Le mercredi 18 juin à Paris, le label Boukan Records organise une soirée bouillante dédiée à l’afrobeat, la trap et le baile funk. Un DJ set enflammé, une ambiance urbaine sans compromis, et une scène émergente prête à tout faire trembler.
Le boss de « Boukan Records »
Le boss de Boukan Records veut détendre les crispations identitaires françaises à coup de kuduro et de house breakée; Le mercredi 18 juin à 20h, Paris vibrera sous les basses telluriques d’une nuit musicale pas comme les autres. Portée par le label Boukan Records, la Boukan Records Party s’annonce comme l’une des soirées les plus électriques de ce début d’été. Au programme : un DJ set croisé, nerveux, impitoyablement dansant, où l’afrobeat, la trap et le baile funk se rencontrent, s’affrontent et fusionnent dans une intensité rare. Cette soirée est conçue pour les corps en mouvement, les esprits libres et les noctambules qui n’ont pas peur de transpirer. Un événement à la croisée des cultures, de l’underground parisien et de la scène globale afro-urbaine.
Boukan Records n’en est pas à son coup d’essai. Depuis sa création en 2018, ce label indépendant fondé par une génération afro-descendante militante a su se faire un nom dans les sphères alternatives parisiennes. Engagé, transversal, résolument tourné vers l’expérimentation musicale, il revendique une programmation qui bouscule les formats et donne voix aux marges. À travers ses événements, ses compilations et ses résidences artistiques, Boukan agit comme un foyer sonore, un espace d’amplification pour les musiques issues des diasporas africaines, afro-caribéennes et afro-brésiliennes.
Un warm-up afrobeat
Le warm-up afrobeat inbventé par Fela Kuti
La soirée du 18 juin s’inscrit dans cette démarche d’hybridation radicale. Le line-up, encore gardé partiellement secret au moment de l’annonce, promet une montée progressive en intensité. La soirée débutera par un warm-up afrobeat, ce style né dans les années 1970 au Nigeria avec Fela Kuti, mais désormais réinventé par les jeunes DJs entre Accra, Londres et Paris.
Rythmes syncopés, lignes de basse groovy et samples électrisants viendront doucement installer une ambiance moite et dansante. Très vite, la trap prendra le relais. Venue du Sud des États-Unis, la trap est aujourd’hui une grammaire universelle pour une jeunesse mondialisée : lente, puissante, saturée d’énergie noire. Enfin, le baile funk, ce genre né dans les favelas de Rio, surgira comme un orage tropical. Ses beats saccadés, ses ruptures de tempo et son énergie brute mettront littéralement le feu à la piste.
Le lieu, tenu volontairement secret jusqu’à quelques jours avant l’événement, est à l’image du projet : central, mais confidentiel. Situé entre le 10e et le 11e arrondissement, à proximité d’Oberkampf ou Parmentier, l’espace choisi est reconnu pour son acoustique brute, son plafond bas et ses lumières minimales. On y vient pour la musique, pas pour l’apparence. Pas de carré VIP, pas de service en bouteille. Ici, l’expérience est collective. On entre ensemble, on danse ensemble, on ressort ensemble.
Le public attendu est fidèle aux précédentes éditions : jeune, métissé, radicalement urbain. Un public qui écoute Burna Boy, Megan Thee Stallion et MC Bin Laden, mais aussi les pépites méconnues de la sono mondiale. Une communauté fluide, mobile, qui passe de l’underground au mainstream sans jamais se trahir. Les précédentes Boukan Parties ont fait salle comble. Celle-ci ne devrait pas faire exception.
Pour celles et ceux qui cherchent une alternative aux grands clubs génériques ou aux soirées sponsorisées, la Boukan Records Party offre un souffle différent. Ici, pas de dress code, pas d’étiquette. Juste de la musique, du rythme et une envie partagée de faire danser la ville autrement.
Informations pratiques
Date : mercredi 18 juin 2025
Heure : ouverture des portes à 20h, fermeture vers 23h30
Lieu : dans Paris intra-muros (adresse communiquée par email aux détenteurs de billets 48 h avant)
Accès : à proximité des stations Oberkampf, Parmentier ou République (lignes 3, 5, 9, 11)
Tarifs : 12 € en prévente, 15 € sur place (selon disponibilité)
Billetterie : sur Shotgun et via les réseaux sociaux de Boukan Records