Le Président Tebboune mise sur Macron contre Bruno Retailleau

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a accordé une entrevue exclusive aux représentants de la presse nationale. Cet échange a permis au chef de l’état algérien de confirmer sa confiance en Emmanuel Macron avec qui la communication n’a jamais été coupée, en rejetant implicitement la responsabilité de la crise entre Paris et Alger sur Bruno Retailleau

Diffusée ce samedi 22 mars à 22h30, l’entrevue a été retransmise sur les chaînes de la Télévision et de la Radio nationales. Ce rendez-vous médiatique s’inscrit dans la continuité des échanges réguliers du chef de l’État avec la presse, offrant ainsi une vue d’ensemble sur les grandes orientations du pays et les défis à venir.

Lors de cette entrevue périodique avec la presse nationale, Abdelmadjid Tebboune, a abordé plusieurs sujets d’actualité, dont les tensions diplomatiques entre l’Algérie et la France.

Interrogé sur la nature des relations entre les deux pays, le chef de l’État a affirmé qu’elles se déroulent directement avec le président français Emmanuel Macron ou avec une personne mandatée par lui. « C’est lui, mon alter ego, et c’est avec lui que je travaille. Quant au reste, ce ne sont que des agitations qui ne nous concernent pas », a-t-il précisé.

Le président Tebboune a également réaffirmé sa confiance totale en son ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, pour la gestion de ce dossier. « Il a toute ma confiance », a-t-il insisté, laissant entendre que ce dernier a la responsabilité de traiter les divergences entre Alger et Paris.

D’après les sites proches du pouvoir algérien, ce serait donc le ministre français de l’Intérieur qui surfe sur le contetieux franco-algérien pour des raisons de politique intérieure et l’envenime.. Suite au refus d’Alger d’accepter une liste de soixante ressortissants que Paris souhaite expulser, Bruno Retailleau a annoncé une « riposte graduée » et accuse l’Algérie, en particulier le président de la République Abdelmadjid Tebboune, « de souhaiter son départ du gouvernement français« .