Le Premier ministre français, Sébastien Lecornu, évite la chute de son tout nouveau gouvernement, en suspendant la réforme des retraites, comme l’avaient demndé les socialistes français, qui acceptaient à cette condition de ne pas le censurer. Le gouvernement français resté très proche d’Emmanuel Macron qui ne voulait à aucun prix qu’on touche à la seule grande réforme de son quinquennat a donc fini par se résoudre à renoncer au « totem des retraites », observe Le Soir. Après « une semaine de psychodrame politique », le premier ministre « a livré » mardi à l’Assemblée « un numéro d’équilibriste que certains qualifiaient de “mission impossible” », estime Le Temps : « L’objectif : en donner assez aux députés socialistes pour qu’ils ne le censurent pas, sans pour autant perdre ceux de la droite traditionnelle des Républicains, ni renier huit ans de macronisme. » « L’exercice [est-il] réussi ? », s’interroge le quotidien suisse. « On le saura jeudi lors du vote des motions de censure d’ores et déjà déposées » par le Rassemblement national et La France insoumise. Pour l’heure, M. Lecornu a « éloigné sa chute immédiate », note Le Soir. Mais « la crise ne disparaît pas », conclut La Libre Belgique. « Suspendre la réforme des retraites jusqu’à 2027, c’est repousser à plus tard les questions brûlantes, déplore-t-elle. L’absence de majorité claire, l’opposition résolue et les tensions internes risquent de maintenir la France dans une incertitude politique et économique grave. » |