Le jeune chef du FLN, Larbi Ben M’Hidi, a été pendu dans la nuit du 3 au 4 mars 1957 par des militaires fançais, affirme un communique d’Emmanuel Macron
La photo prise chez un photographe d’Alger quelques jours avant le 1er novembre 1954 est celle du « Groupe des six » chefs du FLN Debout, de gauche à droite : Rabah Bitat (1925- 2000), Mostefa Ben Boulaïd (1917 – 1956), Didouche Mourad (1927 -1955) et Mohamed Boudiaf (1919 – 1992). Assis : Krim Belkacem (1922 -1970) à gauche, et enfin Larbi Ben M’hidi ( 1923 – 1957) à droite, qui fut assassiné par les Français Ce que vient de reconnaitre officiellement Emmanuel Macron apès soixante sept ans de dénégation des Français.
Cette décision prise par le Président français de reconnaitre un assassinat commis par l’armée française durant la guerre d’Algérie n’a pas forcément été prise au meilleur moment. C’est en effet au terme d’un voyage triomphal au Maroc où le Président français a reconnu publiquement la marocanité du Sahara occidental, une prise de position de nature à provoquer la colère d’Alger, qu’Emmanuel Macon admet que Larbi Ben M’Hidia été pendu par les militaires français sous le commandement du général Aussaresses. Ce que ce dernier avait reconnu en 2001 dans un livre de mémoire.
Le geste d’Emmanuel Macron ne sera sans doute pas interprété à Alger comme une volonté louable de la France restaurer la vérité historique, mais d’avantage comme une compensation mal venue au revirement diplomatique de l’Élysée sur la question du Sahara. » C’est au mieux une aumône mémorielle que nous fait Emmanuel Macron », confie un ancien ministre algérien à Mondafrique