Le bâtonnier d’Alger, Mohamed Baghdadi, a expliqué dans un entretien au quotidien El Watan, que Boualem Sansal avait écrit une lettre au juge d’instruction où il exprimait son souhait de « se défendre tout seul »
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En détention au pavillon pénitentiaire du CHU Lustapha Pacha à Alger avant de regagner sa prison, Boualem Sansal a annoncé dans une lettre au tribunal « la déconstitution de tous ses avocats », y compris son conseil à Paris, Maitre Zimeray, et exprimé le voeu d’assumer seul sa défense.
Une grève de la faim contestée
« Je suis inquiet pour sa santé, comme pour la possibilité même d’un procès équitable », a affirmé Me François Zimeray, avocat français de l’écrivain, confirmant une information du Journal du Dimanche (JDD). Selon Me Zimeray, qui a expliqué ne pas avoir obtenu de visa pour se rendre en Algérie afin de voir son client, Boualem Sansal aurait pris cette décision « en raison des pressions exercées contre lui pour changer d’avocat ».
Le bâtonnier d’Alger a confié à nos confrères d’El Watan, dont la réputation de sérieux est établie, que Boualem Sansal n’avait pas arrèté son traitement qui donnait « de bons résultats » et qu’il bénéficiat de « tous les droits de la défense ».L’écrivain franco-algérien n’aurait entamé « aucune grève de la faim », toujours selon le batonnier, contrairement à ce qui est indiqué dans toute la presse française de BFMTV au « Monde ».