« Le combat de la diaspora est l’espoir du peuple Algérien opprimé et persécuté soyons nombreux et solidaires avec la patrie et le peuple algérien à l’occasion du 4ème anniversaire de la révolution pacifique pour la marche du 19 février 2023 ».
Tel était l’appel lancé par les collectifs représentant les Algériens de France qui ont été pris à partie par un commando d’agents de renseignement algériens envoyés par le général M’henna, l’ancien cadre du redoutable DRS (du nom des barbouzes algériens sous le règne du général Toufik devenu) l’actuel chef des services extérieurs obsédé par la force de frappe des opposants vivant en France (voir article ci dessous)
C’est un dimanche ensoleillé qui vit, le 19 février, un grand nombre d’algériens répondre à l’appel. Certains sont venus de Norvège, d’Angleterre, d’Italie et d’Allemagne. Les organisateurs de la marche rappellent le caractère pacifique comme l’une des constantes du Hirak.
Lorsque les banderoles furent déployées et les slogans affichés dans une ambiance fraternelle, un groupe de gros bras survient au milieu de la foule qui se prépare à la marche. Leur motivation? Agresser physiquement les personnes présentes Place de la République afin de provoquer des violences. Peine perdue.
Pratiques anciennes
Les organisateurs évitant tout accrochage et laissant les forces de l’ordre intervenir, les hommes de main de l’Ambassade au nombre de 17 personnes, portant des lunettes de soleil, scandaient des slogans hostiles aux marcheurs en les traitant d’agents du « Makhzen », du nom donné parfois au Palais marocain.
L’action orchestrée rappelle inlassablement les pratiques de l’ex DRS. L’ombre maléfique du général Djebbar Mehenna était présente qui a demandé aux autorités françaises, sans succès, de surveiller les activités de la diaspora`:
De retour dans le pré carré sécuritaire des services algériens après avoir été arrêté et condamné à huit ans de prison en 2019, il a été réhabilité dans ses fonctions de patron de la direction générale de la lutte contre la subversion (DGLS), puis chef fr la direction générale de la documentation et de la sécurité extérieure; l’équivalent de la DGSE française.
Charles Pasqua mort et enterré
Hélas pour ces groupes de nervis algériens, l’époque est révolue Charles Pasqua, ministre de l’intérieur entre 1986 et 1988 qui voulait « terroriser les terroristes » mais couvrait l’expulsion de l’assassin de l’opposant algérien Ali Mecili en avril 1987. Les services secrets algérien opérant à l’extérieur sont observés sous un microscope par l’ensemble des pays occidentaux. On les sat capables de tout.
Le général M’henna demande à la France la neutralisation des opposants algériens