Marine Le Pen vient à peine d’arriver à l’Assemblée Nationale ce mardi matin, qu’elle y croise une caméra. Le micro qui se tend vers elle est marqué de trois lettres capitales : LCI. Cela tombe bien, c’est l’occasion pour elle de répondre à la question que tout le monde se pose depuis des heures. Son groupe, le Rassemblement national, s’interroge le Figaro à Paris, compte-t-il vraiment voter la motion de censure déposée par le Nouveau Front populaire ? Ou, la nuit ayant porté conseil, les nationalistes se sont-ils ravisés ? Après tout, le texte de la gauche est notamment motivé par cette phrase : « Alors qu’une large majorité de nos concitoyennes et concitoyens a fait le choix du barrage à l’extrême droite lors des élections législatives, le premier ministre a cédé à leurs plus viles obsessions. »