La président russe, Vladimir Poutine a annoncé que jusqu’à 16 000 « volontaires » originaires du Moyen-Orient intègreront « gratuitement » les forces armées russes déployées en Ukraine.
Depuis que la guerre a éclaté, il y a maintenant deux semaines, de fausses allégations circulent dans les deux camps à propos du recrutement de combattants syriens, alors que le monde entier observe la progression russe vers Kyiv. Les soldats ukrainiens, les civils armés et des combattants étrangers ont organisé une résistance qui est venue bloquer la perspective d’une prise de pouvoir rapide par les groupes rebelles pro-russes disséminés dans le pays.
Dans la région, le gouvernement syrien figure parmi les seuls alliés de la Russie à promettre publiquement son soutien à Moscou dans la « libération » des enclaves de Donetsk et de Louhansk, dans l’est de l’Ukraine. Trois jours après que la Syrie a prêté allégeance à la Russie, l’invasion a commencé.
En se targuant de l’enrôlement volontaire de milliers de combattants étrangers, Poutine réagit à des rumeurs selon lesquelles des combattants de l’enclave syrienne d’Idlib, tenue par les rebelles, viendraient gonfler les rangs ukrainiens. L’agence de presse russe Sputnik parle de « 450 terroristes arabes et autres » ayant transité par la Turquie avant de se rendre en Ukraine.