Afrique, met en lumière depuis 2019 les talents contemporains du continent et de sa diaspora. Pour Ayivi, cette reconnaissance constitue une nouvelle étape dans une carrière prometteuse.

Artification est une expérience immersive totale où des sculptures monumentales en métal recyclé côtoient des toiles grand format aux couleurs éclatantes. L’artiste crée un dialogue entre matériaux nobles et objets du quotidien, entre tradition et modernité. Inspiré par les archives familiales, les photos des années 70 au Togo et l’effervescence des rues parisiennes, ses œuvres établissent des ponts entre ces deux mondes. Cette démarche séduit jusqu’à la Fondation Cartier, qui a récemment acquis deux pièces majeures pour sa collection permanente.

Le succès d’Ayivi reflète un moment particulier pour l’art contemporain africain. Les galeries internationales rivalisent pour exposer les talents du continent, et les foires d’art leur consacrent des sections entières. L’artiste insiste cependant sur l’importance de dépasser l’effet de mode pour valoriser une réalité artistique complexe et diverse.

Entre ses racines togolaises et son ancrage français, Alex Ayivi trace sa route avec une liberté rafraîchissante. Son art, à la croisée des cultures, redéfinit les frontières du paysage artistique contemporain. Une chose est sûre : on n’a pas fini d’entendre parler de lui !