Des « Afropéennes » à Lomé au FInAB au Bénin, en passant par Ismaël Isaac à Paris, Mdou Moctar à New York, John Legend à Move Afrika et le festival d’humour d’Abidjan, cette semaine célèbre l’effervescence culturelle africaine. Concerts, arts visuels, danse et théâtre rayonnent dans une programmation d’exception.
Ismaël Isaac en concert au New Morning à Paris le 21 février !
Après une longue absence, la légende du reggae ivoirien Ismaël Isaac fait son grand retour sur la scène parisienne. Le 21 février 2025, le New Morning accueillera cet artiste engagé dont les messages de paix et de justice sociale résonnent depuis plus de trois décennies.
Paris s’apprête à vibrer aux rythmes du reggae africain avec le retour tant attendu d’Ismaël Isaac, figure emblématique de la scène musicale ivoirienne. Le 21 février 2025, le New Morning, temple de la musique live dans le 10e arrondissement, accueillera celui que l’on surnomme affectueusement le « Gangaba de Treichville », en référence au quartier populaire d’Abidjan qui l’a vu grandir. Ce concert exceptionnel marque le retour de l’artiste dans la capitale française, promettant une soirée riche en émotions et en messages forts.
Le parcours d’Ismaël Isaac, né Kaba Diakité Issiaka en 1966, force l’admiration. Frappé par la poliomyélite à l’âge de deux ans, il n’a jamais laissé son handicap entraver sa passion pour la musique. Dans les années 1980, inspiré par les œuvres de Bob Marley et d’Alpha Blondy, il forge son propre style en fusionnant le reggae jamaïcain avec les sonorités africaines. Sa participation à l’émission « Première Chance » marque le début d’une carrière fulgurante, qui s’envole avec la sortie de son premier album « Tchilaba » en 1986.
Chantant principalement en dioula, Ismaël Isaac s’est imposé comme l’une des voix les plus authentiques et engagées du reggae africain. Ses textes, porteurs de messages universels, dénoncent les injustices sociales et prônent l’unité et la solidarité. À travers des albums marquants comme « Yatiman », « Rahman », « Taxi Jump » et « Black System », il aborde des sujets cruciaux tels que le terrorisme, les guerres fratricides et l’apartheid, utilisant sa musique comme vecteur de sensibilisation et de changement social.
Son dernier album, « Je reste », sorti en 2014 après quatorze ans de silence discographique, témoigne de l’évolution de son art tout en restant fidèle à ses racines. Les collaborations avec des artistes comme Mokobé et Bony RAS enrichissent son univers musical tout en préservant l’essence de son message. Ce concert au New Morning sera l’occasion pour le public de découvrir ces nouvelles compositions tout en redécouvrant les classiques qui ont fait sa renommée.
La salle mythique du New Morning, qui a accueilli les plus grands noms de la musique, offre un cadre intimiste parfait pour ce retour sur scène. Les fans pourront apprécier au plus près le charisme et l’énergie communicative de l’artiste, dans une ambiance qui promet d’être électrique. Les billets, proposés à 30 euros en prévente et 35 euros sur place, donnent accès à un moment unique de partage et de communion musicale.
Pour les amateurs de reggae, ce concert s’annonce comme un moment fort de la programmation musicale parisienne de ce début d’année 2025. L’opportunité est rare de voir se produire sur scène une légende vivante du reggae africain.
« Les Afropéennes »: quand l’Afrique et l’Europe dansent ensemble
La troisième édition du festival « Les Afropéennes » s’installe à Lomé du 20 au 23 février 2025. Entre le Magic Mirrors de l’Institut français et le Marché de Cacavéli, l’événement promet quatre jours de rencontres artistiques vibrantes, célébrant les ponts entre les cultures africaine et européenne.
La capitale togolaise s’apprête à vibrer au rythme des échanges culturels avec le retour du festival « Les Afropéennes », un événement qui s’est rapidement imposé comme un carrefour incontournable des expressions artistiques africaines et européennes. Pour sa troisième édition, du 20 au 23 février 2025, le festival investira deux lieux emblématiques de Lomé, créant ainsi une dynamique unique entre le cœur historique de la ville et ses quartiers populaires.
Les deux premières soirées, les 20 et 21 février, transformeront le Magic Mirrors de l’Institut français du Togo en un creuset d’expérimentations musicales et de rencontres artistiques. Ce lieu chargé d’histoire culturelle accueillera une programmation éclectique où se croiseront artistes confirmés et talents émergents. La scène s’animera sous les performances d’Innocent Kimpe & Praktika, dont les créations transcendent les frontières musicales, et d’Aron & The Jeri Jeri Band, qui fusionnent avec brio traditions ancestrales et sonorités contemporaines.
Le festival prendra ensuite ses quartiers au Marché de Cacavéli, dans le quartier d’Agoè, les 22 et 23 février. Ce déplacement stratégique vers un lieu emblématique de la vie quotidienne loméenne illustre la volonté des organisateurs de rendre la culture accessible à tous. Le marché, traditionnellement espace d’échanges commerciaux, se métamorphosera en une scène vivante où les performances de Siân Pottock, Kin’Gongolo Kiniata, Vovolectro et Paki Chenzü résonneront au cœur de la communauté.
Cette édition 2025 des Afropéennes se distingue par sa capacité à créer des ponts entre les générations et les cultures. En programmant des artistes aux influences diverses, le festival célèbre la richesse des échanges culturels tout en encourageant l’émergence de nouvelles formes d’expression artistique. Chaque performance devient ainsi un dialogue entre tradition et modernité, entre l’Afrique et l’Europe, offrant au public une expérience immersive unique.
L’engagement du festival en faveur de l’inclusion et de l’ouverture au monde se manifeste particulièrement dans son approche des jeunes générations. En proposant des collaborations artistiques innovantes et des rencontres inédites entre musiciens africains et européens, « Les Afropéennes » contribue à façonner une vision moderne et dynamique des échanges culturels. Cette démarche résonne particulièrement auprès des jeunes spectateurs, qui y trouvent un reflet de leur propre quête d’identité et d’ouverture sur le monde.
La programmation diversifiée reflète également l’ambition du festival de transcender les genres musicaux traditionnels. Des rythmes ancestraux aux beats électroniques, des mélodies traditionnelles aux compositions contemporaines, chaque performance témoigne de la vitalité de la création artistique africaine et de sa capacité à se réinventer au contact d’autres influences.
En choisissant d’ancrer le festival dans deux espaces distincts de la ville, les organisateurs créent une dynamique unique qui permet de toucher des publics variés.
« Les Afropéennes » s’affirme ainsi comme un catalyseur de rencontres, un espace de dialogue et de création qui contribue à enrichir le paysage culturel togolais. Du Magic Mirrors au Marché de Cacavéli, du 20 au 23 février 2025, Lomé vivra au rythme de ces échanges culturels qui font la richesse et la singularité de ce rendez-vous devenu incontournable.
Mdou Moctar, le Hendrix du Sahara, enflamme New York !
Le guitariste nigérien Mdou Moctar, figure légendaire du rock touareg, se produira le 21 février 2025 au Sony Hall de New York. Une occasion unique d’assister à la performance acoustique de cet artiste autodidacte qui a conquis le monde avec ses riffs enflammés et ses mélodies sahariennes.
Du village reculé de Tchintabaraden aux prestigieuses salles de concert internationales, le parcours de Mdou Moctar incarne un véritable conte moderne. Né Mahamadou Souleymane en 1984 à Abalak, au Niger, cet artiste hors du commun a forgé son destin musical contre vents et marées. Dans une région où la musique séculière était mal vue, le jeune Mdou a fait preuve d’une détermination sans faille, allant jusqu’à fabriquer sa première guitare avec des câbles de vélo en guise de cordes.
Cette passion dévorante pour la musique, nourrie par l’écoute clandestine d’artistes comme Abdallah Oumbadougou, l’a conduit à développer un style unique, fusionnant les traditions touareg avec les sonorités électriques du rock moderne. Son premier album, « Anar », enregistré en 2008 à Sokoto au Nigeria, s’est propagé comme une traînée de poudre à travers le Sahel grâce aux réseaux informels d’échange de fichiers sur téléphones portables, témoignant de l’impact profond de sa musique sur les communautés locales.
La reconnaissance internationale est venue avec son apparition sur la compilation « Music from Saharan Cellphones: Volume 1 » du label Sahel Sounds, ouvrant la voie à une carrière florissante. Son album « Ilana: The Creator », sorti en 2019 sous le prestigieux label Matador Records, a définitivement consacré son statut d’artiste majeur, ses solos de guitare incandescents lui valant le surnom de « Hendrix du Sahara ».
Le 21 février 2025, le Sony Hall de New York accueillera cet artiste d’exception pour une performance acoustique qui s’annonce mémorable. Dans cette salle réputée pour son acoustique exceptionnelle, située au 235 W 46 th St, les amateurs de musique pourront découvrir l’intensité et la magie du rock touareg dans des conditions optimales. Les portes ouvriront à 18h15, avec différentes options de billetterie pour satisfaire tous les publics : des places VIP à 40 dollars aux places debout à 30 dollars, en passant par des places assises en admission générale à 35 dollars.
L’événement promet d’être une expérience immersive totale, avec la possibilité de profiter d’un menu complet incluant une formule à prix fixe, moyennant un minimum de 20 dollars par personne pour les tables. Le caractère tous âges de la soirée permettra aux familles de partager ce moment unique, découvrant ensemble la richesse des traditions musicales sahariennes revisitées par le génie créatif de Mdou Moctar.
Les performances de Mdou Moctar sont reconnues pour leur capacité à transporter le public au cœur du désert nigérien.
Pour les amateurs de musique souhaitant vivre cette expérience unique, les billets sont disponibles sur les plateformes AXS et Ticketweb. Une réservation anticipée est vivement conseillée, tant l’attente est grande pour ce concert qui promet d’être l’un des moments forts de la programmation musicale new-yorkaise de ce début d’année 2025.
Le 22 février, le Festival Ticket Africa revient pour une deuxième édition
Une soirée exceptionnelle attend les amateurs de musiques africaines le 22 février à Boulogne-sur-Mer. Le Festival Ticket Africa propose une programmation éclectique mêlant reggae, blues et afrobeat, portée par six artistes talentueux dans une ambiance festive et culturelle unique.
La ville de Boulogne-sur-Mer s’apprête à vibrer au son des musiques africaines avec la deuxième édition du Festival Ticket Africa, qui investira la salle de la Faïencerie le samedi 22 février 2025. Organisé par l’Association Promotion, l’événement s’est rapidement imposé comme un rendez-vous culturel incontournable dans les Hauts-de-France. Avec une ambition renouvelée, le festival promet une immersion totale dans des sonorités envoûtantes, réunissant sur scène six artistes aux univers singuliers et complémentaires.
Dès 19 heures, la soirée s’ouvrira sur une programmation audacieuse. Afrokan, figure emblématique de l’afro-fusion, tissera un lien entre traditions et modernité, ses compositions invitant au voyage à travers un dialogue entre les générations et les cultures. Le reggae trouvera en Benijah un ambassadeur de choix, sa voix chaude et ses textes engagés rappelant que la musique demeure un puissant vecteur de paix et de solidarité. À ses côtés, Blow Biguiz apportera une touche rock et blues, bousculant les frontières musicales avec une créativité sans limite. La voix envoûtante de Jem Charcie ajoutera une dimension soul à l’événement, tandis que le groupe Chokan électrisera la salle avec son énergie communicative et ses compositions originales. Le jeune prodige Maliamvn, dernier nom de cette affiche éclectique, viendra insuffler une modernité rafraîchissante qui séduira toutes les générations.
Le Festival Ticket Africa propose une véritable célébration de la culture africaine, offrant aux festivaliers une expérience immersive qui va bien au-delà des concerts. Stands d’artisanat, spécialités culinaires et ateliers interactifs permettront au public de plonger dans l’univers africain sous toutes ses facettes, faisant du festival un lieu privilégié de rencontre et d’échange. En choisissant la salle de la Faïencerie, située au cœur de Boulogne-sur-Mer, les organisateurs ont misé sur un cadre à l’acoustique exceptionnelle, idéal pour magnifier la richesse musicale de l’événement. L’engagement des acteurs locaux – commerçants, associations culturelles et bénévoles – témoigne de l’ancrage du festival dans le tissu culturel de la région et de son importance grandissante.
Avec un tarif d’entrée de 10 euros, le Festival Ticket Africa rend la culture africaine accessible à tous, alliant qualité artistique et partage culturel.
L’Œil d’Afrique illumine Cotonou
Le Festival Œil d’Afrique transformera la place du Bicentenaire de Cotonou en un vibrant carrefour artistique du 21 au 23 février 2025. Expositions, concerts, théâtre et slam sont au programme de cet événement qui célèbre la diversité culturelle africaine et révèle les talents émergents.
La ville de Cotonou s’apprête à vibrer au rythme de la création africaine avec la nouvelle édition du Festival Œil d’Afrique, un rendez-vous culturel majeur orchestré par l’Association pour le développement des arts et de la culture (ADAC) Bénin. Durant trois jours intenses, la place du Bicentenaire deviendra l’épicentre d’une célébration artistique qui promet de captiver les visiteurs par sa richesse et sa diversité.
L’événement, qui se déroulera du 21 au 23 février 2025, propose une programmation ambitieuse qui traverse l’ensemble du spectre artistique africain. Les expositions d’art contemporain offriront une vitrine exceptionnelle aux artistes émergents et confirmés, leur permettant de présenter des œuvres qui reflètent les préoccupations et les aspirations du continent. La musique, pilier central du festival, fera résonner les sonorités traditionnelles et modernes à travers des performances live qui promettent de faire voyager le public des rythmes de l’afrobeat au highlife, en passant par le makossa et le coupé-décalé.
Les arts de la scène ne seront pas en reste, avec des spectacles de théâtre et de danse qui puisent dans le riche patrimoine immatériel africain tout en l’inscrivant dans la modernité. Ces performances témoigneront de la vitalité créative du continent et de sa capacité à réinventer ses traditions. Le cinéma africain trouvera également sa place dans cette célébration, avec des projections qui exploreront les réalités sociales et culturelles contemporaines, suivies de rencontres enrichissantes avec les créateurs.
L’un des moments phares du festival sera sans conteste le concours de slam, dont les sélections ont débuté dès janvier 2025. Cette compétition donnera une tribune aux voix de la nouvelle génération, permettant aux jeunes poètes urbains d’exprimer leur vision du monde devant un jury de professionnels. Cette initiative souligne la volonté du festival de soutenir l’émergence de nouveaux talents et de nouvelles formes d’expression artistique.
Le choix de la place du Bicentenaire, lieu emblématique de Cotonou et carrefour naturel des rencontres et des échanges, incarnera pendant trois jours l’esprit d’ouverture et de partage qui caractérise le Festival Œil d’Afrique. Les visiteurs pourront déambuler entre les stands d’un marché artisanal qui mettra en valeur le savoir-faire des artisans locaux, proposant une gamme variée de créations allant des textiles aux sculptures, en passant par la bijouterie et la poterie.
Le festival se veut également un espace de réflexion et de formation. Des ateliers et des conférences animés par des professionnels du secteur culturel aborderont des questions cruciales telles que la gestion de carrière artistique, le financement de projets culturels ou l’impact du numérique sur la création. Ces sessions permettront aux participants d’acquérir de nouvelles compétences et de tisser des liens professionnels précieux.
Le Festival Œil d’Afrique 2025 s’inscrit ainsi dans une dynamique plus large de valorisation de la culture africaine et de renforcement des échanges artistiques sur le continent. En rassemblant artistes, professionnels et public dans un même élan créatif, l’événement contribue à positionner Cotonou comme un pôle culturel majeur en Afrique de l’Ouest.
Du 21 a 28 février, Abidjan célèbre dix ans de rires
Le festival « Abidjan capitale du rire » fête sa dixième édition du 21 au 23 février 2025 au Palais de la Culture d’Abidjan. Créé par l’humoriste Mamane, l’événement est devenu un rendez-vous incontournable de l’humour en Afrique francophone, mêlant talents confirmés et nouvelles étoiles du stand-up.
L’humour africain célèbre une décennie de succès dans la capitale économique ivoirienne, qui s’est imposée comme l’épicentre du rire continental. Depuis sa création en 2015, « Abidjan capitale du rire » a su fédérer un public fidèle, attiré par la diversité et la richesse des styles comiques africains. Pour marquer cet anniversaire exceptionnel, le festival promet une programmation mémorable, avec des artistes de renom et des spectacles inédits qui feront vibrer le Palais de la Culture au rythme des éclats de rire.
Cette dixième édition s’annonce comme un véritable feu d’artifice, avec un point d’orgue le dimanche 23 février à 16 h, lors d’un spectacle réunissant les meilleurs humoristes du moment. Parmi eux, PrissK, déjà confirmé, promet une performance détonante. Face à l’engouement que suscite cet anniversaire, les organisateurs ont fixé les billets à 15 000 FCFA, disponibles à la Fnac Cap Sud, et encouragent vivement à réserver à l’avance.
Mais « Abidjan capitale du rire » ne se limite pas à une série de spectacles. Au fil des années, l’événement s’est imposé comme un incubateur de talents, révélant de nouveaux artistes et offrant une plateforme d’expression aux jeunes humoristes. Grâce aux masterclasses et ateliers, ces derniers ont l’opportunité d’affiner leur art auprès des plus grands, consolidant ainsi la professionnalisation de l’humour africain. Cette transmission du savoir-faire témoigne de l’ambition du festival : pérenniser et structurer le stand-up africain.
L’impact du festival dépasse le cadre artistique. Il repose sur des partenariats solides, notamment avec Sococé et Pro Cash, qui soutiennent l’événement depuis ses débuts. Sa dimension économique est indéniable : chaque année, l’afflux de festivaliers dynamise les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration et des services, renforçant le positionnement d’Abidjan en tant que destination culturelle majeure.
Pour marquer cette décennie de rires et de partage, les organisateurs ont prévu un programme riche en surprises. Des expositions retraçant l’histoire du festival, des projections de documentaires sur ses éditions précédentes et des rencontres exclusives avec les humoristes permettront au public de mesurer le chemin parcouru en dix ans.
Cette dixième édition s’annonce mémorable, à la hauteur de son histoire. En dix ans, « Abidjan capitale du rire » est devenu la référence incontournable de l’humour africain, tout en restant fidèle à sa mission : offrir une scène aux talents du continent et faire rayonner la culture africaine à travers le rire.
Move Afrika 2025: John Legend enflamme Kigali et Lagos
Global Citizen frappe fort avec Move Afrika 2025, un événement majeur qui unit musique et développement économique. John Legend, accompagné d’artistes locaux talentueux, se produira à Kigali et Lagos en février, marquant une nouvelle étape dans la transformation de l’industrie musicale africaine.
L’Afrique s’apprête à vivre un moment historique avec Move Afrika 2025, une initiative ambitieuse orchestrée par Global Citizen qui transcende le simple cadre d’un festival musical. Les 21 et 25 février 2025, Kigali et Lagos accueilleront successivement un événement qui promet de redéfinir les contours de l’industrie du spectacle sur le continent africain. Avec John Legend en tête d’affiche, cette double manifestation s’inscrit dans une vision à long terme visant à créer un véritable circuit de tournées à travers l’Afrique.
L’artiste multi-récompensé, figure emblématique de la musique soul et R&B, ne cache pas son enthousiasme à l’idée de participer à cette aventure unique. Son engagement va bien au-delà de la performance artistique : il s’agit de contribuer activement à la création d’opportunités pour la jeunesse africaine dans les industries créatives. À Kigali, la BK Arena vibrera aux sons de sa musique, mais aussi au talent de Bwiza, étoile montante de la scène rwandaise, accompagnée par les sets électrisants de DJ Toxxyk. Quelques jours plus tard, c’est au Palms de Lagos que John Legend partagera la scène avec Simi, dont la fusion d’Afro-pop et de R&B a conquis le Nigeria, tandis que DJ Consequence assurera l’ambiance avec ses mix innovants.
Move Afrika 2025 s’inscrit dans la continuité des succès précédents de Global Citizen sur le continent, notamment l’édition 2023 à Kigali avec Kendrick Lamar et le mémorable Global Citizen Festival : Mandela 100 de 2018 à Johannesburg. L’extension de l’événement au Nigeria témoigne d’une ambition croissante : celle de créer un impact durable sur l’ensemble du continent africain. Cette initiative vise à stimuler l’économie locale, créer des emplois et soutenir l’entrepreneuriat dans chaque pays hôte.
L’engagement va au-delà du divertissement, avec une campagne de sensibilisation focalisée sur le développement durable et le renforcement des systèmes de santé. Global Citizen et ses partenaires appellent les nations africaines à intensifier leurs investissements dans la santé publique, les soins primaires et les droits en matière de santé sexuelle et reproductive. Cette approche holistique reflète la volonté de l’organisation de conjuguer musique et progrès social.
Francis Gatare, directeur général du Rwanda Development Board, souligne l’importance stratégique de l’événement pour le continent. Le Rwanda, en accueillant à nouveau Move Afrika, affirme son ambition de devenir un hub majeur du divertissement en Afrique, créant ainsi des opportunités économiques précieuses pour la jeunesse. Cette vision partagée entre Global Citizen et les autorités locales illustre le potentiel transformateur de l’industrie du spectacle pour le développement économique.
L’accessibilité est au cœur du projet, avec des billets disponibles à l’achat sur moveafrika.org, mais aussi la possibilité d’obtenir des places gratuites en s’engageant dans des actions citoyennes via l’application Global Citizen.
En réunissant des artistes internationaux et locaux, en investissant dans les infrastructures et en créant des opportunités économiques, l’événement pose les jalons d’un futur où l’Afrique occupera une place centrale dans l’industrie mondiale du spectacle. Les 21 et 25 février 2025 marqueront ainsi une étape cruciale dans cette transformation.
Festival international des Arts : le Bénin célèbre l’art africain
La troisième édition du Festival international des arts du Bénin promet dix jours d’effervescence culturelle du 21 février au 2 mars 2025. Cotonou, Porto-Novo, Ouidah et Abomey accueilleront artistes, écrivains, musiciens et artisans venus de tout le continent pour célébrer la créativité africaine.
Le Bénin s’apprête à vivre un moment culturel exceptionnel avec la troisième édition du Festival international des Arts (FInAB), qui transformera quatre de ses villes historiques en véritables capitales de la création africaine. Du 21 février au 2 mars 2025, cet événement majeur, placé sous le thème « Tisser les liens : Le narratif africain à travers l’art », promet de faire rayonner la richesse et la diversité des expressions artistiques du continent. Une programmation ambitieuse qui transcende les frontières traditionnelles entre les disciplines pour offrir une expérience culturelle totale.
Les villes de Cotonou, Porto-Novo, Ouidah et Abomey vibreront au rythme des performances du prestigieux Ballet National Djoliba de Guinée, dont la présence témoigne de l’envergure internationale acquise par le festival. Cette troupe renommée, fusionnant avec brio traditions ancestrales et modernité, incarnera la vitalité de la danse africaine contemporaine. Parallèlement, les expositions d’art contemporain dévoileront le talent des créateurs africains à travers une multitude de médiums, de la peinture traditionnelle aux installations numériques les plus innovantes.
La mode, vecteur essentiel de l’identité culturelle africaine, occupera une place de choix dans cette édition. Les défilés mettront en lumière des créateurs qui réinventent les textiles traditionnels dans une approche résolument contemporaine et écoresponsable. Cette célébration du style africain s’accompagnera d’un marché artisanal vibrant, où les visiteurs pourront découvrir le savoir-faire exceptionnel des artisans locaux à travers sculptures, bijoux, textiles et instruments de musique traditionnels.
Le festival ne se contente pas d’exposer l’art ; il crée aussi des espaces de réflexion et de dialogue essentiels. Les projections cinématographiques et les rencontres littéraires ouvriront des fenêtres sur les réalités africaines contemporaines, tandis que les ateliers et formations permettront aux jeunes talents d’affiner leur pratique et de mieux comprendre les enjeux du marché de l’art. Cette dimension pédagogique, chère aux organisateurs, s’inscrit dans une volonté plus large de développer les industries culturelles et créatives béninoises.
Comme le souligne Ulrich Adjovi, président du festival, le FInAB s’est imposé comme une « plateforme pluridisciplinaire » dont la reconnaissance repose sur un effort collectif. Cette initiative ambitieuse participe activement au positionnement du Bénin comme destination culturelle majeure, attirant un public toujours plus nombreux, tant national qu’international. Les éditions précédentes ont déjà démontré l’impact significatif du festival sur le dynamisme culturel et économique du pays.
Pour cette troisième édition, les organisateurs ont renforcé leur stratégie de communication, notamment sur les réseaux sociaux, afin d’accroître la visibilité de l’événement. Cette approche moderne, combinée à l’engagement des autorités locales et des partenaires institutionnels, devrait permettre au FInAB de franchir une nouvelle étape dans son développement.
Le Festival international des arts du Bénin 2025 s’annonce ainsi comme un rendez-vous incontournable du calendrier culturel africain. Pendant dix jours, il offrira une plateforme unique où tradition et modernité se rencontrent, où les artistes dialoguent avec leur public, et où la créativité africaine s’exprime dans toute sa splendeur.