Depuis le 4 avril dernier, Oumar Mariko, surnommé le « Mélenchon malien », a pris la poudre d’escampette pour ne pas répondre à une convocation de la gendarmerie qui l’accusait de propos séditieux envers les Forces armées maliennes après qu’il se soit prononcé sur le massacre de Moura où des dizaines de victimes innocentes ont été tuées lors d’une attaque qui prétendait s’en prendre à un groupe terroriste
Un silence contraint
Déjà sous le coup d’une inculpation pour avoir tancé dans une conversation privée le Premier ministre malien, le patron du parti Sadi qui a déjà connu les geôles de son pays à plusieurs reprises a préféré fausser compagnie à la l’escouade de pandores venues le cueillir à son domicile. Depuis, il est introuvable.
Aucun de ses proches ne vend la mèche, à moins qu’eux-mêmes n’aient aucun idée de l’endroit où il se cache. En Afrique ou plus probablement en Europe ? En Allemagne, il peut compter sur ses amis de « Die Linke » et de la fondation Rosa Luxembourg, en France sur l’aide des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon lui ayant à plusieurs reprises apporté son soutien public. En tout état de cause, son pays d’accueil lui a demandé de se taire.
D’habitude volubile, Oumar Mariko a choisi de rester silencieux…