Le gouvernement israélien, réuni autour de son Premier ministre Benjamin Netanyahu, a approuvé ce mercredi 22 novembre , l’accord prévoyant la libération d’une cinquantaine d’otages aux mains du Hamas en échange de la libération de cent cinquante prisonniers palestiniens et d’une trêve dans la bande de Gaza, selon un communiqué officiel.
« Le gouvernement a approuvé les grandes lignes de la première étape d’un accord selon lequel au moins 50 personnes enlevées – des femmes et des enfants – seront libérées pendant quatre jours au cours desquels il y aura une accalmie dans les combats », selon un communiqué officiel transmis à l’AFP.
Cet accord doit beaucoup au jeune et brillant Premier ministre qatari, Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim al-Thani, qui en négociant avec les Israéliens et les Américains, a mis en évidence la diplomatie offensive menée ces dernières années par l’Émir du Qatar. Le petit Émirat, grand comme un département français, est devenu non seulement un médiateur incontournable au Proche-Orient, mais aussi un intercesseur efficace sur des dossiers sensibles, qu’il s’agisse de l’évacuation des Américains d’Afghanistan ou de la négociation entre la junte tchadienne et son opposition armée.