Selon le site Africa intelligence, en général bien informé, Nourredine Bongo, le fils d’Ali Bongo, chef de l’exécutif du Gabon, a lancé une nouvelle société à Londres dénommée « Loup limited ».
Par Jocksy Andrew Ondo-Louemba
Noureddine Bongo, 30 ans, fils d’Ali Bongo, chef de l’exécutif du Gabon, mais surtout perçu et présenté comme le successeur de son père à la tête du Gabon, a lancé à Londres une nouvelle entreprise selon le site Africa Intelligence dans sa livraison du 19 janvier 2023.
La nouvelle entreprise de Noureddine Bongo dénommée « Loup LTD » qui devra investir dans le domaine de la technologie a été créée avec le concours d’un cabinet international d’avocat dénommé Norton Rose Fulbright comme nous l’apprend Africa Intelligence.
Homme d’affaires avant tout
S’il a mis désormais le pied dans la politique en s’inscrivant pleinement dans le projet monarchique que son père Ali Bongo et que son grand-père Omar Bongo ont toujours souhaité et en quelque sorte réalisé, Noureddine Bongo est depuis longtemps un homme d’affaires dans divers secteurs.
Nourredine Bongo avait lancé un label dénommé Mayena productions qui produisait essentiellement des artistes de rap, Il a un pied dans la restauration avec plusieurs enseignes réunies sous la bannière de Mayenna Foods et est aussi le fondateur de Shanah Investments
Ce patrimoine constitue à n’en point douter un levier politique pour celui qui – si tout se passe comme prévu – devra logiquement succéder à Ali Bongo. « Le nerf de la guerre » – l’argent – lui sera indispensable lorsqu’il sera le troisième Bongo à s’asseoir sur le « trône du Royaume du Gabon » tant rêvé, mais vécu dans les faits par Ali Bongo son père et Omar Bongo son grand-père. L’argent en politique sert à beaucoup de choses, au Gabon certainement plus qu’ailleurs…
Une assurance au cas où …
Cet empire pourra aussi servir au cas où la succession à Ali Bongo telle que prévue échoue et que Noureddine Bongo « le prince héritier du Royaume du Gabon » ne s’installe jamais sur le trône du « Royaume du Gabon » comme le troisième Bongo à présider à la destinée du pays qu’on nommait dans les années 70 « le Koweït d’Afrique ».
Dans ce cas, Noureddine Bongo aura besoin de sa fortune pour reconquérir le pouvoir perdu ou – comme d’autres fils de dictateurs prévoyants – couler des jours paisibles et confortables loin du pouvoir, mais avec un mode de vie luxueux financé par son empire financier.
On n’est jamais trop prudent surtout quand on a 30 ans…