La politique étrangère de Donald Trump devrait marquer une rupture significative avec l’approche actuelle de l’administration Biden. Affichant un retour au slogan « America First », cette stratégie donnerait la priorité aux intérêts nationaux américains, réduisant l’engagement militaire à l’étranger et s’appuyant sur un nationalisme affirmé et des choix unilatéraux. Cette orientation viserait à restructurer les alliances et les engagements internationaux des États-Unis en fonction des besoins internes. Près de 70 % des efforts de sa future administration pourraient ainsi être consacrés à des politiques domestiques, comprenant la réduction de l’influence de l’État fédéral et la lutte contre ce qu’il appelle « l’État profond ».
L’empreinte de la doctrine Carlson-Vance
La potentielle présidence Trump pourrait être marquée par l’influence de figures conservatrices comme Tucker Carlson et JD Vance. Le premier est un journaliste suivi par 14 millions de personnes sur X et le second le colistier du candidat républicain à la vice-présidence. Tous deux sont adeptes d’une politique étrangère minimaliste et très critiques contre les interventions militaires américaines à l’étranger.