Les derniers rapports du FMI et de la Banque mondiale montrent clairement que l’Algérie a d’importantes potentialités. Sous réserves de profondes réformes. Cette aisance financière est due à l’importance des recettes des hydrocarbures qui procurent 98% des recettes en devises avec les dérivées inclus dans la rubrique hors hydrocarbures pour 65% (source statistiques douanières 2023).
L’Algérie, malgré un taux d’inflation et de chômage relativement élevé est dans une relative aisance financière: des réserves de change fin 2023 d’environ 69 milliards de dollars, non compris les 173 tonnes d’or; une dette extérieure de 1,5% du PIB, une dette publique maîtrisable d’environ 49,50% du PIB, et en prévision de 2024, un PIB de 263 milliards de dollars et par tête d’habitant de 5.720 dollars, un taux de croissance de 4,1% en 2024 selon la Banque Mondiale, une prévision de 400 milliards de dollars entre 2028/20320,sous réserve d’un taux de croissance de 4/5% et 100 milliards d’exportation de gaz naturel et la réalisation des projets structurants prévus durant cette fin de période 2030.
Ces rapports montrent qu’il faut, avoir 7/8% de croissance sur plusieurs années afin d‘absorber un flux additionnel de demandes d’emplois entre 350.000/400.000 emplois nouveau par an du fait de la forte pression démographique, 46,30 millions d’habitants au 1 janvier 2024 devant donc dynamiser l’appareil de production hors hydrocarbures afin de lutter contre la détérioration du pouvoir d’achat atténué par l’importance des transferts sociaux qui ne peuvent qu’être transitoires, ayant totalisé plus de 5000 milliards de dinars en 2023 soit au cours de 134 dinars un dollar 37,31 milliards de dollars.