La princesse Rima bin Bandar Al-Saoud est à elle seule la preuve qu’une révolution est en marche en Arabie Saoudite. Cette princesse membre de la famille royale d’Arabie Saoudite est aussi la première ambassadrice de l’histoire saoudienne.
Rima bin Bandar Al-Saoud a été nommée à Washington ou elle a succédé à son père le prince Bandar ben Sultan, qui fut ambassadeur aux États-Unis de 1983 à 2005. La princesse a accompli toutes ses études aux Etats Unis et parle un anglais parfait.
Une ambassadrice féministe. Revenue en Arabie Saoudite en 2005, Rima bin Bandar Al-Saoud y devient femme d’affaires (elle gère plusieurs labels de luxe, lance sa marque de sacs à main, mais aussi un spa pour femmes), prend la parole pour une plus grande intégration des femmes au monde du travail, tout en menant des actions philanthropiques, contre le cancer du sein et pour la promotion du sport féminin. Divorcée en 2012, elle est mère de deux enfants. Ce parcours ne pouvait que séduire Mohamed Ben Salmane, le prince régnant, qui a choisi de transformer l’Arabie Saoudite pour mieux préparer l’après pétrole
Un nouveau statut des femmes.
Et la transformation de l’Arabie Saoudite passe aussi par la transformation du statut des femmes
La princesse Rima bin Bandar Al-Saoud, est une locomotive pour promouvoir le droit des femmes saoudiennes : elles ont désormais le droit d’entreprendre, de conduire, d’aller dans des stades ou à des concerts. Mais dans une société ultra conservatrice, toucher au statut des femmes oblige à prendre des gants. Ainsi, l’égalité n’est toutefois pas entière : les femmes n’ont toujours pas le droit de voyager sans l’autorisation de leur mari et en 2019, le ministère de l’intérieur a lancé une application qui permet aux Saoudiens d’avoir un relevé de tous les trajets de leurs épouses.
En effet, un symbole clair que le monde devrait aider à s’ancrer dans ce pays. C’est un plaisir. Du reste, si le bon dieu avait pour projet cette hiérarchisation des genres, qui met les femmes en dessous de l’échelle, ce qu’elles ont cru bon d’accepter pour que le tout aille de l’avant. Hélas, elles avaient eu tort, et elles ont donc corrigé la vision. Désormais, le monde doit compter sur leur présence. Peut-on vraiment codifier à la lettre les percepts religieux et avoir un équilibre ? Vivement de la voir premier ministre. Ainsi, les féodaux d’Afrique et d’Asie n’auront plus l’excuse islamique pour asseoir leurs barbaries comme destin de millions de personnes. Voilà un levier de croissance, l’homme c’est ses limites, les changer est impératif pour qu’un pays fleurisse.
Bon courage à vous princesse, c’est un très bon début pour l’émancipation de la femme arabe. Vous saurez que la femme française n’a eu son droit de vote qu’en 1946.